mercredi 29 février 2012

Des tornades font au moins 9 morts aux États-Unis

La Presse Canadienne
Branson, Missouri
Au moins neuf personnes sont mortes mercredi dans le centre des États-Unis lors du passage d'une série de tornades dévastatrices.
La ville d'Harrisburg dans l'Illinois a été ravagée par une tornade d'une rare intensité aux alentours de 4h30 (5h30, heure de Montréal), alors que les habitants étaient assoupis.
«Des maisons sont éventrées, des voitures ont été précipitées dans des lacs. On ne peut pas bien se représenter l'étendue des destructions à moins d'être sur place», a déclaré le maire d'Harrisburg, Eric Gregg, sur la chaîne CNN.
Au moins cinq habitants d'Harrisburg sont décédés. Mercredi dans la matinée, les secouristes étaient toujours à la recherche d'éventuels survivants bloqués sous les décombres.
Selon le Service de météo national, 18 tornades ont été signalées depuis mardi, dans les États du Nebraska, du Kansas, du Missouri de l'Illinois et du Kentucky.
Le gouverneur du Missouri Jay Nixon a décrété l'état d'urgence après la mort d'au moins trois personnes dans son État.
Un autre décès dû aux intempéries a été signalé dans le Kansas.
À Branson au Missouri, le shérif du comté de Taney, Jimmie Russell, signale que des vérifications sont faites dans toutes les propriétés, certaines ayant été gravement endommagées. La plupart des blessés répertoriés jusqu'ici sont des résidants de cette municipalité.
Selon l'agence nationale américaine de météorologie, la tornade a déferlé dans le centre-ville, infligeant d'importants dommages à certains édifices historiques de Branson.
Au Kansas, l'état d'urgence a été décrété après le passage du violent système météorologique à Harveyville.
Ces régions sont situées à quelques dizaines de kilomètres à peine de Joplin, une ville du Missouri dans laquelle près de 170 personnes ont péri, le 22 mai dernier, lors du déferlement d'une tornade. Ce jour-là, environ 900 autres personnes ont été blessées et les dégâts matériels ont été considérables.

Source:
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Nétanyahou: les dirigeants d'Israël garants de son «existence»

Agence France-Presse
Jérusalem
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a affirmé lundi que les dirigeants israéliens devaient assurer les «fondements de l'existence» et pas seulement la «sécurité» d'Israël, dans une claire allusion à la menace nucléaire iranienne, lors d'un entretien télévisé.
«Les dirigeants de l'État d'Israël ne garantissent pas seulement la sécurité de l'État d'Israël et de ses citoyens, mais aussi les fondements de l'existence du pays», a déclaré M. Netanyahu, interviewé lors d'une émission spéciale de la première chaîne de télévision consacrée au 20ème anniversaire de la mort de l'ex-Premier ministre de droite Menahem Begin.
M. Nétanyahou réagissait à une question sur la décision de M. Begin de détruire le réacteur nucléaire irakien Osirak en 1981.
Cette attaque, couronnée de succès, sert souvent de référence aux analystes israéliens dans le cadre des spéculations sur une possible opération militaire d'Israël contre les installations nucléaires iraniennes.
Interrogé sur le fait de savoir s'il avait lu les documents qui avaient servi à M. Begin pour prendre sa décision de détruire le réacteur Osirak, M. Netanyahu a répondu: «Je lis beaucoup. Des livres et aussi d'autres documents».
«Chaque décision est une décision spécifique», a-t-il cependant ajouté.
M. Nétanyahou a indiqué dimanche que le programme nucléaire controversé de l'Iran serait le principal sujet de ses discussions le 5 mars à la Maison-Blanche avec le président Barack Obama.
Ces dernières semaines, Israël a soufflé le chaud et le froid sur la possibilité de mener des bombardements destinés à paralyser ce programme.

Source:
http://www.cyberpresse.ca

Israël n'avertirait pas Washington avant de frapper en Iran

Les responsables israéliens affirment qu'ils n'avertiront pas les États-Unis s'ils décident de lancer une attaque préventive contre les installations nucléaires de l'Iran, adoptant un ton agressif à l'approche de rencontres de haut rang prévues au cours des prochains jours à Washington.
Un représentant des services de renseignement américains a affirmé qu'Israël avait fait cet avertissement afin de réduire les risques de voir les Américains être tenus responsables de n'avoir pu empêcher une attaque potentielle d'Israël.
Le premier ministre israélien et le ministre de la Défense ont livré leur message aux représentants américains de haut rang en visite au pays au cours des dernières semaines, dont les chefs d'état-major, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche et le chef des services de renseignement.
Le responsable américain a abordé ces enjeux stratégiques délicats sous le couvert de l'anonymat. La Maison-Blanche et l'ambassade d'Israël n'ont pas voulu commenter.

Source:
http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201202/27/01-4500421-israel-navertirait-pas-washington-avant-de-frapper-en-iran.php

La dette des États-Unis, une catastrophe annoncée?

La montée de la dette publique des États-Unis est une catastrophe qui s'annonce pour le monde entier si Washington n'agit pas pour endiguer le problème, a affirmé samedi le directeur général de l'Institut de la finance internationale (IIF), Charles Dallara.
«Si on regarde le déficit budgétaire américain, on ne peut s'empêcher d'avoir le sentiment que c'est un accident grave qui s'annonce. Pas seulement un accident grave pour les États-Unis, mais pour le monde entier», a estimé le patron de cette organisation bancaire mondiale.
«Les pays qui sont à l'occasion immatures dans leur capacité à gérer leurs affaires économiques aussi bien qu'ils le devraient, et cela inclut la plupart d'entre eux, vont découvrir que le monde encourt des risques», a affirmé M. Dallara lors d'une conférence en marge de la réunion du G20 à Mexico.
«Parce que ces pays vont attendre que les marchés leur verse un baquet d'eau froide. Et nous savons que quand cela arrive, ce n'est pas un baquet d'eau froide que pour le pays, c'en est un pour l'économie mondiale», a-t-il poursuivi.
Selon les estimations du Fonds monétaire international, la dette publique des États-Unis a dépassé en 2011 le produit intérieur brut du pays, et devrait monter à plus de 107% du PIB cette année.
Le Bureau du budget du Congrès des États-Unis (CBO), un organisme indépendant des élus, estime que le président Barack Obama devrait finir son premier mandat en ayant aligné quatre exercices budgétaires avec un déficit supérieur à 1000 milliards de dollars.
Pour autant, la dette américaine reste un placement privilégié pour les investisseurs du monde entier, permettant à Washington d'emprunter à des taux extrêmement bas.

Source:
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/etats-unis/201202/25/01-4499757-la-dette-des-etats-unis-une-catastrophe-annoncee.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_etats-unis_286_section_POS1

L'Iran et le Liban mettent en garde Israël

L'Iran et le Liban ont évoqué hier un renforcement de leurs liens en matière de défense et mis en garde Israël contre toute agression lors d'une visite à Téhéran du ministre libanais de la Défense, Fayez Ghosn, selon les médias iraniens. «Renforcer l'armée libanaise fait partie des stratégies politiques de la République islamique» d'Iran et la sécurité du Liban «joue un grand rôle dans la stabilité de la région», a déclaré le ministre iranien de la Défense, Ahmad Vahidi, selon le site internet de la télévision d'Etat iranienne Irib. «L'Iran et le Liban se sont toujours soutenus mutuellement et nous espérons que les interactions bilatérales vont augmenter», a assuré M.Ghosn. Le ministre libanais a également mis en garde Israël contre «toute attaque irresponsable contre le Liban», assurant qu'une telle offensive se heurterait à «une armée forte et unifiée et à la résistance (Hezbollah)» et serait vouée à «une autre défaite», en référence à la guerre de 2006. M.Ghosn a également rencontré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui a lui aussi ironisé sur Israël, alors que l'Etat hébreu souffle le chaud et le froid sur une éventuelle attaque militaire des sites nucléaires iraniens. «S'il trouve une occasion, il va massacrer toutes les nations de la région (...). Mais grâce à Dieu, ces voeux n'ont pas été réalisés», a déclaré M.Ahmadinejad, selon le site internet d'Irib.

Source:
http://www.lexpressiondz.com

Téhéran n'hésitera pas à utiliser la force contre Israël

Le ministre iranien de la Défense a lancé un avertissement selon lequel une attaque israélienne sur la République islamique mènerait à l'effondrement de l'État juif, a rapporté samedi la télévision d'État iranienne, dans l'un des discours les plus fermes indiquant que Téhéran riposterait à une éventuelle attaque de l'armée israélienne sur ses installations nucléaires.
Israël a récemment durci ses menaces verbales voulant qu'il puisse attaquer les installations nucléaires iraniennes. Les États-Unis, Israël et plusieurs nations occidentales craignent que Téhéran ne tente de développer des armes atomiques, alors que l'Iran insiste sur le fait que son programme nucléaire n'a que des visées pacifiques, comme la production d'énergie.
Le ministre iranien de la Défense, le général Ahmad Vahidi, a mis Israël en garde, samedi, contre une attaque contre Téhéran, déclarant, selon le média d'État Press TV, qu'une attaque militaire du régime sioniste «mènerait inéluctablement à l'effondrement de ce régime». Le ministre n'a pas voulu préciser quel genre de geste poserait Téhéran advenant un tel scénario.
Certains responsables israéliens ont laissé entendre que l'État hébreu devait agir d'ici l'été s'il désire stopper efficacement le programme nucléaire iranien, puisque Téhéran déplace davantage de ses installations sous terre, où les bombes israéliennes ne peuvent les atteindre.
L'Iran a réparti ses installations nucléaires à travers son vaste territoire, et en a bâti des segments essentiels sous terre pour les protéger d'éventuelles frappes aériennes.
L'Agence internationale de l'énergie atomique a indiqué vendredi dans un rapport que l'Iran avait accéléré la cadence de production d'uranium enrichi à un taux plus élevé au cours des derniers mois.
Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a déclaré samedi par voie de communiqué que le rapport «représentait une preuve supplémentaire que les estimations d'Israël sont correctes» et que le programme nucléaire de Téhéran continue d'aller de l'avant sans obstacles devant lui.
Israël voit l'Iran comme une menace existentielle, citant des appels fréquents du président Mahmoud Ahmadinejad à la destruction d'Israël, l'appui de Téhéran à des groupes anti-Israël violents et son programme de missiles à longue portée.
L'État hébreu a démontré par le passé qu'il était prêt à agir de façon unilatérale s'il estime le geste justifié. En 1981, l'aviation israélienne a détruit un réacteur nucléaire irakien en construction et, en 2007, des avions de guerre israéliens sont soupçonnés d'avoir détruit une cible que les experts estiment avoir été un réacteur nucléaire non terminé en Syrie.
L'Iran a déjà menacé que Téhéran riposterait à une attaque en bombardant Israël avec des missiles. Le pays pourrait également utiliser des groupes sympathisants plus proches, le Hezbollah et le Hamas, pour tirer des roquettes contre l'État hébreu, et faire exploser les prix du pétrole sur les marchés mondiaux en attaquant des cibles du Golfe persique.
L'arsenal iranien comprend des missiles d'une portée de 2000 kilomètres qui ont été spécifiquement conçus pour viser Israël et des cibles américaines dans le Golfe. Téhéran possède deux types de ce genre d'armes.
La Garde révolutionnaire, la plus puissante force militaire d'Iran, par ailleurs responsable du programme de missiles, a dévoilé l'an dernier des silos à missiles souterrains, affirmant que les missiles à portée courte et moyenne qui y sont stockés sont prêts à être lancés en cas d'attaque.

Source:
http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201202/25/01-4499838-teheran-nhesitera-pas-a-utiliser-la-force-contre-israel.php

Le Détroit d’Ormuz

Le Détroit d’Ormuz

L’Europe, l’Iran et les prophéties bibliques prennent vie dans le détroit d’Ormuz ! Les tensions actuelles dans le Golfe Persique fournissent un aperçu de l’imminence d’un grand conflit.

Par Brad Macdonald – Le 26 janvier 2012

Trente-quatre miles. C’est la largeur du détroit d’Ormuz, la voie navigable stratégique qui sépare l’Iran et la péninsule arabique à travers laquelle circule 40% du commerce pétrolier mondial par voie maritime. En ce moment, les événements dans ce minuscule passage menacent de transformer le malaise économique mondial en une importante calamité, et très probablement de déclencher une guerre majeure.

Bien qu’il soit reconnu depuis longtemps comme un point de discorde entre l’Iran et l’Occident, le détroit d’Ormuz est devenu plus préoccupant ces dernières semaines. Le mois dernier, l’Iran a effectué un exercice naval de dix jours dans un tronçon de 1200 miles carrés du Golfe Persique, y compris le détroit d’Ormuz. Beaucoup de politiciens iraniens ont rapidement admis que les exercices étaient moins pour démontrer la puissance que de démontrer la capacité de l’Iran à provoquer un chaos mondial en fermant le passage clé.

« Bientôt, nous allons effectuer des manœuvres militaires sur la façon de fermer le détroit d’Ormuz », a déclaré un membre de la Commission de la sécurité nationale du parlement iranien, Parviz Sarvari, le 12 décembre. « Si le monde veut rendre la région non sécuritaire, nous allons rendre le monde non sécuritaire. » Isa Ja’fari, un autre politicien, a fait des remarques similaires devant le parlement iranien le 18 décembre. « Si un embargo pétrolier est initié contre l’Iran, nous ne permettrons pas à un seul baril de pétrole de passer par ici en direction des pays belligérants », a-t-il dit. « L’Amérique doit savoir que le goulot énergétique mondial, le détroit d’Ormuz, est entre nos mains. »

Selon plusieurs responsables iraniens, la politique de l’État est maintenant de fermer le détroit, si l’Iran est attaqué.

Naturellement, les récents exercices navals, avec les vantardises des politiciens iraniens, ont attiré l’attention du monde entier. Quelques jours après que l’Iran ait mené ses jeux de guerre, Israël et les États-Unis ont annoncé qu’ils avaient décidé de reporter « Défi Austère », un grand exercice militaire conjoint prévu pour se dérouler dans la région en mai. Cette semaine, le Trésor américain a déclaré des sanctions contre la Banque Tejarat, la troisième plus grande banque de l’Iran.

Mais la réponse la plus remarquable est venue d’Europe. Lundi, les 27 membres de l’Union Européenne ont convenu de refuser toutes les importations de pétrole en provenance de l’Iran, notamment le pétrole brut et les produits pétroliers et pétrochimiques. En outre, l’Union Européenne a annoncé une série de restrictions financières envers Téhéran, y compris le gel des avoirs détenus en Europe par la banque centrale de l’Iran.
L’Europe avait déjà mis en œuvre des sanctions sur l’Iran auparavant, mais jamais comme celles-ci. Ce sont de loin les sanctions les plus difficiles que l’Europe ait infligées. À la suite de l’annonce de lundi, la Russie a violemment critiqué l’Union Européenne pour avoir pris une décision qui ne fera qu’empirer le problème. La Chine continue de rejeter les sanctions. Pendant ce temps, l’Inde a déclaré vouloir profiter pleinement des prix à la baisse que l’Iran demandera maintenant pour son pétrole et en achètera autant que possible. La mise en œuvre des sanctions n’a pas été une décision facile, ou populaire.

Bien sûr, il reste à voir si l’Union Européenne restera unie et forte. Les sanctions ne seront pas pleinement mises en œuvre avant le premier juillet, et la décision sera réévaluée en mai – cela pour laisser le temps à la Grèce, entre autres, de trouver de nouveaux partenaires, elle qui en a déjà plein les bras avec la crise d’austérité que lui impose la Troïka. Pourtant, l’Union Européenne a clairement amené sa ténacité à un niveau supérieur et a démontré être prête à confronter l’Iran plus directement.

Cela révèle également que c’était l’Union Européenne, et non les membres individuels, qui a annoncé cet embargo. L’Union Européenne, au moins dans ce cas, semble avoir une seule politique étrangère unifiée.

L’Iran en a pris connaissance également, et a commencé à diriger ses critiques vers l’Europe, en plus des États-Unis. S’exprimant sur la télévision d’État, le porte-parole du Ministère des affaires étrangères de l’Iran, Ramin Mehmanparast, a rejeté les sanctions de l’Union Européenne comme une « guerre psychologique », et a averti que l’imposition de sanctions « n’empêcherait pas notre nation d’obtenir ses droits ». Le Vice-ministre des affaires étrangères, Abbas Araqchi, a averti que plus de sanctions seraient imposées, « plus il y aurait d’obstacles à résolution des problèmes ».

Plutôt que de faire des compromis ou de capituler, il semble que Téhéran soit prêt à défier l’Europe et les États-Unis. L’Iran a également déclaré avoir prévu une autre ronde de jeux de guerre dans le détroit d’Ormuz, le mois prochain. Pendant ce temps, dimanche, le porte-avions USS Abraham Lincoln, avec des navires de guerre de la France et du Royaume-Uni, ont pénétré dans le Golfe Persique. Les deux parties semblent foncer droit l’un vers l’autre, et aucun ne semble prêt à dévier de sa course.

Le consensus parmi les analystes est que la raison et la logique prévaudront. Beaucoup affirment que l’Iran, qui est nettement moins bien équipé en personnels et en armement, va reculer et qu’un plus grand conflit sera évité. Dans une pièce théâtrale bien orchestrée, cette semaine, le PDG de Stratfor, George Friedman, a expliqué que les États-Unis et l’Iran en arriveront probablement à une sorte d’accord, un accord qui impliquerait un retrait des États-Unis du Moyen-Orient en échange d’une politique étrangère de l’Iran plus conciliante.

Ce sont des arguments rationnels. Et il est possible, voire probable, qu’à court terme une sorte d’arrangement politique sera atteint, ce qui diffusera la tension. Cependant, nous devons faire attention de ne pas rejeter ces événements comme simplement géopolitiques. La vérité est qu’aucune réconciliation ou « politique » ne conciliera jamais les différences fondamentales entre l’Iran et l’Occident.

L’Iran est dirigé par des islamistes radicaux, des hommes qui veulent annihiler l’Occident et, ensuite, établir un califat islamique mondial. Pour ces hommes, les négociations et les compromis ne sont qu’un moyen d’arriver à cette fin. Les gestes conciliants ne sont pas de vraies actions pour arriver à la paix. Au contraire, chacune de ces actions est calculée pour faire avancer la « grande cause ». Lorsque les conditions sont bonnes, lorsque les bénéfices de la confrontation l’emportent sur les coûts, ils amèneront la confrontation au niveau supérieur.

Comprendre cette réalité exige une compréhension de base de la nature humaine. Un petit aperçu de l’histoire aide également. Beaucoup de tyrans du passé, que ce soit Hitler, ou les rois médiévaux, ou les seigneurs de guerre africains, ont joué les jeux de la politique en faisant des promesses, en faisant des compromis, en donnant du terrain, tout simplement pour gagner du temps. Puis, quand le moment était propice, quand les militaires étaient prêts, quand les fortifications étaient assurées, quand l’alliance était en place, ils ont remplacé la diplomatie par la destruction.

En plus de l’histoire et de la nature humaine, un autre atout essentiel donne un aperçu de l’escalade des tensions dans le détroit d’Ormuz. Ici, nous trouvons qu’il est impossible de regarder les événements qui se déroulent dans le Golfe Persique et de ne pas voir la prophétie de Daniel 11. Au verset 40, Dieu dit par son prophète que, « Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires. » Remarquez bien que cet événement se produit au « temps de la fin », dans les jours juste avant la seconde venue du Christ.

Ensuite, considérez les participants de cet affrontement. Ils sont le « roi du sud », les armées de l’Islam radical dirigées par l’Iran, et le « roi du nord », les armées d’une Europe unifiée dirigées par l’Allemagne.

Remarquez bien le mot « heurter » dans Daniel 11:40. En hébreu, ce mot veut dire pousser contre, ou faire la guerre. Réfléchissez au programme iranien d’armes nucléaires, à sa menace de fermer le détroit d’Ormuz, à son soutien au terrorisme en Israël et partout dans le monde. L’objectif principal de la politique étrangère de l’Iran est de « heurter » et de provoquer, d’aggraver et d’enrager.

Cette prophétie a été écrite il y a 2500 ans, et elle décrit parfaitement la situation actuelle dans le Golfe Persique.

Daniel 11:40 dit que le « roi du nord » va réagir, et éventuellement avec une puissance effrayante. Nous commençons à avoir un aperçu de la manière par laquelle cela va se passer. Lundi, l’Europe est devenue plus dure avec l’Iran comme jamais auparavant. En se basant sur la prophétie de Daniel, attendez-vous à ce que l’Europe devienne encore plus dure et plus conflictuelle envers l’Iran.

Continuez à surveiller le détroit d’Ormuz. Et n’oubliez pas que les tensions entre l’Iran et l’Europe sont plus que géopolitiques. Elles sont un aperçu de la prophétie de Daniel 11:40 !

Source:
http://www.thetrumpet.com/9042.7833.0.0/middle-east/iran/europe-iran-and-bible-prophecy-come-alive-in-the-strait-of-hormuz



Traduit par Oscar Blais
Europe, Iran and Bible Prophecy Come Alive in the Strait of Hormuz! - Columns - theTrumpet.com by th

www.thetrumpet.com

The current tension in the Persian Gulf provides a glimpse into the larger conflict looming.

L’Iran se prépare désormais pour l’Harmageddon

Certains combattants sélectionnés sont maintenant décrits comme les « Soldats de l’Imam Mahdi ».

Par Reza Kahlili – Janvier 2012

Le chef spirituelle suprême de l’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei, a tenu de nombreuses réunions secrètes avec ses conseillers économiques et militaires, ces derniers jours, pour se préparer à l’éventualité d’une guerre avec les États-Unis.

Des sources rapportent que les préparatifs incluraient l’exécution des Iraniens qui s’opposent au régime.

Khamenei aurait dit que l’arrivée du dernier Messie islamique, le 12ième Imam Mahdi des chiites, est proche et que des actions spécifiques doivent être prises pour protéger le régime islamique des événements à venir.

Le Mahdi, selon la croyance chiite, va réapparaître au moment de l’Harmageddon.

Sélectionnés au sein des forces des Gardiens de la Révolution et du Basij, des soldats auraient été formés dans un groupe de travail appelé « les Soldats de l’Imam Mahdi », et ils auraient la responsabilité de la sécurité et de la protection du régime contre les soulèvements. Il aurait été dit à beaucoup de combattants des Gardiens et du Basij que le 12ième Imam serait actuellement sur Terre, facilité par la victoire (?) du Hezbollah sur Israël pendant la guerre de 2006 et annoncerait bientôt sa présence publiquement, après la création de l’environnement nécessaire.

Selon SepahOnline, des sources au sein du Vali’eh Amr, les forces révolutionnaires en charge de la protection du chef suprême, ont rapporté que Khamenei avait tenu plusieurs réunions ces derniers jours au cours desquelles il aurait demandé à ses conseillers de resserrer leur étau autour de toute personne qui s’oppose ou qui pourrait s’opposer au régime en cas de guerre.

Ces mesures comprennent des enquêtes sur toute personne ou groupe qui était en faveur du régime, mais qui a maintenant des opinions contraires aux politiques du régime. Ils auraient également créé une liste qui sera présentée à Khamenei, afin de décider du sort de tous les opposants.

Ces sources ont également déclaré qu’ils avaient décidé que ces prisonniers politiques qui ne se repentent pas seront exécutés.

Ces mêmes actions avaient également été prises par le fondateur du régime islamique en 1988, l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny.

Dans le livre, « Un temps pour la trahison », il est documenté que lorsque Khomeiny avait annoncé la campagne, il avait dit : « Si la personne à toute étape ou à tout moment maintient son soutien aux groupes de l’opposition, la sentence est l’exécution. Il faut anéantir les ennemis de l’Islam immédiatement. »

La fatwa a conduit à l’exécution de milliers d’hommes et de femmes innocentes de tous âges dans un délai très court.

La liste des actions de Khamenei comprend des enquêtes sur les propriétaires d’entreprises privées. Si les dossiers démontrent que, à tout moment dans le passé, ils n’ont pas soutenu le régime islamique, leurs entreprises et leurs effets personnels pourraient être confisqués.

Les journalistes, les écrivains et les éditeurs, qui sont réputés être contre le régime, seraient arrêtés et punis. Même les hautes autorités religieuses qui ne supportent pas complètement Khamenei seront mises sous surveillance et traitées comme il se doit si elles verbalisent trop au sujet de la direction du pays.

Plusieurs journalistes ont déjà été arrêtés la semaine dernière. Dans un récent discours, Khamenei a suggéré qu’il y avait un environnement de guerre et a averti ces religieux qui douteraient de sa direction du pays que leur survie est reliée à la survie du régime islamique. De nombreux Iraniens qui s’indignent du régime s’indignent également de la religion qu’ils favorisent, donc, les religieux de l’opposition pourraient ne pas survivre si le régime venait à tomber.

Le plan du haut dirigeant exige un contrôle total de Téhéran, la capitale, où la présence des miliciens du Hezbollah et du Basij serait tout à fait visible, de sorte qu’aucune personne n’oserait contester le régime.

Ces nouvelles viennent à la lumière de la formation du « Comité de suppression », qui éliminerait secrètement toutes les personnes considérées comme des opposants, même au sein de l’armée et du gouvernement.

Ces mesures extraordinaires de Khamenei sont basées sur la compréhension que la guerre pouvait être imminente ou que le régime a décidé d’annoncer son acquisition d’une capacité nucléaire et que le régime se prépare à une éventuelle réaction d’Israël ou de l’Amérique.

L’ayatollah Mesbah Yazdi, un religieux influent qui fait partie des Douze radicaux, avait auparavant déclaré que Khamenei montait au ciel chaque année pour prendre ses directives auprès de l’Imam Mahdi, et des sources proches du religieux ont révélé que Khamenei avait reçu l’ordre de l’Imam Mahdi de poursuivre le programme nucléaire malgré l’opposition étrangère parce qu’il va faciliter sa venue.

En mars dernier, un documentaire iranien secret, « L’arrivée est sur nous », a été révélé dépeignant Khamenei comme le personnage mythique qui crée l’environnement nécessaire à la réapparition du Mahdi en amenant l’Iran à détruire Israël.

http://www.wnd.com/2012/01/iran-preparing-now-for-armageddon/



Traduit par Oscar Blais