Sentinelle, "sonne de la trompette et avertis mon peuple. Ezéchiel 33.3" - Sentinelle Du Peuple est un site chrétien eschatologique qui expose du contenue du domaine de la politique internationale et du moyen orient, en lien aux signes des temps et des prophéties bibliques et du retour de Jésus-Christ.
vendredi 31 octobre 2014
LE CÔTÉ OBSCUR DE L’HALLOWEEN
Publié le 26 octobre, 2014 | par Equipe de Pleinsfeux0
LE CÔTÉ OBSCUR DE L’HALLOWEEN
Par Chuck Missler – Octobre 2007
L’attrait de l’occultisme
Plus tard ce mois-ci, des hordes d’enfants costumés descendront dans les rues à la recherche de bonbons et autres friandises. Pourtant, Halloween n’est pas seulement « les ruses où les friandises » et « du plaisir et des jeux ». Les pratiques de l’Halloween peuvent ouvrir la porte aux forces occultes et peuvent introduire des forces dans la vie des personnes qui ne sont pas équipées pour les combattre.
L’attrait de l’occulte a affecté l’humanité à travers les âges. Selon la légende grecque, Pandore, malgré les avertissements de Zeus de ne pas le faire, a cédé à la curiosité et a ouvert la boîte interdite et a ainsi libéré par inadvertance toutes sortes de méchancetés qui se sont envolées pour couvrir toute la Terre.
L’occultisme peut prendre de nombreuses formes ; Souvent, c’est très souhaitable. Dans l’Odyssée d’Homère, Ulysse s’était lui-même fait attacher au mât pour l’empêcher de succomber aux appels des séduisantes Sirènes. Il est crucial pour nous de s’attacher au mât de la vérité connue et de se préparer à passer à travers les eaux turbulentes qui ont « abattu les meilleurs marins » du passé.
Mysticisme
Les limites qui séparent le mysticisme de la métaphysique (nature de base ou structure de l’être), de la cosmologie (étude de l’origine de l’univers), de la théosophie (système de conjectures sur la nature divine), de l’occultisme (l’étude et le contrôle des pouvoirs surnaturels), de la théurgie (l’art d’appeler où de persuader les puissances surnaturelles) et la magie (souvent l’espèce la plus basse) ne sont pas clairement définies.
Chacun de ceux-ci, à moins d’être solidement arrimé à la Parole révélée de Dieu, en fin de compte, se retrouve en conflit direct avec le récit biblique. Le mysticisme non-biblique est toujours essentiellement incompatible avec les enseignements du Judaïsme et du Christianisme, qui font la promotion de la foi en un seul Dieu qui a créé l’univers et qui a choisi de se révéler et de communiquer les règles de la vie à travers une relation exclusive avec Lui.
De toute évidence, Jean et Paul étaient des mystiques dans ce sens que notre union avec le Christ était leur désir le plus élevé ; Mais, leurs aspirations et leurs activités étaient toujours dans les garanties des Écritures.
Des spéculations extra-bibliques sur l’origine et l’ordre de l’univers, influencées par des correspondances dans les antiques sciences médiévales, ont conduit au mysticisme sous diverses formes, y compris la Kabbale du Judaïsme et les hérésies gnostiques du Christianisme, chacune étant toujours plus divergente de ses sources fondamentales. Le mysticisme finit toujours invariablement par contredire les récits bibliques.
L’essor du Mysticisme Juif
Le Judaïsme, tout en ayant toujours compté sur les sacrifices substitutifs de la Torah, a éliminé à la fois le Messie et le Temple et a progressivement évolué pour devenir un programme d’efforts éthiques et moraux des Juifs pour s’acquitter eux-mêmes devant Dieu. Un constant réajustement idéologique impliquait l’infiltration de concepts provenant de sources externes, y compris le mysticisme babylonien et grec, et les réactions à leur encontre.
Le Talmud et le Midrash (interprétations rabbiniques de la littérature juridique) avaient tendance à effacer les anciennes traditions comme une vénération des divers sages et les commentateurs ont tendance à éclipser les textes primaires du Tanakh (Ancien Testament) lui-même. L’exégèse interprétative et la vénération des sages contemporains ont ouvert des possibilités croissantes pour les questions de l’expérience intérieure et les spéculations personnelles.
La Kabbale
La Kabbale (« recevoir »; littéralement, « le savoir reçu » ou « la tradition ») est un terme utilisé de plusieurs façons. A l’origine, elle comprenait tout le savoir traditionnel, par
opposition à la loi écrite (la Torah), et donc incluait les livres prophétiques et hagiographiques de la Bible, comme « reçus » par la puissance de l’Esprit Saint. À partir du 13ème siècle, la Kabbale s’est ramifiée pour inclure de nombreuses autres spéculations ésotériques Juives et, finalement en opposition avec le Talmud. Elle a grandi pour inclure les doctrines ésotériques ou mystiques, affirmant être arrivée comme une révélation pour élire les saints, conservée pour une poignée de privilégiés.
Amalgame éclectique de panthéisme et d’autres concepts païens de l’Orient, la Kabbale endosse une vision non-biblique de Dieu. Le Dieu de l’Ancien Testament est inférieur au suprême inconnaissable Ein Hof, l’ultime objectif du Kabbalahisme. Avec des pratiques parallèles avec le yoga Indien (tantrique kundalini) et le soufisme Musulman, un des objectifs est la manipulation de la nature divine.
Avec la montée de l’intérêt pour l’occulte aujourd’hui, le regain d’intérêt pour la Kabbale ne fait pas exception.
Le Mysticisme Chrétien
Le rôle joué par la Kabbale ne se limite pas à la communauté juive. La Kabbale a transcendé les frontières du Judaïsme et a influencé la mystique Chrétienne de la Renaissance jusqu’à nos jours. Sous l’influence de Juifs convertis de l’Espagne et de l’Italie, les documents kabbalistiques, touchés comme nécessaire (ou même forgés), apporte des arguments à l’appui des questions ou des déviations doctrinales Chrétiennes. La philosophie occulte du 16ème siècle, la « philosophie naturelle » des 17ème et 18ème siècles, et les théories occultes où théosophiques d’aujourd’hui, y compris les pratiques de la franc-maçonnerie, empruntent de l’amalgame de la Kabbale.
Avertissements bibliques contre l’occultisme
L’occultisme est à la hausse dans tous les segments de notre société. Il y a une grande puissance dans l’occulte. Cependant, la Bible nous met en garde contre l’occultisme.
Il y avait beaucoup de superstitions et de faux concepts dans l’ancien Israël dont la Bible est silencieuse. Cependant, l’occultisme, sous toutes ses formes, était passible de mort ! Pourquoi ? Les pratiques occultes impliquent de manigancer avec les démons, d’où découlent d’autres préoccupations : L’idolâtrie, la tromperie spirituelle, la probabilité de possession, les préjudices psychologiques, spirituels et physiques, les enseignements immoraux et leurs conséquences.
La Bible nous ordonne de fuir les pratiques occultes. Les médiums et les spirites sont expressément interdits. De telles pratiques ne peuvent jamais être acceptables. La guerre spirituelle est une réalité. Nous avons des ennemis sérieux qui sont extrêmement ingénieux et malveillants. La Bible met en garde contre un démon personnel et des myriades de démons qui doivent être considérés comme des ennemis très rusés. Satan et ses hordes sont actifs dans les affaires de la planète Terre. En fait, le monde entier est l’emprise de la puissance du Malin, et ses forces sont derrière toutes les participations occultes, l’idolâtrie et les fausses religions.
Toutes les manifestations surnaturelles doivent être testées par la Parole de Dieu. Les tactiques du diable incluent de se faire passer pour un « ange de lumière » et un serviteur de la justice. Les faux enseignants et les faux prophètes sont reliés à de mauvais esprits et il s’agit de « doctrines de démons ». Les démons opèrent à travers les gens en leur donnant des habilités psychiques.
Le côté obscur de l’Halloween
Halloween est pour beaucoup une implication de « croisements » dans laquelle des jeux innocents peuvent conduire à un sérieux enchevêtrement avec de vraies sorcières, des néo-païens, des adeptes du Nouvel Âge, et d’autres occultistes. Un passe-temps commun est l’utilisation d’une planche Ouija pour tenter de communiquer avec des fantômes ou des esprits que l’on croit être dans les environs. Cela peut conduire à de sérieuses conséquences, y compris la possession par des démons. Les démons ont un vif intérêt dans l’Halloween, parce que l’Halloween supporte l’occulte et offre également de nouvelles possibilités inattendues pour contrôler et influencer les gens.
Les formes d’occultismes peuvent inclure les médiums, les channeleurs, les clairvoyants, les psychistes, les spirites, les devins, les mystiques, les gourous, les chamans, des chercheurs psychiques, les yogis, les guérisseurs psychiques et holistiques, les voyages astrals, l’astrologie, le mysticisme, le Ouija, les cartes du Tarot, le contact avec les morts, les OVNIs, et des milliers d’autres pratiques qui défient presque les livres et les films d’Harry Potter et qui peuvent entraîner des enfants innocents dans l’occulte.
L’occultisme comprend également le Satanisme, la Kabbale, Le Gnosticisme, la théosophie, la sorcellerie et de nombreuses formes de magies sérieuses. Ceci comprend également des activités visant l’acquisition des choses dites « cachées » et qui sont expressément interdites par Dieu dans la Bible.
Votre protection
L’intelligence seule est insuffisante.
« … ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. » (Mathieu 24:24) Ceci est un autre exemple de la nécessité de comprendre vraiment l’Armure de Dieu telle que décrite dans Éphésiens 6:10-20.
Source Traduit par PLEINSFEUX.ORG
dimanche 26 octobre 2014
Comment distinguer entre un vrai ministère prophétique et un faux ? - Henry Viaud
Une liste de dix signes de l'esprit de prophétie selon la Parole de Dieu.
Parties (1)
2ieme partie
Parties (1)
2ieme partie
Les Sept Mille Fidèles - David Wilkerson
Par David Wilkerson
Elie savait que les masses avaient le cœur partagé. Elles voulaient une mesure de Dieu, tout en gardant l'esprit du monde. Elie les confronta, et leur dit : "Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l'Eternel est Dieu, allez après lui ; si c'est Baal, allez après lui !" (1 Rois 18 :21).
Avez-vous clairement pris votre décision de vous engager pour Jésus ? Peut-être craignez-vous de couper les ponts avec ceux que vous fréquentiez auparavant ? Vous voulez Christ, mais vous voulez aussi garder quelque chose de votre ancienne vie. Je vous le dis, cela ne marche pas ! Cela ne servira qu'à vous faire aspirer à nouveau par votre passé. Vous ne pourrez jamais témoigner à des pécheurs, si vous buvez vos liqueurs fortes avec eux, ou si vous riez en écoutant leurs histoires sales !
Paul nous a avertis : "C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai" (2 Cor. 6 :17). Il faut donc que vous commenciez par vous engager fermement, en déclarant : "Je me moque de ce que les autres vont dire ou faire ! J'appartiens au Seigneur ! Je refuse de céder à l'esprit impie de ce monde !"
Une volonté de vous identifier aux pauvres.
La tendance de notre société est de vouloir s'associer aux riches et aux gens qui réussissent. A l'inverse, cherchez à vous associer à ceux qui souffrent.
Comme Abdias, il se peut que vous ayez atteint une position sociale élevée. Cet homme de Dieu était un haut fonctionnaire dans la maison de Jézabel. Mais il était déterminé à ne craindre que le Seigneur. Il a prouvé que son cœur était avec ceux qui souffraient, en prenant soin de ces 100 prophètes misérables et souffrants.
Je bénis le Seigneur pour tous les Chrétiens qui ont réussi socialement. Notre ministère est béni par les dons généreux de ceux qui ont réussi financièrement, mais qui aiment aussi s'identifier avec les besoins des pauvres. Pourtant, je vous pose une question : "Pouvez-vous vous identifier avec le verset suivant ?" : "Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu" (1 Cor. 1 :27-29).
Il n'y a pas beaucoup de riches dans l'Eglise de Jésus-Christ. Le Seigneur Lui-même a dit : "Qu'il est difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu !" (Luc 18 :24). Pourquoi ? Parce que trop peu de riches acceptent de s'identifier aux méprisés de ce monde, que Dieu a appelés et élus.
Je pense à certains visiteurs riches, qui ont apprécié nos cultes de louange dans notre église de Times Square, mais qui ne voulaient pas que leurs amis sachent qu'ils étaient venus chez nous. Il y a trop de pauvres dans nos réunions, trop de races différentes, trop de choses inattendues ! Finalement, ces personnes ont préféré se fixer dans une église socialement plus reconnue.
Je pense aussi à cette chère sœur qui distribue des traités d'évangélisation non loin de nos bureaux. Elle parle un mauvais Anglais, et elle ne s'habille pas à la dernière mode. Quand je l'ai rencontrée récemment dans la rue, le Seigneur m'a poussé à lui donner une petite offrande. Mais quand elle vit l'argent dans ma main, elle sourit et me dit : "Oh, non ! J'apporterai ma dîme demain !" Elle pensait que je lui rappelais qu'elle devait payer sa dîme !
Tout en faisant le travail du Seigneur, elle pensait qu'elle devait se rendre à l'église pour payer sa dîme ! Elle ajouta rapidement : "Pasteur, le Seigneur m'a gardée !" Elle fait partie du reste fidèle, mais elle ne le sait sans doute même pas.
J'ai entendu certains visiteurs bien habillés faire cette remarque : "Cette femme donne une mauvaise image de l'église. Elle est mal habillée, et elle sait à peine parler l'Anglais". Je leur ai dit : "Si vous voulez faire partie du faible reste fidèle, vous feriez mieux d'accepter la compagnie de cette femme ici sur la terre ! Autrement, Jésus vous dit que vous ne pourrez pas être avec elle dans la gloire. Elle brille déjà comme une étoile ici-bas !"
Une ferme espérance.
Les 7000 fidèles de l'époque d'Elie ont tout enduré, parce qu'ils espéraient la venue d'un jour de délivrance. De même, aujourd'hui, l'espérance bénie de l'Eglise est le prochain retour de Jésus. Il suffira d'une seule sonnerie de trompette pour que cessent toutes les œuvres impies. Le Seigneur mettra définitivement fin à tous ces meurtres de bébés, à toutes ces perversions étalées sans vergogne, à tous ces génocides ethniques.
Bien entendu, nous devons évangéliser, exercer notre ministère, et travailler pendant qu'il fait encore jour. Mais, en même temps, nous devons vivre dans l'espérance du retour de Jésus, notre Roi. Il vient instaurer un nouveau monde, qu'Il dirigera depuis Son trône éternel.
Vous reconnaissez-vous dans ces trois caractéristiques ? Dans l'affirmative, vous faites partie du faible reste fidèle ! Et Dieu est fier de vous ! "En voilà un qui m'a donné tout son cœur ! Il a les yeux fixés sur moi ! Et il m'appartient totalement !"
Référence: Message donné en 2001 à Times Square Church, New York, Etats-Unis
Source: sentinellenehemie
Dans la caverne, un prophète de Dieu est assis, solitaire. Cet homme de Dieu est parvenu à un âge avancé. Il a probablement plus de 80 ans. Il se sent tout seul. Il a perdu tout espoir en la société.
Quelque quarante jours auparavant, ce prophète a supplié Dieu de le faire mourir. Voici ce qu'il avait dû dire au Seigneur : "Cette nation est allée trop loin. L'Eglise est tellement rétrograde qu'il n'y a plus aucun espoir. Tous les conducteurs ne sont que des marionnettes entre les mains du diable. Aucun réveil n'est plus possible. Il n'y a plus d'espoir. Seigneur, j'en ai assez ! Je T'en prie, prends ma vie !" (Voir 1 Rois 19 :4).
Qui était ce prophète ? C'était le grand Elie. C'est après avoir remporté la plus grande victoire de sa vie qu'il avait atteint un tel état de désespoir.
Vous vous rappelez cette histoire. Sur le Mont Carmel, Elie avait confronté les 850 faux prophètes, pour prouver publiquement à qui Dieu allait répondre. C'était une question de vie ou de mort. 450 de ces faux prophètes servaient le dieu païen Baal. Et les 400 autres servaient les idoles introduites par la méchante reine Jézabel. Les prophètes de Baal avaient pratiqué leurs rites démoniaques, dansant, criant, et s'efforçant de réveiller leur dieu. A la fin de leurs invocations frénétiques, ces prophètes saignaient à profusion, complètement épuisés.
C'est alors que s'avança Elie. Il invoqua simplement le Seigneur, et aussitôt un feu surnaturel tomba du ciel. Cette flamme dévorante consuma à la fois le sacrifice offert par le prophète, et les douze cruches d'eau qu'il avait fait verser tout autour. Le feu consuma même les pierres de l'autel.
Quelle magnifique manifestation de la toute-puissance de Dieu ! En voyant cela, les faux prophètes se mirent à trembler. Et tous les Israélites rétrogrades présents tombèrent à genoux et crièrent : "C'est l'Eternel qui est Dieu ! C'est l'Eternel qui est Dieu !" (18 :39).
Elie égorgea ensuite tous ces 850 faux prophètes ! Un réveil soudain avait éclaté en Israël ! Le réveil pour lequel Elie avait prié était enfin venu. Il a dû penser : "C'est l'heure du Seigneur ! Voilà le début du réveil pour lequel je prêche depuis si longtemps !"
Elie était survolté ! Il courut devant le char d'Achab pendant près de quarante kilomètres, jusqu'à Jizréel, la capitale. Il devait penser à une foule de choses exaltantes : "Qui peut résister à ce que Dieu a fait aujourd'hui ? Le gouvernement sensuel et impie de cette nation doit être balayé ! Et Jézabel aussi ! Elle doit sans doute être en train de fuir vers sa cité de Sidon en ce moment même ! Elle a certainement entendu parler du feu tombé du ciel, et elle veut sûrement échapper au jugement du Saint-Esprit ! C'est sans doute le plus grand moment de toute l'histoire d'Israël !"
Elie était convaincu que le peuple allait à présent l'écouter. Je crois qu'il était déterminé à se rendre immédiatement au Temple abandonné, et à restaurer le vrai culte divin à Jizréel.
Mais, avant même qu'il parvienne à Jizréel, il fut abordé par un messager de la reine Jézabel. La reine lui faisait dire ceci : "Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si demain, à cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de chacun d'eux !" (19 :2). Ce qu'elle voulait dire était simple : "Prophète, tu n'as plus qu'un jour à vivre, avant que je te fasse égorger de la même manière que tu as égorgé mes prêtres !"
Moins de vingt-quatre heures après son incroyable victoire du Mont Carmel, Elie s'enfuit dans le désert, et il s'assit en tremblant sous un genêt. Dans son esprit, tout était perdu. Tous ses espoirs de réveil s'étaient évanouis en moins d'une journée !
Quarante jours plus tard, nous voyons Elie entrer dans une caverne pour y passer la nuit, tout seul. Le terme hébreu traduit par "passer la nuit" signifie aussi "s'arrêter, séjourner". Il implique aussi l'idée de plainte et d'amertume. Apparemment, Elie avait décidé que tout était fini. Si le feu miraculeux du ciel ne pouvait pas ramener au Seigneur un peuple rétrograde, rien ne pourrait le ramener !
Ensuite, la Bible nous dit ceci : "Et voici, la parole de l'Eternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu ici, Elie ?" (verset 9). En quelque sorte, Dieu lui disait : "Qu'est-ce qui te tracasse, Elie ? Pourquoi une telle attitude ? De quoi te plains-tu ?"
Alors, le prophète commença à décharger son cœur lourd devant le Seigneur : "J'ai déployé mon zèle pour l'Eternel, le Dieu des armées ; car les enfants d'Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l'épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie" (verset 10).
Ce que disait Elie était en grande partie vrai. Le peuple de Dieu était dans une triste condition spirituelle. La méchanceté abondait en Israël. Les vrais prophètes étaient calomniés, et l'on se moquait de leurs paroles. Pourtant, malgré tout cela, Elie était resté fidèle. Il était entièrement consacré à la cause de Dieu, et priait avec ferveur pour un réveil. Mais il avait tort de penser qu'il était le seul à porter le fardeau du Seigneur !
Je ne crois pas que c'était par orgueil qu'Elie avait dit, en fait : "Dans toute cette nation, je suis le seul prédicateur à haïr encore le péché et à craindre Dieu !" Je crois tout simplement qu'Elie était accablé par sa solitude. Je crois qu'il avait fini par dire à Dieu : "Seigneur, si d'autres sont aussi zélés que moi pour toi, où sont-ils donc ? Je ne vois personne dénoncer le péché comme je le fais !"
En fait, les Chrétiens qui prient beaucoup sont souvent très seuls. Il y en a peu qui aiment la fréquentation de leurs semblables. Pourquoi ? Parce que tous ceux qui luttent avec le Seigneur dans la prière partagent le fardeau de Son cœur. Ils voient ce que Dieu voit. Ils sont capables de discerner le véritable état spirituel du peuple de Dieu. Ils sont accablés de voir toutes ces manifestations charnelles et insensées dans la Maison de Dieu. Cela les pousse à tomber à genoux et à prier comme priait Elie, le cœur brisé et angoissé.
Si vous êtes un homme ou une femme de prière, il vous est probablement arrivé de vous sentir seul, comme Elie. Peut-être vous lamentez-vous aussi sur votre nation. Peut-être gémissez-vous en voyant les flots de sang que l'Amérique a versés en pratiquant l'avortement. Peut-être, comme Amos, avez-vous crié : "Seigneur, que jamais je n'éprouve un sentiment de satisfaction, devant tous les liens qui enserrent Ton Eglise !" Peut-être vous demandez-vous, comme Elie : "Où sont les vrais hommes de Dieu, et les vrais pasteurs au cœur brisé et contrit ? Où sont ceux qui croient encore en la nécessité de se sanctifier, au lieu de se livrer à toutes ces pratiques charnelles ? J'ai l'impression d'être un fanatique complètement à côté de la plaque ! Je T'en prie, Seigneur, fais-moi rencontrer des Chrétiens qui voient les choses comme je les vois !"
Pensez à présent à Elie, tout seul dans sa caverne. Il devait se sentir complètement submergé par son sentiment de solitude. Soudain, il entendit une petite voix douce lui dire : "Que fais-tu ici, Elie ?" (1 Rois 19 :13). Elie répondit au Seigneur : "… Je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie" (verset 14).
Cette fois, Dieu lui répondit : "Tu n'es pas seul, Elie ! Tu vas bientôt rencontrer Hazaël, mon serviteur, et tu l'oindras comme roi de Syrie. Et tu rencontreras aussi mon serviteur Jéhu, que tu oindras roi sur Israël. Tu rencontreras aussi le jeune prophète Elisée, qui entrera à ton service".
Dieu dit aussi à Elie : "Je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n'ont point fléchi les genoux devant Baal, et dont la bouche ne l'a point baisé" (verset 18). En fait, Dieu disait à Elie : "Elie, je connais 7.000 hommes et femmes, qui sont cachés, et qui n'ont pas laissé entrer dans leur cœur l'esprit de ce monde. Ils sont demeurés dans mon Esprit et ils croissent en Lui. Et ils partagent le même fardeau que toi !"
Parmi ces 7.000, il y avait 100 véritables prophètes, qu'un homme de Dieu, Abdias, avait cachés dans des cavernes. Abdias était un fonctionnaire de haut rang, qui servait à la cour du méchant Roi Achab. Il avait caché les cent prophètes dans deux cavernes, cinquante par caverne, et il les nourrissait avec du pain et de l'eau.
Manifestement, Elie devait connaître l'existence de ces hommes pieux. Il devait aussi connaître Michée, ce prophète de Dieu qui avait été emprisonné par Achab, parce qu'il lui prophétisait des choses dures (voir 22 :8). Malgré le fait qu'il connaissait tous ces hommes, Elie était pourtant submergé par son sentiment de solitude, comme il le prouve par le cri de son cœur.
Ces 7000 fidèles représentent le "reste saint" que Dieu prépare aujourd'hui, avant le chaos qui s'approche.
Dans notre génération, Dieu possède aussi un reste fidèle, qui ne s'est pas incliné devant les idoles de notre époque. Pour pouvoir pleinement comprendre ce concept de "reste", nous devons étudier ce qui se passait en Israël au temps d'Elie.
Le culte de Baal remonte à l'époque de la Tour de Babel, sous le règne de Nemrod. Cet homme impie avait déclaré : "Faisons-nous un nom !" (Genèse 11 :4). C'est ainsi que Babel commença à construire un monument à la gloire de la réussite humaine. Au sommet, il y avait un observatoire, où les astrologues pouvaient suivre les corps célestes. Ces hommes fiers s'efforçaient littéralement "d'atteindre les étoiles".
A l'époque d'Elie, le dieu Baal promettait à ses adorateurs le succès, la réputation et la prospérité. Ceux qui embrassaient les pieds de l'idole recherchaient un plein accomplissement dans tous les domaines du matérialisme et de la sensualité. Qui étaient ces adorateurs de Baal ? Des membres du peuple élu de Dieu, d'anciens adorateurs de Yaweh qui avaient rétrogradé. Comme moi, vous pouvez vous demander comment le peuple de Dieu avait pu être attiré dans une idolâtrie aussi manifeste.
Tout d'abord, Dieu avait déjà jugé ces gens, parce qu'ils convoitaient la prospérité. Ils avaient dû s'enfuir en Egypte, où ils avaient été confrontés à la pauvreté, à la faim et à la misère. C'est là qu'ils avaient remarqué que les adorateurs de Baal étaient bénis matériellement.
Ils se sont donc dit : "Nous avions une abondance de nourriture à Jérusalem, quand nous servions nos idoles. Nous étions bénis et nous avions du succès, nous n'avions aucune souffrance. Mais, depuis que nous avons cessé d'adorer ces idoles, nous n'avons rencontré que des difficultés. Recommençons donc à leur offrir de l'encens, et à présenter des offrandes à la Reine du Ciel ! Peut-être obtiendrons-nous à nouveau tout ce que nous désirons !" (Voir Jérémie 44 :16-19).
Le peuple de Dieu était tombé sous la séduction d'un puissant "Evangile de la prospérité". Il avait été saisi par un esprit de convoitise et de cupidité. Les Israélites ne pensaient qu'à obtenir des richesses et à être reconnus.
Bien entendu, il n'y a aucun mal à avoir du succès, si vous agissez conformément à la volonté de Dieu, si vous restez attachés à Christ, et si vous donnez avec générosité, en obéissant à Sa volonté. Mais il y avait en Israël un mélange impur : les gens servaient l'Eternel, parce qu'ils craignaient Ses jugements, mais ils convoitaient aussi les biens matériels.
Aujourd'hui encore, nous voyons que ce même esprit de Baal saisit toute notre nation. A Wall Street, au fronton de la Bourse Américaine, nous pouvons voir l'image de ce dieu païen. Il s'agit de la statue en bronze d'un taureau imposant, censé représenter le marché boursier. On recherche une prospérité toujours plus grande, de grandes richesses, la gloire et la réussite humaine. Voilà les dieux devant lesquels notre nation s'incline !
Réfléchissez à cela : on considère qu'un homme a réussi s'il est parvenu à amasser des millions. Il peut alors posséder assez d'argent pour vivre à l'aise pendant tout le reste de son existence. Cela lui a peut-être même permis d'acquérir une certaine reconnaissance personnelle. Je vous le dis, peu importe si son ménage se brise, s'il sort avec des prostituées, ou s'il ruine des innocents dans sa recherche de gloire, de puissance et de richesse. On continuera à juger qu'il a réussi, selon les critères de notre monde.
Quelle conception fausse et pervertie de la réussite ! Pourtant, les multitudes ont soif d'une telle réussite. Dans toute notre nation, résonne cette question, qui traduit cette soif de richesses : "Qui veut devenir millionnaire ?"
Cette conception pervertie de la réussite s'est introduite dans l'Eglise.
Ce même esprit séducteur de Baal est à l'œuvre dans toutes sortes d'églises en Amérique. Des multitudes de Chrétiens sont motivés par le désir ardent de la réussite. Ils sont poussés à adopter un style de vie luxueux, tout en s'enfonçant dans des abîmes de dettes.
Cet esprit a fait adopter dans l'Eglise les mêmes critères de réussite que dans le monde. Récemment, un mouvement pentecôtiste canadien a organisé un séminaire pour "pasteurs qui ont réussi". Il était précisé que seuls pouvaient s'inscrire les pasteurs d'églises d'au moins mille membres ! Apparemment, c'était le nombre qui était leur seul critère de réussite !
J'ai observé quelque chose de semblable quand j'ai commencé à travailler avec les gangs et les drogués de New York. On m'avait présenté à un évangéliste célèbre, qui conduisait une croisade dans une église locale. Une phrase de cet homme m'avait choqué. Il m'avait dit : "Si tu n'y arrives pas avant d'avoir cinquante ans, tu ne décrocheras jamais le gros lot ! Il me reste cinq ans pour atteindre mon but. En ce moment, je travaille à une série télévisée qui représente peut-être ma dernière chance d'atteindre mon objectif !"
J'avais été abasourdi. Que voulait dire cet homme en me parlant "d'y arriver" ? Recherchait-il la notoriété et la gloire ? Pour moi, "y arriver" signifiait plutôt "avoir assez d'argent pour payer mes factures d'électricité au Centre de Teen Challenge". Cela pouvait aussi signifier "trouver un nouveau drogué qui accepte que Jésus le délivre".
Nous mesurons trop souvent la réussite d'un ministère au nombre de membres de son église, ou à la taille de son budget. Si vous demandez à un Chrétien de vous dire de quelle manière Dieu l'a béni, il vous dira sans doute : "Le Seigneur m'a donné une nouvelle voiture, une belle maison, un bon salaire". Pourtant, à une autre époque, ce même Chrétien aurait pu vous dire : "Dieu m'a béni en me donnant un fardeau pour la prière, et une nouvelle vision des âmes perdues. Il m'a donné une nouvelle soif pour Lui !"
Voici ce que Jésus dit à propose de ceux qui deviennent tièdes : "D'autres reçoivent la semence parmi les épines ; ce sont ceux qui entendent la parole, mais en qui les soucis du siècle, la séduction des richesses et l'invasion des autres convoitises, étouffent la parole, et la rendent infructueuse" (Marc 4 :18-19). En un mot, tout ce qui nous empêche de bien marcher avec Jésus est un péché. Si nous laissons un désir impie dominer notre cœur, un besoin de réussite, d'argent ou de reconnaissance, cela nous conduira à nous incliner devant Baal. Nos yeux spirituels deviendront aveugles, et nous perdrons notre zèle pour Jésus.
En Israël, les temples de Baal étaient bondés.
Les Israélites remplissaient les églises de Baal, à la recherche du succès et de la prospérité. Bien vite, cette Eglise rétrograde fut gagnée par une corruption innommable. C'est ce que dit le Seigneur à Elie, en parlant avec fierté de ces sept mille qui ne s'étaient pas inclinés devant Baal : "Je me suis réservé 7.000 saints justes ! Ils ont résisté à toute convoitise pour la gloire et le succès ! Ils m'appartiennent totalement !"
Nous devons être reconnaissants à Dieu pour tous les grands héros de la foi : les prophètes zélés comme Elie, les lutteurs dans la prière comme Daniel, les hauts fonctionnaires puissamment utilisés comme Abdias, et tous ceux qui ont accompli de grands exploits, comme David et Déborah. Je crois que nous devons étudier leurs exemples, pour discerner les secrets d'une vie agréable à Dieu.
Pourtant, combien de Chrétiens cherchent réellement à imiter ces 7.000 serviteurs de Dieu anonymes, qui ont refusé de s'incliner devant Baal ? De tels hommes et femmes de foi inconnus sont rares ! En vérité, je crois que le reste fidèle que Dieu S'est réservé n'est pas aussi important que nous pourrions le penser. La Bible dit très clairement qu'au sein de chaque génération impie, seul un faible reste demeure fidèle. En outre, dans les jours qui viennent, qui seront des jours de chaos, l'Eglise verra de nombreux Chrétiens tomber dans l'apostasie.
Paul a écrit : "De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l'élection de la grâce" (Romains 11 :5). Jésus Lui-même a dit : "Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent" (Matthieu 7 :13-14).
Voyez-vous, ce ne sont pas seulement les prières d'Elie qui ont fait tomber le feu du ciel. Ce furent aussi les cris de ces 7.000 fidèles anonymes, qui aimaient Dieu et qui priaient. Ils se réunissaient en cachette, et priaient dans les champs. Certains servaient peut-être dans la maison d'Achab, inconnus de tous sauf du Seigneur. Ils sont restés fidèles à l'appel qu'ils avaient reçu : intercéder. Et Dieu les a entendus.
Quels sont les critères de la réussite, du point de vue de Dieu ?
Pour Dieu, le succès n'est rien d'autre que la fidélité complète de ceux qui Le servent. De tels serviteurs ne cherchent pas à "y arriver". Ils ne désirent aucune sécurité terrestre. Leur seul désir est de connaître leur Seigneur et Le servir.
Pensez à ces cent prophètes cachés par Abdias. Ils ont vécu cachés dans des cavernes pendant au moins trois ans et demi, tout au long d'une terrible famine. Ces hommes n'avaient aucun ministère public. Ils vivaient complètement cachés, oubliés par la plupart des gens. Ils n'ont même pas pu partager la victoire d'Elie sur le Mont Carmel. Le monde aurait certainement considéré que ces hommes étaient des ratés, des gens insignifiants qui n'avaient rien accompli de sérieux.
Pourtant, le Seigneur avait accordé à ces fidèles serviteurs un don précieux : le temps ! Ils ont eu des jours, des semaines, et même des années pour prier, étudier, croître, et servir le Seigneur. Voyez-vous, Dieu les préparait pour le jour où Il allait les libérer pour exercer un ministère en faveur de Son peuple. En vérité, ce sont ces hommes qui allaient s'occuper de tous ceux qui devaient revenir à Dieu grâce au ministère d'Elie.
Il y a des années, le Seigneur m'avait aussi accordé ce don béni du temps disponible. Avant de devenir pasteur, je pouvais aller dans les bois, et prêcher aux oiseaux et aux arbres. Je n'avais ni programmes, ni plans, ni rêves. Je n'avais qu'un seul désir : connaître le cœur de Dieu. Je priais donc chaque jour, cherchant et servant le Seigneur. Et j'annotais ma Bible d'un bout à l'autre.
Plus tard, en tant que jeune pasteur maigre et inexpérimenté, je dus m'occuper d'une petite assemblée dans une petite ville de la Pennsylvanie. Nous avions nos réunions dans un bâtiment indéfinissable dont le toit était en papier goudronné. Notre assemblée était surtout composée de fermiers et de mineurs de charbon. J'étais complètement inconnu. Grâce à l'exemple de mon père et de mon grand-père, qui savaient prier, Dieu avait déjà fait de moi un homme de prière. Aujourd'hui, je peux dire honnêtement que toutes les bénédictions que j'ai reçues sont dues à ces précieux moments passés avec le Seigneur, tôt le matin.
J'étais caché. Personne ne me voyait. Mais Dieu connaissait mon adresse ! J'utilisais mon temps avec sagesse. Aujourd'hui, j'exhorte tous les jeunes pasteurs à faire de même. J'entends souvent des jeunes pasteurs, dans tout le pays, qui sont désespérés parce qu'ils ne peuvent pas trouver une place pour exercer leur ministère. Voici ce que je leur conseille : "Cessez de chercher une place pour exercer votre ministère ! Passez plutôt votre temps à chercher Dieu. Il sait où Il peut vous trouver ! Il vous convoquera Lui-même quand Il verra que vous êtes prêt ! Oubliez ce que font les autres. Ils peuvent vous sembler faire beaucoup plus de grandes choses que vous. Mais, en vérité, votre plus grand ministère, c'est la prière. Efforcez-vous d'avoir du succès devant le trône de Dieu ! Si vous servez le Seigneur, et si vous priez pour les autres, Dieu considèrera que vous remplissez bien votre ministère. Tout véritable ministère est fondé sur la prière".
Sachez si vous faites partie de ces 7000 qui n'ont pas plié le genou devant Baal !
Dans toute la Bible, nous savons que le nombre 7 est associé au plan éternel de Dieu. Je crois donc que ce chiffre, 7.000, révélé par le Seigneur à Elie, concerne tous ceux qui font partie de Son reste fidèle. Le peuple que Dieu Se réserve peut représenter aussi 7 millions ou 70 millions de personnes. Ce qui importe pour le Seigneur, c'est qu'ils Lui soient entièrement consacrés.
Quelles sont donc les caractéristiques de ce reste fidèle ? En voici trois bien précises :
Un engagement ferme à rester attaché au Seigneur.
Tout Chrétien qui appartient au reste fidèle est absolument décidé à nager à contre-courant, au milieu de ce monde corrompu.
Les 7.000 fidèles de l'époque d'Elie sont restés fidèles, malgré la grande apostasie d'Israël. Leur société était avide de sensualité. Même leurs amis et les membres de leurs familles s'étaient tournés vers l'idolâtrie. Pourtant, en dépit de la puissante séduction qui les environnait, ces 7.000 ont pu résister à ce courant. Ils ont subi la honte, les privations et la persécution. Ils n'avaient pas de Bible. Ils n'entendaient pas de prédications. Ils n'avaient pas de communion fraternelle autour d'eux. En vérité, plus leur société s'avilissait, et plus ils devenaient justes.
Quelque quarante jours auparavant, ce prophète a supplié Dieu de le faire mourir. Voici ce qu'il avait dû dire au Seigneur : "Cette nation est allée trop loin. L'Eglise est tellement rétrograde qu'il n'y a plus aucun espoir. Tous les conducteurs ne sont que des marionnettes entre les mains du diable. Aucun réveil n'est plus possible. Il n'y a plus d'espoir. Seigneur, j'en ai assez ! Je T'en prie, prends ma vie !" (Voir 1 Rois 19 :4).
Qui était ce prophète ? C'était le grand Elie. C'est après avoir remporté la plus grande victoire de sa vie qu'il avait atteint un tel état de désespoir.
Vous vous rappelez cette histoire. Sur le Mont Carmel, Elie avait confronté les 850 faux prophètes, pour prouver publiquement à qui Dieu allait répondre. C'était une question de vie ou de mort. 450 de ces faux prophètes servaient le dieu païen Baal. Et les 400 autres servaient les idoles introduites par la méchante reine Jézabel. Les prophètes de Baal avaient pratiqué leurs rites démoniaques, dansant, criant, et s'efforçant de réveiller leur dieu. A la fin de leurs invocations frénétiques, ces prophètes saignaient à profusion, complètement épuisés.
C'est alors que s'avança Elie. Il invoqua simplement le Seigneur, et aussitôt un feu surnaturel tomba du ciel. Cette flamme dévorante consuma à la fois le sacrifice offert par le prophète, et les douze cruches d'eau qu'il avait fait verser tout autour. Le feu consuma même les pierres de l'autel.
Quelle magnifique manifestation de la toute-puissance de Dieu ! En voyant cela, les faux prophètes se mirent à trembler. Et tous les Israélites rétrogrades présents tombèrent à genoux et crièrent : "C'est l'Eternel qui est Dieu ! C'est l'Eternel qui est Dieu !" (18 :39).
Elie égorgea ensuite tous ces 850 faux prophètes ! Un réveil soudain avait éclaté en Israël ! Le réveil pour lequel Elie avait prié était enfin venu. Il a dû penser : "C'est l'heure du Seigneur ! Voilà le début du réveil pour lequel je prêche depuis si longtemps !"
Elie était survolté ! Il courut devant le char d'Achab pendant près de quarante kilomètres, jusqu'à Jizréel, la capitale. Il devait penser à une foule de choses exaltantes : "Qui peut résister à ce que Dieu a fait aujourd'hui ? Le gouvernement sensuel et impie de cette nation doit être balayé ! Et Jézabel aussi ! Elle doit sans doute être en train de fuir vers sa cité de Sidon en ce moment même ! Elle a certainement entendu parler du feu tombé du ciel, et elle veut sûrement échapper au jugement du Saint-Esprit ! C'est sans doute le plus grand moment de toute l'histoire d'Israël !"
Elie était convaincu que le peuple allait à présent l'écouter. Je crois qu'il était déterminé à se rendre immédiatement au Temple abandonné, et à restaurer le vrai culte divin à Jizréel.
Mais, avant même qu'il parvienne à Jizréel, il fut abordé par un messager de la reine Jézabel. La reine lui faisait dire ceci : "Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si demain, à cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de chacun d'eux !" (19 :2). Ce qu'elle voulait dire était simple : "Prophète, tu n'as plus qu'un jour à vivre, avant que je te fasse égorger de la même manière que tu as égorgé mes prêtres !"
Moins de vingt-quatre heures après son incroyable victoire du Mont Carmel, Elie s'enfuit dans le désert, et il s'assit en tremblant sous un genêt. Dans son esprit, tout était perdu. Tous ses espoirs de réveil s'étaient évanouis en moins d'une journée !
Quarante jours plus tard, nous voyons Elie entrer dans une caverne pour y passer la nuit, tout seul. Le terme hébreu traduit par "passer la nuit" signifie aussi "s'arrêter, séjourner". Il implique aussi l'idée de plainte et d'amertume. Apparemment, Elie avait décidé que tout était fini. Si le feu miraculeux du ciel ne pouvait pas ramener au Seigneur un peuple rétrograde, rien ne pourrait le ramener !
Ensuite, la Bible nous dit ceci : "Et voici, la parole de l'Eternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu ici, Elie ?" (verset 9). En quelque sorte, Dieu lui disait : "Qu'est-ce qui te tracasse, Elie ? Pourquoi une telle attitude ? De quoi te plains-tu ?"
Alors, le prophète commença à décharger son cœur lourd devant le Seigneur : "J'ai déployé mon zèle pour l'Eternel, le Dieu des armées ; car les enfants d'Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l'épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie" (verset 10).
Ce que disait Elie était en grande partie vrai. Le peuple de Dieu était dans une triste condition spirituelle. La méchanceté abondait en Israël. Les vrais prophètes étaient calomniés, et l'on se moquait de leurs paroles. Pourtant, malgré tout cela, Elie était resté fidèle. Il était entièrement consacré à la cause de Dieu, et priait avec ferveur pour un réveil. Mais il avait tort de penser qu'il était le seul à porter le fardeau du Seigneur !
Je ne crois pas que c'était par orgueil qu'Elie avait dit, en fait : "Dans toute cette nation, je suis le seul prédicateur à haïr encore le péché et à craindre Dieu !" Je crois tout simplement qu'Elie était accablé par sa solitude. Je crois qu'il avait fini par dire à Dieu : "Seigneur, si d'autres sont aussi zélés que moi pour toi, où sont-ils donc ? Je ne vois personne dénoncer le péché comme je le fais !"
En fait, les Chrétiens qui prient beaucoup sont souvent très seuls. Il y en a peu qui aiment la fréquentation de leurs semblables. Pourquoi ? Parce que tous ceux qui luttent avec le Seigneur dans la prière partagent le fardeau de Son cœur. Ils voient ce que Dieu voit. Ils sont capables de discerner le véritable état spirituel du peuple de Dieu. Ils sont accablés de voir toutes ces manifestations charnelles et insensées dans la Maison de Dieu. Cela les pousse à tomber à genoux et à prier comme priait Elie, le cœur brisé et angoissé.
Si vous êtes un homme ou une femme de prière, il vous est probablement arrivé de vous sentir seul, comme Elie. Peut-être vous lamentez-vous aussi sur votre nation. Peut-être gémissez-vous en voyant les flots de sang que l'Amérique a versés en pratiquant l'avortement. Peut-être, comme Amos, avez-vous crié : "Seigneur, que jamais je n'éprouve un sentiment de satisfaction, devant tous les liens qui enserrent Ton Eglise !" Peut-être vous demandez-vous, comme Elie : "Où sont les vrais hommes de Dieu, et les vrais pasteurs au cœur brisé et contrit ? Où sont ceux qui croient encore en la nécessité de se sanctifier, au lieu de se livrer à toutes ces pratiques charnelles ? J'ai l'impression d'être un fanatique complètement à côté de la plaque ! Je T'en prie, Seigneur, fais-moi rencontrer des Chrétiens qui voient les choses comme je les vois !"
Pensez à présent à Elie, tout seul dans sa caverne. Il devait se sentir complètement submergé par son sentiment de solitude. Soudain, il entendit une petite voix douce lui dire : "Que fais-tu ici, Elie ?" (1 Rois 19 :13). Elie répondit au Seigneur : "… Je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie" (verset 14).
Cette fois, Dieu lui répondit : "Tu n'es pas seul, Elie ! Tu vas bientôt rencontrer Hazaël, mon serviteur, et tu l'oindras comme roi de Syrie. Et tu rencontreras aussi mon serviteur Jéhu, que tu oindras roi sur Israël. Tu rencontreras aussi le jeune prophète Elisée, qui entrera à ton service".
Dieu dit aussi à Elie : "Je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n'ont point fléchi les genoux devant Baal, et dont la bouche ne l'a point baisé" (verset 18). En fait, Dieu disait à Elie : "Elie, je connais 7.000 hommes et femmes, qui sont cachés, et qui n'ont pas laissé entrer dans leur cœur l'esprit de ce monde. Ils sont demeurés dans mon Esprit et ils croissent en Lui. Et ils partagent le même fardeau que toi !"
Parmi ces 7.000, il y avait 100 véritables prophètes, qu'un homme de Dieu, Abdias, avait cachés dans des cavernes. Abdias était un fonctionnaire de haut rang, qui servait à la cour du méchant Roi Achab. Il avait caché les cent prophètes dans deux cavernes, cinquante par caverne, et il les nourrissait avec du pain et de l'eau.
Manifestement, Elie devait connaître l'existence de ces hommes pieux. Il devait aussi connaître Michée, ce prophète de Dieu qui avait été emprisonné par Achab, parce qu'il lui prophétisait des choses dures (voir 22 :8). Malgré le fait qu'il connaissait tous ces hommes, Elie était pourtant submergé par son sentiment de solitude, comme il le prouve par le cri de son cœur.
Ces 7000 fidèles représentent le "reste saint" que Dieu prépare aujourd'hui, avant le chaos qui s'approche.
Dans notre génération, Dieu possède aussi un reste fidèle, qui ne s'est pas incliné devant les idoles de notre époque. Pour pouvoir pleinement comprendre ce concept de "reste", nous devons étudier ce qui se passait en Israël au temps d'Elie.
Le culte de Baal remonte à l'époque de la Tour de Babel, sous le règne de Nemrod. Cet homme impie avait déclaré : "Faisons-nous un nom !" (Genèse 11 :4). C'est ainsi que Babel commença à construire un monument à la gloire de la réussite humaine. Au sommet, il y avait un observatoire, où les astrologues pouvaient suivre les corps célestes. Ces hommes fiers s'efforçaient littéralement "d'atteindre les étoiles".
A l'époque d'Elie, le dieu Baal promettait à ses adorateurs le succès, la réputation et la prospérité. Ceux qui embrassaient les pieds de l'idole recherchaient un plein accomplissement dans tous les domaines du matérialisme et de la sensualité. Qui étaient ces adorateurs de Baal ? Des membres du peuple élu de Dieu, d'anciens adorateurs de Yaweh qui avaient rétrogradé. Comme moi, vous pouvez vous demander comment le peuple de Dieu avait pu être attiré dans une idolâtrie aussi manifeste.
Tout d'abord, Dieu avait déjà jugé ces gens, parce qu'ils convoitaient la prospérité. Ils avaient dû s'enfuir en Egypte, où ils avaient été confrontés à la pauvreté, à la faim et à la misère. C'est là qu'ils avaient remarqué que les adorateurs de Baal étaient bénis matériellement.
Ils se sont donc dit : "Nous avions une abondance de nourriture à Jérusalem, quand nous servions nos idoles. Nous étions bénis et nous avions du succès, nous n'avions aucune souffrance. Mais, depuis que nous avons cessé d'adorer ces idoles, nous n'avons rencontré que des difficultés. Recommençons donc à leur offrir de l'encens, et à présenter des offrandes à la Reine du Ciel ! Peut-être obtiendrons-nous à nouveau tout ce que nous désirons !" (Voir Jérémie 44 :16-19).
Le peuple de Dieu était tombé sous la séduction d'un puissant "Evangile de la prospérité". Il avait été saisi par un esprit de convoitise et de cupidité. Les Israélites ne pensaient qu'à obtenir des richesses et à être reconnus.
Bien entendu, il n'y a aucun mal à avoir du succès, si vous agissez conformément à la volonté de Dieu, si vous restez attachés à Christ, et si vous donnez avec générosité, en obéissant à Sa volonté. Mais il y avait en Israël un mélange impur : les gens servaient l'Eternel, parce qu'ils craignaient Ses jugements, mais ils convoitaient aussi les biens matériels.
Aujourd'hui encore, nous voyons que ce même esprit de Baal saisit toute notre nation. A Wall Street, au fronton de la Bourse Américaine, nous pouvons voir l'image de ce dieu païen. Il s'agit de la statue en bronze d'un taureau imposant, censé représenter le marché boursier. On recherche une prospérité toujours plus grande, de grandes richesses, la gloire et la réussite humaine. Voilà les dieux devant lesquels notre nation s'incline !
Réfléchissez à cela : on considère qu'un homme a réussi s'il est parvenu à amasser des millions. Il peut alors posséder assez d'argent pour vivre à l'aise pendant tout le reste de son existence. Cela lui a peut-être même permis d'acquérir une certaine reconnaissance personnelle. Je vous le dis, peu importe si son ménage se brise, s'il sort avec des prostituées, ou s'il ruine des innocents dans sa recherche de gloire, de puissance et de richesse. On continuera à juger qu'il a réussi, selon les critères de notre monde.
Quelle conception fausse et pervertie de la réussite ! Pourtant, les multitudes ont soif d'une telle réussite. Dans toute notre nation, résonne cette question, qui traduit cette soif de richesses : "Qui veut devenir millionnaire ?"
Cette conception pervertie de la réussite s'est introduite dans l'Eglise.
Ce même esprit séducteur de Baal est à l'œuvre dans toutes sortes d'églises en Amérique. Des multitudes de Chrétiens sont motivés par le désir ardent de la réussite. Ils sont poussés à adopter un style de vie luxueux, tout en s'enfonçant dans des abîmes de dettes.
Cet esprit a fait adopter dans l'Eglise les mêmes critères de réussite que dans le monde. Récemment, un mouvement pentecôtiste canadien a organisé un séminaire pour "pasteurs qui ont réussi". Il était précisé que seuls pouvaient s'inscrire les pasteurs d'églises d'au moins mille membres ! Apparemment, c'était le nombre qui était leur seul critère de réussite !
J'ai observé quelque chose de semblable quand j'ai commencé à travailler avec les gangs et les drogués de New York. On m'avait présenté à un évangéliste célèbre, qui conduisait une croisade dans une église locale. Une phrase de cet homme m'avait choqué. Il m'avait dit : "Si tu n'y arrives pas avant d'avoir cinquante ans, tu ne décrocheras jamais le gros lot ! Il me reste cinq ans pour atteindre mon but. En ce moment, je travaille à une série télévisée qui représente peut-être ma dernière chance d'atteindre mon objectif !"
J'avais été abasourdi. Que voulait dire cet homme en me parlant "d'y arriver" ? Recherchait-il la notoriété et la gloire ? Pour moi, "y arriver" signifiait plutôt "avoir assez d'argent pour payer mes factures d'électricité au Centre de Teen Challenge". Cela pouvait aussi signifier "trouver un nouveau drogué qui accepte que Jésus le délivre".
Nous mesurons trop souvent la réussite d'un ministère au nombre de membres de son église, ou à la taille de son budget. Si vous demandez à un Chrétien de vous dire de quelle manière Dieu l'a béni, il vous dira sans doute : "Le Seigneur m'a donné une nouvelle voiture, une belle maison, un bon salaire". Pourtant, à une autre époque, ce même Chrétien aurait pu vous dire : "Dieu m'a béni en me donnant un fardeau pour la prière, et une nouvelle vision des âmes perdues. Il m'a donné une nouvelle soif pour Lui !"
Voici ce que Jésus dit à propose de ceux qui deviennent tièdes : "D'autres reçoivent la semence parmi les épines ; ce sont ceux qui entendent la parole, mais en qui les soucis du siècle, la séduction des richesses et l'invasion des autres convoitises, étouffent la parole, et la rendent infructueuse" (Marc 4 :18-19). En un mot, tout ce qui nous empêche de bien marcher avec Jésus est un péché. Si nous laissons un désir impie dominer notre cœur, un besoin de réussite, d'argent ou de reconnaissance, cela nous conduira à nous incliner devant Baal. Nos yeux spirituels deviendront aveugles, et nous perdrons notre zèle pour Jésus.
En Israël, les temples de Baal étaient bondés.
Les Israélites remplissaient les églises de Baal, à la recherche du succès et de la prospérité. Bien vite, cette Eglise rétrograde fut gagnée par une corruption innommable. C'est ce que dit le Seigneur à Elie, en parlant avec fierté de ces sept mille qui ne s'étaient pas inclinés devant Baal : "Je me suis réservé 7.000 saints justes ! Ils ont résisté à toute convoitise pour la gloire et le succès ! Ils m'appartiennent totalement !"
Nous devons être reconnaissants à Dieu pour tous les grands héros de la foi : les prophètes zélés comme Elie, les lutteurs dans la prière comme Daniel, les hauts fonctionnaires puissamment utilisés comme Abdias, et tous ceux qui ont accompli de grands exploits, comme David et Déborah. Je crois que nous devons étudier leurs exemples, pour discerner les secrets d'une vie agréable à Dieu.
Pourtant, combien de Chrétiens cherchent réellement à imiter ces 7.000 serviteurs de Dieu anonymes, qui ont refusé de s'incliner devant Baal ? De tels hommes et femmes de foi inconnus sont rares ! En vérité, je crois que le reste fidèle que Dieu S'est réservé n'est pas aussi important que nous pourrions le penser. La Bible dit très clairement qu'au sein de chaque génération impie, seul un faible reste demeure fidèle. En outre, dans les jours qui viennent, qui seront des jours de chaos, l'Eglise verra de nombreux Chrétiens tomber dans l'apostasie.
Paul a écrit : "De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l'élection de la grâce" (Romains 11 :5). Jésus Lui-même a dit : "Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent" (Matthieu 7 :13-14).
Voyez-vous, ce ne sont pas seulement les prières d'Elie qui ont fait tomber le feu du ciel. Ce furent aussi les cris de ces 7.000 fidèles anonymes, qui aimaient Dieu et qui priaient. Ils se réunissaient en cachette, et priaient dans les champs. Certains servaient peut-être dans la maison d'Achab, inconnus de tous sauf du Seigneur. Ils sont restés fidèles à l'appel qu'ils avaient reçu : intercéder. Et Dieu les a entendus.
Quels sont les critères de la réussite, du point de vue de Dieu ?
Pour Dieu, le succès n'est rien d'autre que la fidélité complète de ceux qui Le servent. De tels serviteurs ne cherchent pas à "y arriver". Ils ne désirent aucune sécurité terrestre. Leur seul désir est de connaître leur Seigneur et Le servir.
Pensez à ces cent prophètes cachés par Abdias. Ils ont vécu cachés dans des cavernes pendant au moins trois ans et demi, tout au long d'une terrible famine. Ces hommes n'avaient aucun ministère public. Ils vivaient complètement cachés, oubliés par la plupart des gens. Ils n'ont même pas pu partager la victoire d'Elie sur le Mont Carmel. Le monde aurait certainement considéré que ces hommes étaient des ratés, des gens insignifiants qui n'avaient rien accompli de sérieux.
Pourtant, le Seigneur avait accordé à ces fidèles serviteurs un don précieux : le temps ! Ils ont eu des jours, des semaines, et même des années pour prier, étudier, croître, et servir le Seigneur. Voyez-vous, Dieu les préparait pour le jour où Il allait les libérer pour exercer un ministère en faveur de Son peuple. En vérité, ce sont ces hommes qui allaient s'occuper de tous ceux qui devaient revenir à Dieu grâce au ministère d'Elie.
Il y a des années, le Seigneur m'avait aussi accordé ce don béni du temps disponible. Avant de devenir pasteur, je pouvais aller dans les bois, et prêcher aux oiseaux et aux arbres. Je n'avais ni programmes, ni plans, ni rêves. Je n'avais qu'un seul désir : connaître le cœur de Dieu. Je priais donc chaque jour, cherchant et servant le Seigneur. Et j'annotais ma Bible d'un bout à l'autre.
Plus tard, en tant que jeune pasteur maigre et inexpérimenté, je dus m'occuper d'une petite assemblée dans une petite ville de la Pennsylvanie. Nous avions nos réunions dans un bâtiment indéfinissable dont le toit était en papier goudronné. Notre assemblée était surtout composée de fermiers et de mineurs de charbon. J'étais complètement inconnu. Grâce à l'exemple de mon père et de mon grand-père, qui savaient prier, Dieu avait déjà fait de moi un homme de prière. Aujourd'hui, je peux dire honnêtement que toutes les bénédictions que j'ai reçues sont dues à ces précieux moments passés avec le Seigneur, tôt le matin.
J'étais caché. Personne ne me voyait. Mais Dieu connaissait mon adresse ! J'utilisais mon temps avec sagesse. Aujourd'hui, j'exhorte tous les jeunes pasteurs à faire de même. J'entends souvent des jeunes pasteurs, dans tout le pays, qui sont désespérés parce qu'ils ne peuvent pas trouver une place pour exercer leur ministère. Voici ce que je leur conseille : "Cessez de chercher une place pour exercer votre ministère ! Passez plutôt votre temps à chercher Dieu. Il sait où Il peut vous trouver ! Il vous convoquera Lui-même quand Il verra que vous êtes prêt ! Oubliez ce que font les autres. Ils peuvent vous sembler faire beaucoup plus de grandes choses que vous. Mais, en vérité, votre plus grand ministère, c'est la prière. Efforcez-vous d'avoir du succès devant le trône de Dieu ! Si vous servez le Seigneur, et si vous priez pour les autres, Dieu considèrera que vous remplissez bien votre ministère. Tout véritable ministère est fondé sur la prière".
Sachez si vous faites partie de ces 7000 qui n'ont pas plié le genou devant Baal !
Dans toute la Bible, nous savons que le nombre 7 est associé au plan éternel de Dieu. Je crois donc que ce chiffre, 7.000, révélé par le Seigneur à Elie, concerne tous ceux qui font partie de Son reste fidèle. Le peuple que Dieu Se réserve peut représenter aussi 7 millions ou 70 millions de personnes. Ce qui importe pour le Seigneur, c'est qu'ils Lui soient entièrement consacrés.
Quelles sont donc les caractéristiques de ce reste fidèle ? En voici trois bien précises :
Un engagement ferme à rester attaché au Seigneur.
Tout Chrétien qui appartient au reste fidèle est absolument décidé à nager à contre-courant, au milieu de ce monde corrompu.
Les 7.000 fidèles de l'époque d'Elie sont restés fidèles, malgré la grande apostasie d'Israël. Leur société était avide de sensualité. Même leurs amis et les membres de leurs familles s'étaient tournés vers l'idolâtrie. Pourtant, en dépit de la puissante séduction qui les environnait, ces 7.000 ont pu résister à ce courant. Ils ont subi la honte, les privations et la persécution. Ils n'avaient pas de Bible. Ils n'entendaient pas de prédications. Ils n'avaient pas de communion fraternelle autour d'eux. En vérité, plus leur société s'avilissait, et plus ils devenaient justes.
Elie savait que les masses avaient le cœur partagé. Elles voulaient une mesure de Dieu, tout en gardant l'esprit du monde. Elie les confronta, et leur dit : "Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l'Eternel est Dieu, allez après lui ; si c'est Baal, allez après lui !" (1 Rois 18 :21).
Avez-vous clairement pris votre décision de vous engager pour Jésus ? Peut-être craignez-vous de couper les ponts avec ceux que vous fréquentiez auparavant ? Vous voulez Christ, mais vous voulez aussi garder quelque chose de votre ancienne vie. Je vous le dis, cela ne marche pas ! Cela ne servira qu'à vous faire aspirer à nouveau par votre passé. Vous ne pourrez jamais témoigner à des pécheurs, si vous buvez vos liqueurs fortes avec eux, ou si vous riez en écoutant leurs histoires sales !
Paul nous a avertis : "C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai" (2 Cor. 6 :17). Il faut donc que vous commenciez par vous engager fermement, en déclarant : "Je me moque de ce que les autres vont dire ou faire ! J'appartiens au Seigneur ! Je refuse de céder à l'esprit impie de ce monde !"
Une volonté de vous identifier aux pauvres.
La tendance de notre société est de vouloir s'associer aux riches et aux gens qui réussissent. A l'inverse, cherchez à vous associer à ceux qui souffrent.
Comme Abdias, il se peut que vous ayez atteint une position sociale élevée. Cet homme de Dieu était un haut fonctionnaire dans la maison de Jézabel. Mais il était déterminé à ne craindre que le Seigneur. Il a prouvé que son cœur était avec ceux qui souffraient, en prenant soin de ces 100 prophètes misérables et souffrants.
Je bénis le Seigneur pour tous les Chrétiens qui ont réussi socialement. Notre ministère est béni par les dons généreux de ceux qui ont réussi financièrement, mais qui aiment aussi s'identifier avec les besoins des pauvres. Pourtant, je vous pose une question : "Pouvez-vous vous identifier avec le verset suivant ?" : "Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu" (1 Cor. 1 :27-29).
Il n'y a pas beaucoup de riches dans l'Eglise de Jésus-Christ. Le Seigneur Lui-même a dit : "Qu'il est difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu !" (Luc 18 :24). Pourquoi ? Parce que trop peu de riches acceptent de s'identifier aux méprisés de ce monde, que Dieu a appelés et élus.
Je pense à certains visiteurs riches, qui ont apprécié nos cultes de louange dans notre église de Times Square, mais qui ne voulaient pas que leurs amis sachent qu'ils étaient venus chez nous. Il y a trop de pauvres dans nos réunions, trop de races différentes, trop de choses inattendues ! Finalement, ces personnes ont préféré se fixer dans une église socialement plus reconnue.
Je pense aussi à cette chère sœur qui distribue des traités d'évangélisation non loin de nos bureaux. Elle parle un mauvais Anglais, et elle ne s'habille pas à la dernière mode. Quand je l'ai rencontrée récemment dans la rue, le Seigneur m'a poussé à lui donner une petite offrande. Mais quand elle vit l'argent dans ma main, elle sourit et me dit : "Oh, non ! J'apporterai ma dîme demain !" Elle pensait que je lui rappelais qu'elle devait payer sa dîme !
Tout en faisant le travail du Seigneur, elle pensait qu'elle devait se rendre à l'église pour payer sa dîme ! Elle ajouta rapidement : "Pasteur, le Seigneur m'a gardée !" Elle fait partie du reste fidèle, mais elle ne le sait sans doute même pas.
J'ai entendu certains visiteurs bien habillés faire cette remarque : "Cette femme donne une mauvaise image de l'église. Elle est mal habillée, et elle sait à peine parler l'Anglais". Je leur ai dit : "Si vous voulez faire partie du faible reste fidèle, vous feriez mieux d'accepter la compagnie de cette femme ici sur la terre ! Autrement, Jésus vous dit que vous ne pourrez pas être avec elle dans la gloire. Elle brille déjà comme une étoile ici-bas !"
Une ferme espérance.
Les 7000 fidèles de l'époque d'Elie ont tout enduré, parce qu'ils espéraient la venue d'un jour de délivrance. De même, aujourd'hui, l'espérance bénie de l'Eglise est le prochain retour de Jésus. Il suffira d'une seule sonnerie de trompette pour que cessent toutes les œuvres impies. Le Seigneur mettra définitivement fin à tous ces meurtres de bébés, à toutes ces perversions étalées sans vergogne, à tous ces génocides ethniques.
Bien entendu, nous devons évangéliser, exercer notre ministère, et travailler pendant qu'il fait encore jour. Mais, en même temps, nous devons vivre dans l'espérance du retour de Jésus, notre Roi. Il vient instaurer un nouveau monde, qu'Il dirigera depuis Son trône éternel.
Vous reconnaissez-vous dans ces trois caractéristiques ? Dans l'affirmative, vous faites partie du faible reste fidèle ! Et Dieu est fier de vous ! "En voilà un qui m'a donné tout son cœur ! Il a les yeux fixés sur moi ! Et il m'appartient totalement !"
Référence: Message donné en 2001 à Times Square Church, New York, Etats-Unis
Source: sentinellenehemie
jeudi 23 octobre 2014
En 2014, le nombre des gros séismes a doublé et les scientifiques ne savent pas pourquoi
Si vous pensez qu'il y a eu plus de tremblements de terre que d'habitude vous avez raison. Une nouvelle étude a démontré qu'il y a eu deux fois plus de grands tremblements de terre dans le premier trimestre de 2014 que par rapport à la moyenne depuis 1979.
"Nous avons récemment connu une période qui a vu l'un des taux les plus élevés de grands tremblements de terre jamais enregistré », a déclaré Tom Parsons l'auteur principal de l'étude, un chercheur en géophysique de de l'US Geological Survey (USGS) à Menlo Park, en Californie.
"Mais même si le taux de tremblement de terre mondial est à la hausse, cela peut encore s'expliquer par le hasard ", affirme Parsons et son co-auteur Eric Geist, également chercheur à l'USGS. Leurs résultats ont été publiés en ligne le 21 Juin dans la revue " Geophysical Research Letters".
Avec autant de tremblements de terre qui secouent la planète en 2014, Parsons espérait qu'il pourrait démontrer que leur augmentation avait pour origine un autre gros séisme.
Des recherches antérieures ont démontré que les ondes sismiques provenant d'un tremblement de terre peuvent voyager autour du globe et déclencher de petites secousses ailleurs.
"Alors que notre groupe s'est intéressé à la capacité d'un séisme à en déclencher d'autres à l'échelle mondiale, nous nous demandions si ce n'était pas ce qui était en train de se produire. Je m'attendais vraiment à voir des preuves de quelque chose que nous ne pouvions pas expliquer par le hasard", déclare Parsons.
Avec cette nouvelle étude, ce n'est pas la première fois que des chercheurs ont tenté vainement à établir une connexion entre un tremblement de terre et un autre plus éloigné dans le temps et dans l'espace. Des études antérieures ont démontré que les plus grands séismes de la planète - ceux de magnitude 8 et 9 - déclenchent généralement beaucoup de secousses plus petites, de magnitude 2 et 3. Cependant, personne n'a jamais prouvé que les grands tremblements pouvaient en déclencher d'autres. Trouver une relation statistique entre les grands tremblements de terre est une étape vers la preuve que de telles connexions existent.
Mais la nouvelle étude a révélé qu'en dépit du récent déluge de tremblements de terre, ils semblent toujours frapper au hasard,
Le taux moyen des grands tremblements de terre - ceux de magnitude supérieure à 7 - a été de 10 par an depuis 1979, rapporte l'étude. Ce taux est porté à 12,5 par an à partir de 1992, puis a grimpé à 16,7 par an à partir de 2010 - une augmentation de 65 pour cent par rapport au taux depuis 1979 Cette augmentation s'est accélérée au cours des trois premiers mois de 2014 pour atteindre plus du double de la moyenne depuis 1979.
Selon les scientifiques, cette hausse des tremblements de terre est statistiquement similaires aux résultats du jeu de pile ou face,
Parsons a déclaré : Parfois, pile ou face se répètent plusieurs fois de suite, même si le processus est aléatoire.
"Fondamentalement, nous ne pouvons pas prouver que ce que nous avons vu au cours de la première partie de 2014, ainsi que depuis 2010, n'est pas simplement une chose comparable à faire une suite gagnante de six coups,».
Mais Parsons a déclaré que ces résultats statistiques ne permettent pas d'exclure la possibilité que les plus grands séismes peuvent déclencher un autre sur de grandes distances. Selon lui, "Les chercheurs peuvent tout simplement ne pas disposer des données pour comprendre une telle relation au niveau global."
"Il est possible que ces relations à l'échelle mondiale se produisent si rarement que nous n'en avons pas vu assez pour en trouver parmi des événements plus rares et plus importants", a déclaré Parsons.
Les chercheurs ont toutefois constaté que les tremblements de terre plus petits que la magnitude-5.6 pouvaient se recouper à l'échelle mondiale, . Ceci suggère que ces tremblements de terre moins puissants sont plus susceptibles d'être influencés par d'autres - une constatation confirmée par des recherches antérieures.
Par exemple, il a été démontré que le nombre de tremblements de terre de magnitude 5 a bondi après les catastrophiques tremblements de terre de magnitude 9 au Japon et à Sumatra, et ce même à des distances supérieures à 1000 km.
dimanche 19 octobre 2014
Ne soyez pas troublés - David Wilkerson
Un esprit troublé est un esprit qui souffre d'un continuel mécontentement. Il est pressé de toutes parts, perturbé, sans repos, se tracassant de l’avenir et du passé, tout comme des circonstances présentes. Je suis convaincu qu’il y a plus d’esprits troublés aujourd’hui que dans n’importe quelle génération passée.
Apparemment, un grand nombre de ceux qui aiment Jésus sont tout aussi troublés dans leur esprit que les multitudes d’incroyants. Je vois des preuves de cela dans certaines des lettres reçues dans le cadre de notre ministère. Des dizaines de croyants restent éveillés la nuit, troublés et angoissés. Ils vont à l’église en espérant être délivrés de leurs fardeaux, mais une fois qu’ils quittent le culte, leurs problèmes reviennent.
Jésus nous prévient que dans les derniers temps, le cœur des gens sera troublé par toutes sortes de crises que vivra le monde.
« Il y aura… de l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées » (Luc 21 : 25-26).
Jésus a dit que les événements qui viennent sur le monde seront si effrayant que les gens mourront de crise cardiaque.
Il y a quelques années, une lettre d’un prédicateur âgé de quatre-vingt-dix ans nous est parvenue. Il se rappelait l’immoralité des années 1920 qui avait amenée un jugement sur l’Amérique au travers de la Grande Dépression. Il avait été témoin de deux guerres mondiales. Il avait vu le changement dans les modes de transport depuis les carrioles tirées par des chevaux jusqu'aux navettes spatiales, ainsi que dans la communication depuis les radios qui crépitent jusqu'à Internet. En gros, il avait tout vu.
Maintenant, il écrivait que la méchanceté qui s’est installée dans notre nation l'afflige bien plus que tout ce dont il a pu être témoin. Il peut difficilement comprendre cela dit-il, parce que c’est arrivé très vite et que les profondeurs de la dépravation sont au-delà de la compréhension.
Cependant, Jésus nous donne une parole rassurante, malgré tout ce que nous voyons se produire. Il nous recommande : « … gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin » (Matthieu 24 : 6). Il nous dit : « Ne laisse aucune de ces mauvaises choses troubler ton âme ! »
Apparemment, un grand nombre de ceux qui aiment Jésus sont tout aussi troublés dans leur esprit que les multitudes d’incroyants. Je vois des preuves de cela dans certaines des lettres reçues dans le cadre de notre ministère. Des dizaines de croyants restent éveillés la nuit, troublés et angoissés. Ils vont à l’église en espérant être délivrés de leurs fardeaux, mais une fois qu’ils quittent le culte, leurs problèmes reviennent.
Jésus nous prévient que dans les derniers temps, le cœur des gens sera troublé par toutes sortes de crises que vivra le monde.
« Il y aura… de l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées » (Luc 21 : 25-26).
Jésus a dit que les événements qui viennent sur le monde seront si effrayant que les gens mourront de crise cardiaque.
Il y a quelques années, une lettre d’un prédicateur âgé de quatre-vingt-dix ans nous est parvenue. Il se rappelait l’immoralité des années 1920 qui avait amenée un jugement sur l’Amérique au travers de la Grande Dépression. Il avait été témoin de deux guerres mondiales. Il avait vu le changement dans les modes de transport depuis les carrioles tirées par des chevaux jusqu'aux navettes spatiales, ainsi que dans la communication depuis les radios qui crépitent jusqu'à Internet. En gros, il avait tout vu.
Maintenant, il écrivait que la méchanceté qui s’est installée dans notre nation l'afflige bien plus que tout ce dont il a pu être témoin. Il peut difficilement comprendre cela dit-il, parce que c’est arrivé très vite et que les profondeurs de la dépravation sont au-delà de la compréhension.
Cependant, Jésus nous donne une parole rassurante, malgré tout ce que nous voyons se produire. Il nous recommande : « … gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin » (Matthieu 24 : 6). Il nous dit : « Ne laisse aucune de ces mauvaises choses troubler ton âme ! »
Pourquoi Est-Il si Difficile pour des Chrétiens de Prier? - David Wilkerson
Dans la caverne, un prophète de Dieu est assis, solitaire. Cet homme de Dieu est parvenu à un âge avancé. Il a probablement plus de 80 ans. Il se sent tout seul. Il a perdu tout espoir en la société.
Quelque quarante jours auparavant, ce prophète a supplié Dieu de le faire mourir. Voici ce qu'il avait dû dire au Seigneur : "Cette nation est allée trop loin. L'Eglise est tellement rétrograde qu'il n'y a plus aucun espoir. Tous les conducteurs ne sont que des marionnettes entre les mains du diable. Aucun réveil n'est plus possible. Il n'y a plus d'espoir. Seigneur, j'en ai assez ! Je T'en prie, prends ma vie !" (Voir 1 Rois 19 :4).
Qui était ce prophète ? C'était le grand Elie. C'est après avoir remporté la plus grande victoire de sa vie qu'il avait atteint un tel état de désespoir.
Vous vous rappelez cette histoire. Sur le Mont Carmel, Elie avait confronté les 850 faux prophètes, pour prouver publiquement à qui Dieu allait répondre. C'était une question de vie ou de mort. 450 de ces faux prophètes servaient le dieu païen Baal. Et les 400 autres servaient les idoles introduites par la méchante reine Jézabel. Les prophètes de Baal avaient pratiqué leurs rites démoniaques, dansant, criant, et s'efforçant de réveiller leur dieu. A la fin de leurs invocations frénétiques, ces prophètes saignaient à profusion, complètement épuisés.
C'est alors que s'avança Elie. Il invoqua simplement le Seigneur, et aussitôt un feu surnaturel tomba du ciel. Cette flamme dévorante consuma à la fois le sacrifice offert par le prophète, et les douze cruches d'eau qu'il avait fait verser tout autour. Le feu consuma même les pierres de l'autel.
Quelle magnifique manifestation de la toute-puissance de Dieu ! En voyant cela, les faux prophètes se mirent à trembler. Et tous les Israélites rétrogrades présents tombèrent à genoux et crièrent : "C'est l'Eternel qui est Dieu ! C'est l'Eternel qui est Dieu !" (18 :39).
Elie égorgea ensuite tous ces 850 faux prophètes ! Un réveil soudain avait éclaté en Israël ! Le réveil pour lequel Elie avait prié était enfin venu. Il a dû penser : "C'est l'heure du Seigneur ! Voilà le début du réveil pour lequel je prêche depuis si longtemps !"
Elie était survolté ! Il courut devant le char d'Achab pendant près de quarante kilomètres, jusqu'à Jizréel, la capitale. Il devait penser à une foule de choses exaltantes : "Qui peut résister à ce que Dieu a fait aujourd'hui ? Le gouvernement sensuel et impie de cette nation doit être balayé ! Et Jézabel aussi ! Elle doit sans doute être en train de fuir vers sa cité de Sidon en ce moment même ! Elle a certainement entendu parler du feu tombé du ciel, et elle veut sûrement échapper au jugement du Saint-Esprit ! C'est sans doute le plus grand moment de toute l'histoire d'Israël !"
Elie était convaincu que le peuple allait à présent l'écouter. Je crois qu'il était déterminé à se rendre immédiatement au Temple abandonné, et à restaurer le vrai culte divin à Jizréel.
Mais, avant même qu'il parvienne à Jizréel, il fut abordé par un messager de la reine Jézabel. La reine lui faisait dire ceci : "Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si demain, à cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de chacun d'eux !" (19 :2). Ce qu'elle voulait dire était simple : "Prophète, tu n'as plus qu'un jour à vivre, avant que je te fasse égorger de la même manière que tu as égorgé mes prêtres !"
Moins de vingt-quatre heures après son incroyable victoire du Mont Carmel, Elie s'enfuit dans le désert, et il s'assit en tremblant sous un genêt. Dans son esprit, tout était perdu. Tous ses espoirs de réveil s'étaient évanouis en moins d'une journée !
Quarante jours plus tard, nous voyons Elie entrer dans une caverne pour y passer la nuit, tout seul. Le terme hébreu traduit par "passer la nuit" signifie aussi "s'arrêter, séjourner". Il implique aussi l'idée de plainte et d'amertume. Apparemment, Elie avait décidé que tout était fini. Si le feu miraculeux du ciel ne pouvait pas ramener au Seigneur un peuple rétrograde, rien ne pourrait le ramener !
Ensuite, la Bible nous dit ceci : "Et voici, la parole de l'Eternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu ici, Elie ?" (verset 9). En quelque sorte, Dieu lui disait : "Qu'est-ce qui te tracasse, Elie ? Pourquoi une telle attitude ? De quoi te plains-tu ?"
Alors, le prophète commença à décharger son cœur lourd devant le Seigneur : "J'ai déployé mon zèle pour l'Eternel, le Dieu des armées ; car les enfants d'Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l'épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie" (verset 10).
Ce que disait Elie était en grande partie vrai. Le peuple de Dieu était dans une triste condition spirituelle. La méchanceté abondait en Israël. Les vrais prophètes étaient calomniés, et l'on se moquait de leurs paroles. Pourtant, malgré tout cela, Elie était resté fidèle. Il était entièrement consacré à la cause de Dieu, et priait avec ferveur pour un réveil. Mais il avait tort de penser qu'il était le seul à porter le fardeau du Seigneur !
Je ne crois pas que c'était par orgueil qu'Elie avait dit, en fait : "Dans toute cette nation, je suis le seul prédicateur à haïr encore le péché et à craindre Dieu !" Je crois tout simplement qu'Elie était accablé par sa solitude. Je crois qu'il avait fini par dire à Dieu : "Seigneur, si d'autres sont aussi zélés que moi pour toi, où sont-ils donc ? Je ne vois personne dénoncer le péché comme je le fais !"
En fait, les Chrétiens qui prient beaucoup sont souvent très seuls. Il y en a peu qui aiment la fréquentation de leurs semblables. Pourquoi ? Parce que tous ceux qui luttent avec le Seigneur dans la prière partagent le fardeau de Son cœur. Ils voient ce que Dieu voit. Ils sont capables de discerner le véritable état spirituel du peuple de Dieu. Ils sont accablés de voir toutes ces manifestations charnelles et insensées dans la Maison de Dieu. Cela les pousse à tomber à genoux et à prier comme priait Elie, le cœur brisé et angoissé.
Si vous êtes un homme ou une femme de prière, il vous est probablement arrivé de vous sentir seul, comme Elie. Peut-être vous lamentez-vous aussi sur votre nation. Peut-être gémissez-vous en voyant les flots de sang que l'Amérique a versés en pratiquant l'avortement. Peut-être, comme Amos, avez-vous crié : "Seigneur, que jamais je n'éprouve un sentiment de satisfaction, devant tous les liens qui enserrent Ton Eglise !" Peut-être vous demandez-vous, comme Elie : "Où sont les vrais hommes de Dieu, et les vrais pasteurs au cœur brisé et contrit ? Où sont ceux qui croient encore en la nécessité de se sanctifier, au lieu de se livrer à toutes ces pratiques charnelles ? J'ai l'impression d'être un fanatique complètement à côté de la plaque ! Je T'en prie, Seigneur, fais-moi rencontrer des Chrétiens qui voient les choses comme je les vois !"
Pensez à présent à Elie, tout seul dans sa caverne. Il devait se sentir complètement submergé par son sentiment de solitude. Soudain, il entendit une petite voix douce lui dire : "Que fais-tu ici, Elie ?" (1 Rois 19 :13). Elie répondit au Seigneur : "… Je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie" (verset 14).
Cette fois, Dieu lui répondit : "Tu n'es pas seul, Elie ! Tu vas bientôt rencontrer Hazaël, mon serviteur, et tu l'oindras comme roi de Syrie. Et tu rencontreras aussi mon serviteur Jéhu, que tu oindras roi sur Israël. Tu rencontreras aussi le jeune prophète Elisée, qui entrera à ton service".
Dieu dit aussi à Elie : "Je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n'ont point fléchi les genoux devant Baal, et dont la bouche ne l'a point baisé" (verset 18). En fait, Dieu disait à Elie : "Elie, je connais 7.000 hommes et femmes, qui sont cachés, et qui n'ont pas laissé entrer dans leur cœur l'esprit de ce monde. Ils sont demeurés dans mon Esprit et ils croissent en Lui. Et ils partagent le même fardeau que toi !"
Parmi ces 7.000, il y avait 100 véritables prophètes, qu'un homme de Dieu, Abdias, avait cachés dans des cavernes. Abdias était un fonctionnaire de haut rang, qui servait à la cour du méchant Roi Achab. Il avait caché les cent prophètes dans deux cavernes, cinquante par caverne, et il les nourrissait avec du pain et de l'eau.
Manifestement, Elie devait connaître l'existence de ces hommes pieux. Il devait aussi connaître Michée, ce prophète de Dieu qui avait été emprisonné par Achab, parce qu'il lui prophétisait des choses dures (voir 22 :8). Malgré le fait qu'il connaissait tous ces hommes, Elie était pourtant submergé par son sentiment de solitude, comme il le prouve par le cri de son cœur.
Ces 7000 fidèles représentent le "reste saint" que Dieu prépare aujourd'hui, avant le chaos qui s'approche.
Dans notre génération, Dieu possède aussi un reste fidèle, qui ne s'est pas incliné devant les idoles de notre époque. Pour pouvoir pleinement comprendre ce concept de "reste", nous devons étudier ce qui se passait en Israël au temps d'Elie.
Le culte de Baal remonte à l'époque de la Tour de Babel, sous le règne de Nemrod. Cet homme impie avait déclaré : "Faisons-nous un nom !" (Genèse 11 :4). C'est ainsi que Babel commença à construire un monument à la gloire de la réussite humaine. Au sommet, il y avait un observatoire, où les astrologues pouvaient suivre les corps célestes. Ces hommes fiers s'efforçaient littéralement "d'atteindre les étoiles".
A l'époque d'Elie, le dieu Baal promettait à ses adorateurs le succès, la réputation et la prospérité. Ceux qui embrassaient les pieds de l'idole recherchaient un plein accomplissement dans tous les domaines du matérialisme et de la sensualité. Qui étaient ces adorateurs de Baal ? Des membres du peuple élu de Dieu, d'anciens adorateurs de Yaweh qui avaient rétrogradé. Comme moi, vous pouvez vous demander comment le peuple de Dieu avait pu être attiré dans une idolâtrie aussi manifeste.
Tout d'abord, Dieu avait déjà jugé ces gens, parce qu'ils convoitaient la prospérité. Ils avaient dû s'enfuir en Egypte, où ils avaient été confrontés à la pauvreté, à la faim et à la misère. C'est là qu'ils avaient remarqué que les adorateurs de Baal étaient bénis matériellement.
Ils se sont donc dit : "Nous avions une abondance de nourriture à Jérusalem, quand nous servions nos idoles. Nous étions bénis et nous avions du succès, nous n'avions aucune souffrance. Mais, depuis que nous avons cessé d'adorer ces idoles, nous n'avons rencontré que des difficultés. Recommençons donc à leur offrir de l'encens, et à présenter des offrandes à la Reine du Ciel ! Peut-être obtiendrons-nous à nouveau tout ce que nous désirons !" (Voir Jérémie 44 :16-19).
Le peuple de Dieu était tombé sous la séduction d'un puissant "Evangile de la prospérité". Il avait été saisi par un esprit de convoitise et de cupidité. Les Israélites ne pensaient qu'à obtenir des richesses et à être reconnus.
Bien entendu, il n'y a aucun mal à avoir du succès, si vous agissez conformément à la volonté de Dieu, si vous restez attachés à Christ, et si vous donnez avec générosité, en obéissant à Sa volonté. Mais il y avait en Israël un mélange impur : les gens servaient l'Eternel, parce qu'ils craignaient Ses jugements, mais ils convoitaient aussi les biens matériels.
Aujourd'hui encore, nous voyons que ce même esprit de Baal saisit toute notre nation. A Wall Street, au fronton de la Bourse Américaine, nous pouvons voir l'image de ce dieu païen. Il s'agit de la statue en bronze d'un taureau imposant, censé représenter le marché boursier. On recherche une prospérité toujours plus grande, de grandes richesses, la gloire et la réussite humaine. Voilà les dieux devant lesquels notre nation s'incline !
Réfléchissez à cela : on considère qu'un homme a réussi s'il est parvenu à amasser des millions. Il peut alors posséder assez d'argent pour vivre à l'aise pendant tout le reste de son existence. Cela lui a peut-être même permis d'acquérir une certaine reconnaissance personnelle. Je vous le dis, peu importe si son ménage se brise, s'il sort avec des prostituées, ou s'il ruine des innocents dans sa recherche de gloire, de puissance et de richesse. On continuera à juger qu'il a réussi, selon les critères de notre monde.
Quelle conception fausse et pervertie de la réussite ! Pourtant, les multitudes ont soif d'une telle réussite. Dans toute notre nation, résonne cette question, qui traduit cette soif de richesses : "Qui veut devenir millionnaire ?"
Cette conception pervertie de la réussite s'est introduite dans l'Eglise.
Ce même esprit séducteur de Baal est à l'œuvre dans toutes sortes d'églises en Amérique. Des multitudes de Chrétiens sont motivés par le désir ardent de la réussite. Ils sont poussés à adopter un style de vie luxueux, tout en s'enfonçant dans des abîmes de dettes.
Cet esprit a fait adopter dans l'Eglise les mêmes critères de réussite que dans le monde. Récemment, un mouvement pentecôtiste canadien a organisé un séminaire pour "pasteurs qui ont réussi". Il était précisé que seuls pouvaient s'inscrire les pasteurs d'églises d'au moins mille membres ! Apparemment, c'était le nombre qui était leur seul critère de réussite !
J'ai observé quelque chose de semblable quand j'ai commencé à travailler avec les gangs et les drogués de New York. On m'avait présenté à un évangéliste célèbre, qui conduisait une croisade dans une église locale. Une phrase de cet homme m'avait choqué. Il m'avait dit : "Si tu n'y arrives pas avant d'avoir cinquante ans, tu ne décrocheras jamais le gros lot ! Il me reste cinq ans pour atteindre mon but. En ce moment, je travaille à une série télévisée qui représente peut-être ma dernière chance d'atteindre mon objectif !"
J'avais été abasourdi. Que voulait dire cet homme en me parlant "d'y arriver" ? Recherchait-il la notoriété et la gloire ? Pour moi, "y arriver" signifiait plutôt "avoir assez d'argent pour payer mes factures d'électricité au Centre de Teen Challenge". Cela pouvait aussi signifier "trouver un nouveau drogué qui accepte que Jésus le délivre".
Nous mesurons trop souvent la réussite d'un ministère au nombre de membres de son église, ou à la taille de son budget. Si vous demandez à un Chrétien de vous dire de quelle manière Dieu l'a béni, il vous dira sans doute : "Le Seigneur m'a donné une nouvelle voiture, une belle maison, un bon salaire". Pourtant, à une autre époque, ce même Chrétien aurait pu vous dire : "Dieu m'a béni en me donnant un fardeau pour la prière, et une nouvelle vision des âmes perdues. Il m'a donné une nouvelle soif pour Lui !"
Voici ce que Jésus dit à propose de ceux qui deviennent tièdes : "D'autres reçoivent la semence parmi les épines ; ce sont ceux qui entendent la parole, mais en qui les soucis du siècle, la séduction des richesses et l'invasion des autres convoitises, étouffent la parole, et la rendent infructueuse" (Marc 4 :18-19). En un mot, tout ce qui nous empêche de bien marcher avec Jésus est un péché. Si nous laissons un désir impie dominer notre cœur, un besoin de réussite, d'argent ou de reconnaissance, cela nous conduira à nous incliner devant Baal. Nos yeux spirituels deviendront aveugles, et nous perdrons notre zèle pour Jésus.
En Israël, les temples de Baal étaient bondés.
Les Israélites remplissaient les églises de Baal, à la recherche du succès et de la prospérité. Bien vite, cette Eglise rétrograde fut gagnée par une corruption innommable. C'est ce que dit le Seigneur à Elie, en parlant avec fierté de ces sept mille qui ne s'étaient pas inclinés devant Baal : "Je me suis réservé 7.000 saints justes ! Ils ont résisté à toute convoitise pour la gloire et le succès ! Ils m'appartiennent totalement !"
Nous devons être reconnaissants à Dieu pour tous les grands héros de la foi : les prophètes zélés comme Elie, les lutteurs dans la prière comme Daniel, les hauts fonctionnaires puissamment utilisés comme Abdias, et tous ceux qui ont accompli de grands exploits, comme David et Déborah. Je crois que nous devons étudier leurs exemples, pour discerner les secrets d'une vie agréable à Dieu.
Pourtant, combien de Chrétiens cherchent réellement à imiter ces 7.000 serviteurs de Dieu anonymes, qui ont refusé de s'incliner devant Baal ? De tels hommes et femmes de foi inconnus sont rares ! En vérité, je crois que le reste fidèle que Dieu S'est réservé n'est pas aussi important que nous pourrions le penser. La Bible dit très clairement qu'au sein de chaque génération impie, seul un faible reste demeure fidèle. En outre, dans les jours qui viennent, qui seront des jours de chaos, l'Eglise verra de nombreux Chrétiens tomber dans l'apostasie.
Paul a écrit : "De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l'élection de la grâce" (Romains 11 :5). Jésus Lui-même a dit : "Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent" (Matthieu 7 :13-14).
Voyez-vous, ce ne sont pas seulement les prières d'Elie qui ont fait tomber le feu du ciel. Ce furent aussi les cris de ces 7.000 fidèles anonymes, qui aimaient Dieu et qui priaient. Ils se réunissaient en cachette, et priaient dans les champs. Certains servaient peut-être dans la maison d'Achab, inconnus de tous sauf du Seigneur. Ils sont restés fidèles à l'appel qu'ils avaient reçu : intercéder. Et Dieu les a entendus.
Quels sont les critères de la réussite, du point de vue de Dieu ?
Pour Dieu, le succès n'est rien d'autre que la fidélité complète de ceux qui Le servent. De tels serviteurs ne cherchent pas à "y arriver". Ils ne désirent aucune sécurité terrestre. Leur seul désir est de connaître leur Seigneur et Le servir.
Pensez à ces cent prophètes cachés par Abdias. Ils ont vécu cachés dans des cavernes pendant au moins trois ans et demi, tout au long d'une terrible famine. Ces hommes n'avaient aucun ministère public. Ils vivaient complètement cachés, oubliés par la plupart des gens. Ils n'ont même pas pu partager la victoire d'Elie sur le Mont Carmel. Le monde aurait certainement considéré que ces hommes étaient des ratés, des gens insignifiants qui n'avaient rien accompli de sérieux.
Pourtant, le Seigneur avait accordé à ces fidèles serviteurs un don précieux : le temps ! Ils ont eu des jours, des semaines, et même des années pour prier, étudier, croître, et servir le Seigneur. Voyez-vous, Dieu les préparait pour le jour où Il allait les libérer pour exercer un ministère en faveur de Son peuple. En vérité, ce sont ces hommes qui allaient s'occuper de tous ceux qui devaient revenir à Dieu grâce au ministère d'Elie.
Il y a des années, le Seigneur m'avait aussi accordé ce don béni du temps disponible. Avant de devenir pasteur, je pouvais aller dans les bois, et prêcher aux oiseaux et aux arbres. Je n'avais ni programmes, ni plans, ni rêves. Je n'avais qu'un seul désir : connaître le cœur de Dieu. Je priais donc chaque jour, cherchant et servant le Seigneur. Et j'annotais ma Bible d'un bout à l'autre.
Plus tard, en tant que jeune pasteur maigre et inexpérimenté, je dus m'occuper d'une petite assemblée dans une petite ville de la Pennsylvanie. Nous avions nos réunions dans un bâtiment indéfinissable dont le toit était en papier goudronné. Notre assemblée était surtout composée de fermiers et de mineurs de charbon. J'étais complètement inconnu. Grâce à l'exemple de mon père et de mon grand-père, qui savaient prier, Dieu avait déjà fait de moi un homme de prière. Aujourd'hui, je peux dire honnêtement que toutes les bénédictions que j'ai reçues sont dues à ces précieux moments passés avec le Seigneur, tôt le matin.
J'étais caché. Personne ne me voyait. Mais Dieu connaissait mon adresse ! J'utilisais mon temps avec sagesse. Aujourd'hui, j'exhorte tous les jeunes pasteurs à faire de même. J'entends souvent des jeunes pasteurs, dans tout le pays, qui sont désespérés parce qu'ils ne peuvent pas trouver une place pour exercer leur ministère. Voici ce que je leur conseille : "Cessez de chercher une place pour exercer votre ministère ! Passez plutôt votre temps à chercher Dieu. Il sait où Il peut vous trouver ! Il vous convoquera Lui-même quand Il verra que vous êtes prêt ! Oubliez ce que font les autres. Ils peuvent vous sembler faire beaucoup plus de grandes choses que vous. Mais, en vérité, votre plus grand ministère, c'est la prière. Efforcez-vous d'avoir du succès devant le trône de Dieu ! Si vous servez le Seigneur, et si vous priez pour les autres, Dieu considèrera que vous remplissez bien votre ministère. Tout véritable ministère est fondé sur la prière".
Sachez si vous faites partie de ces 7000 qui n'ont pas plié le genou devant Baal !
Dans toute la Bible, nous savons que le nombre 7 est associé au plan éternel de Dieu. Je crois donc que ce chiffre, 7.000, révélé par le Seigneur à Elie, concerne tous ceux qui font partie de Son reste fidèle. Le peuple que Dieu Se réserve peut représenter aussi 7 millions ou 70 millions de personnes. Ce qui importe pour le Seigneur, c'est qu'ils Lui soient entièrement consacrés.
Quelles sont donc les caractéristiques de ce reste fidèle ? En voici trois bien précises :
Un engagement ferme à rester attaché au Seigneur.
Tout Chrétien qui appartient au reste fidèle est absolument décidé à nager à contre-courant, au milieu de ce monde corrompu.
Les 7.000 fidèles de l'époque d'Elie sont restés fidèles, malgré la grande apostasie d'Israël. Leur société était avide de sensualité. Même leurs amis et les membres de leurs familles s'étaient tournés vers l'idolâtrie. Pourtant, en dépit de la puissante séduction qui les environnait, ces 7.000 ont pu résister à ce courant. Ils ont subi la honte, les privations et la persécution. Ils n'avaient pas de Bible. Ils n'entendaient pas de prédications. Ils n'avaient pas de communion fraternelle autour d'eux. En vérité, plus leur société s'avilissait, et plus ils devenaient justes.
Elie savait que les masses avaient le cœur partagé. Elles voulaient une mesure de Dieu, tout en gardant l'esprit du monde. Elie les confronta, et leur dit : "Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l'Eternel est Dieu, allez après lui ; si c'est Baal, allez après lui !" (1 Rois 18 :21).
Avez-vous clairement pris votre décision de vous engager pour Jésus ? Peut-être craignez-vous de couper les ponts avec ceux que vous fréquentiez auparavant ? Vous voulez Christ, mais vous voulez aussi garder quelque chose de votre ancienne vie. Je vous le dis, cela ne marche pas ! Cela ne servira qu'à vous faire aspirer à nouveau par votre passé. Vous ne pourrez jamais témoigner à des pécheurs, si vous buvez vos liqueurs fortes avec eux, ou si vous riez en écoutant leurs histoires sales !
Paul nous a avertis : "C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai" (2 Cor. 6 :17). Il faut donc que vous commenciez par vous engager fermement, en déclarant : "Je me moque de ce que les autres vont dire ou faire ! J'appartiens au Seigneur ! Je refuse de céder à l'esprit impie de ce monde !"
Une volonté de vous identifier aux pauvres.
La tendance de notre société est de vouloir s'associer aux riches et aux gens qui réussissent. A l'inverse, cherchez à vous associer à ceux qui souffrent.
Comme Abdias, il se peut que vous ayez atteint une position sociale élevée. Cet homme de Dieu était un haut fonctionnaire dans la maison de Jézabel. Mais il était déterminé à ne craindre que le Seigneur. Il a prouvé que son cœur était avec ceux qui souffraient, en prenant soin de ces 100 prophètes misérables et souffrants.
Je bénis le Seigneur pour tous les Chrétiens qui ont réussi socialement. Notre ministère est béni par les dons généreux de ceux qui ont réussi financièrement, mais qui aiment aussi s'identifier avec les besoins des pauvres. Pourtant, je vous pose une question : "Pouvez-vous vous identifier avec le verset suivant ?" : "Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu" (1 Cor. 1 :27-29).
Il n'y a pas beaucoup de riches dans l'Eglise de Jésus-Christ. Le Seigneur Lui-même a dit : "Qu'il est difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu !" (Luc 18 :24). Pourquoi ? Parce que trop peu de riches acceptent de s'identifier aux méprisés de ce monde, que Dieu a appelés et élus.
Je pense à certains visiteurs riches, qui ont apprécié nos cultes de louange dans notre église de Times Square, mais qui ne voulaient pas que leurs amis sachent qu'ils étaient venus chez nous. Il y a trop de pauvres dans nos réunions, trop de races différentes, trop de choses inattendues ! Finalement, ces personnes ont préféré se fixer dans une église socialement plus reconnue.
Je pense aussi à cette chère sœur qui distribue des traités d'évangélisation non loin de nos bureaux. Elle parle un mauvais Anglais, et elle ne s'habille pas à la dernière mode. Quand je l'ai rencontrée récemment dans la rue, le Seigneur m'a poussé à lui donner une petite offrande. Mais quand elle vit l'argent dans ma main, elle sourit et me dit : "Oh, non ! J'apporterai ma dîme demain !" Elle pensait que je lui rappelais qu'elle devait payer sa dîme !
Tout en faisant le travail du Seigneur, elle pensait qu'elle devait se rendre à l'église pour payer sa dîme ! Elle ajouta rapidement : "Pasteur, le Seigneur m'a gardée !" Elle fait partie du reste fidèle, mais elle ne le sait sans doute même pas.
J'ai entendu certains visiteurs bien habillés faire cette remarque : "Cette femme donne une mauvaise image de l'église. Elle est mal habillée, et elle sait à peine parler l'Anglais". Je leur ai dit : "Si vous voulez faire partie du faible reste fidèle, vous feriez mieux d'accepter la compagnie de cette femme ici sur la terre ! Autrement, Jésus vous dit que vous ne pourrez pas être avec elle dans la gloire. Elle brille déjà comme une étoile ici-bas !"
Une ferme espérance.
Les 7000 fidèles de l'époque d'Elie ont tout enduré, parce qu'ils espéraient la venue d'un jour de délivrance. De même, aujourd'hui, l'espérance bénie de l'Eglise est le prochain retour de Jésus. Il suffira d'une seule sonnerie de trompette pour que cessent toutes les œuvres impies. Le Seigneur mettra définitivement fin à tous ces meurtres de bébés, à toutes ces perversions étalées sans vergogne, à tous ces génocides ethniques.
Bien entendu, nous devons évangéliser, exercer notre ministère, et travailler pendant qu'il fait encore jour. Mais, en même temps, nous devons vivre dans l'espérance du retour de Jésus, notre Roi. Il vient instaurer un nouveau monde, qu'Il dirigera depuis Son trône éternel.
Vous reconnaissez-vous dans ces trois caractéristiques ? Dans l'affirmative, vous faites partie du faible reste fidèle ! Et Dieu est fier de vous ! "En voilà un qui m'a donné tout son cœur ! Il a les yeux fixés sur moi ! Et il m'appartient totalement !"
Référence: Message donné en 2001 à Times Square Church, New York, Etats-Unis
Source: sentinellenehemie.free.fr - L'original en anglais peut être trouvé sur le site http://www.searchlight-missions.org/light_for_life/a_holy_remnant.html
Quelque quarante jours auparavant, ce prophète a supplié Dieu de le faire mourir. Voici ce qu'il avait dû dire au Seigneur : "Cette nation est allée trop loin. L'Eglise est tellement rétrograde qu'il n'y a plus aucun espoir. Tous les conducteurs ne sont que des marionnettes entre les mains du diable. Aucun réveil n'est plus possible. Il n'y a plus d'espoir. Seigneur, j'en ai assez ! Je T'en prie, prends ma vie !" (Voir 1 Rois 19 :4).
Qui était ce prophète ? C'était le grand Elie. C'est après avoir remporté la plus grande victoire de sa vie qu'il avait atteint un tel état de désespoir.
Vous vous rappelez cette histoire. Sur le Mont Carmel, Elie avait confronté les 850 faux prophètes, pour prouver publiquement à qui Dieu allait répondre. C'était une question de vie ou de mort. 450 de ces faux prophètes servaient le dieu païen Baal. Et les 400 autres servaient les idoles introduites par la méchante reine Jézabel. Les prophètes de Baal avaient pratiqué leurs rites démoniaques, dansant, criant, et s'efforçant de réveiller leur dieu. A la fin de leurs invocations frénétiques, ces prophètes saignaient à profusion, complètement épuisés.
C'est alors que s'avança Elie. Il invoqua simplement le Seigneur, et aussitôt un feu surnaturel tomba du ciel. Cette flamme dévorante consuma à la fois le sacrifice offert par le prophète, et les douze cruches d'eau qu'il avait fait verser tout autour. Le feu consuma même les pierres de l'autel.
Quelle magnifique manifestation de la toute-puissance de Dieu ! En voyant cela, les faux prophètes se mirent à trembler. Et tous les Israélites rétrogrades présents tombèrent à genoux et crièrent : "C'est l'Eternel qui est Dieu ! C'est l'Eternel qui est Dieu !" (18 :39).
Elie égorgea ensuite tous ces 850 faux prophètes ! Un réveil soudain avait éclaté en Israël ! Le réveil pour lequel Elie avait prié était enfin venu. Il a dû penser : "C'est l'heure du Seigneur ! Voilà le début du réveil pour lequel je prêche depuis si longtemps !"
Elie était survolté ! Il courut devant le char d'Achab pendant près de quarante kilomètres, jusqu'à Jizréel, la capitale. Il devait penser à une foule de choses exaltantes : "Qui peut résister à ce que Dieu a fait aujourd'hui ? Le gouvernement sensuel et impie de cette nation doit être balayé ! Et Jézabel aussi ! Elle doit sans doute être en train de fuir vers sa cité de Sidon en ce moment même ! Elle a certainement entendu parler du feu tombé du ciel, et elle veut sûrement échapper au jugement du Saint-Esprit ! C'est sans doute le plus grand moment de toute l'histoire d'Israël !"
Elie était convaincu que le peuple allait à présent l'écouter. Je crois qu'il était déterminé à se rendre immédiatement au Temple abandonné, et à restaurer le vrai culte divin à Jizréel.
Mais, avant même qu'il parvienne à Jizréel, il fut abordé par un messager de la reine Jézabel. La reine lui faisait dire ceci : "Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si demain, à cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de chacun d'eux !" (19 :2). Ce qu'elle voulait dire était simple : "Prophète, tu n'as plus qu'un jour à vivre, avant que je te fasse égorger de la même manière que tu as égorgé mes prêtres !"
Moins de vingt-quatre heures après son incroyable victoire du Mont Carmel, Elie s'enfuit dans le désert, et il s'assit en tremblant sous un genêt. Dans son esprit, tout était perdu. Tous ses espoirs de réveil s'étaient évanouis en moins d'une journée !
Quarante jours plus tard, nous voyons Elie entrer dans une caverne pour y passer la nuit, tout seul. Le terme hébreu traduit par "passer la nuit" signifie aussi "s'arrêter, séjourner". Il implique aussi l'idée de plainte et d'amertume. Apparemment, Elie avait décidé que tout était fini. Si le feu miraculeux du ciel ne pouvait pas ramener au Seigneur un peuple rétrograde, rien ne pourrait le ramener !
Ensuite, la Bible nous dit ceci : "Et voici, la parole de l'Eternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu ici, Elie ?" (verset 9). En quelque sorte, Dieu lui disait : "Qu'est-ce qui te tracasse, Elie ? Pourquoi une telle attitude ? De quoi te plains-tu ?"
Alors, le prophète commença à décharger son cœur lourd devant le Seigneur : "J'ai déployé mon zèle pour l'Eternel, le Dieu des armées ; car les enfants d'Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l'épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie" (verset 10).
Ce que disait Elie était en grande partie vrai. Le peuple de Dieu était dans une triste condition spirituelle. La méchanceté abondait en Israël. Les vrais prophètes étaient calomniés, et l'on se moquait de leurs paroles. Pourtant, malgré tout cela, Elie était resté fidèle. Il était entièrement consacré à la cause de Dieu, et priait avec ferveur pour un réveil. Mais il avait tort de penser qu'il était le seul à porter le fardeau du Seigneur !
Je ne crois pas que c'était par orgueil qu'Elie avait dit, en fait : "Dans toute cette nation, je suis le seul prédicateur à haïr encore le péché et à craindre Dieu !" Je crois tout simplement qu'Elie était accablé par sa solitude. Je crois qu'il avait fini par dire à Dieu : "Seigneur, si d'autres sont aussi zélés que moi pour toi, où sont-ils donc ? Je ne vois personne dénoncer le péché comme je le fais !"
En fait, les Chrétiens qui prient beaucoup sont souvent très seuls. Il y en a peu qui aiment la fréquentation de leurs semblables. Pourquoi ? Parce que tous ceux qui luttent avec le Seigneur dans la prière partagent le fardeau de Son cœur. Ils voient ce que Dieu voit. Ils sont capables de discerner le véritable état spirituel du peuple de Dieu. Ils sont accablés de voir toutes ces manifestations charnelles et insensées dans la Maison de Dieu. Cela les pousse à tomber à genoux et à prier comme priait Elie, le cœur brisé et angoissé.
Si vous êtes un homme ou une femme de prière, il vous est probablement arrivé de vous sentir seul, comme Elie. Peut-être vous lamentez-vous aussi sur votre nation. Peut-être gémissez-vous en voyant les flots de sang que l'Amérique a versés en pratiquant l'avortement. Peut-être, comme Amos, avez-vous crié : "Seigneur, que jamais je n'éprouve un sentiment de satisfaction, devant tous les liens qui enserrent Ton Eglise !" Peut-être vous demandez-vous, comme Elie : "Où sont les vrais hommes de Dieu, et les vrais pasteurs au cœur brisé et contrit ? Où sont ceux qui croient encore en la nécessité de se sanctifier, au lieu de se livrer à toutes ces pratiques charnelles ? J'ai l'impression d'être un fanatique complètement à côté de la plaque ! Je T'en prie, Seigneur, fais-moi rencontrer des Chrétiens qui voient les choses comme je les vois !"
Pensez à présent à Elie, tout seul dans sa caverne. Il devait se sentir complètement submergé par son sentiment de solitude. Soudain, il entendit une petite voix douce lui dire : "Que fais-tu ici, Elie ?" (1 Rois 19 :13). Elie répondit au Seigneur : "… Je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie" (verset 14).
Cette fois, Dieu lui répondit : "Tu n'es pas seul, Elie ! Tu vas bientôt rencontrer Hazaël, mon serviteur, et tu l'oindras comme roi de Syrie. Et tu rencontreras aussi mon serviteur Jéhu, que tu oindras roi sur Israël. Tu rencontreras aussi le jeune prophète Elisée, qui entrera à ton service".
Dieu dit aussi à Elie : "Je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n'ont point fléchi les genoux devant Baal, et dont la bouche ne l'a point baisé" (verset 18). En fait, Dieu disait à Elie : "Elie, je connais 7.000 hommes et femmes, qui sont cachés, et qui n'ont pas laissé entrer dans leur cœur l'esprit de ce monde. Ils sont demeurés dans mon Esprit et ils croissent en Lui. Et ils partagent le même fardeau que toi !"
Parmi ces 7.000, il y avait 100 véritables prophètes, qu'un homme de Dieu, Abdias, avait cachés dans des cavernes. Abdias était un fonctionnaire de haut rang, qui servait à la cour du méchant Roi Achab. Il avait caché les cent prophètes dans deux cavernes, cinquante par caverne, et il les nourrissait avec du pain et de l'eau.
Manifestement, Elie devait connaître l'existence de ces hommes pieux. Il devait aussi connaître Michée, ce prophète de Dieu qui avait été emprisonné par Achab, parce qu'il lui prophétisait des choses dures (voir 22 :8). Malgré le fait qu'il connaissait tous ces hommes, Elie était pourtant submergé par son sentiment de solitude, comme il le prouve par le cri de son cœur.
Ces 7000 fidèles représentent le "reste saint" que Dieu prépare aujourd'hui, avant le chaos qui s'approche.
Dans notre génération, Dieu possède aussi un reste fidèle, qui ne s'est pas incliné devant les idoles de notre époque. Pour pouvoir pleinement comprendre ce concept de "reste", nous devons étudier ce qui se passait en Israël au temps d'Elie.
Le culte de Baal remonte à l'époque de la Tour de Babel, sous le règne de Nemrod. Cet homme impie avait déclaré : "Faisons-nous un nom !" (Genèse 11 :4). C'est ainsi que Babel commença à construire un monument à la gloire de la réussite humaine. Au sommet, il y avait un observatoire, où les astrologues pouvaient suivre les corps célestes. Ces hommes fiers s'efforçaient littéralement "d'atteindre les étoiles".
A l'époque d'Elie, le dieu Baal promettait à ses adorateurs le succès, la réputation et la prospérité. Ceux qui embrassaient les pieds de l'idole recherchaient un plein accomplissement dans tous les domaines du matérialisme et de la sensualité. Qui étaient ces adorateurs de Baal ? Des membres du peuple élu de Dieu, d'anciens adorateurs de Yaweh qui avaient rétrogradé. Comme moi, vous pouvez vous demander comment le peuple de Dieu avait pu être attiré dans une idolâtrie aussi manifeste.
Tout d'abord, Dieu avait déjà jugé ces gens, parce qu'ils convoitaient la prospérité. Ils avaient dû s'enfuir en Egypte, où ils avaient été confrontés à la pauvreté, à la faim et à la misère. C'est là qu'ils avaient remarqué que les adorateurs de Baal étaient bénis matériellement.
Ils se sont donc dit : "Nous avions une abondance de nourriture à Jérusalem, quand nous servions nos idoles. Nous étions bénis et nous avions du succès, nous n'avions aucune souffrance. Mais, depuis que nous avons cessé d'adorer ces idoles, nous n'avons rencontré que des difficultés. Recommençons donc à leur offrir de l'encens, et à présenter des offrandes à la Reine du Ciel ! Peut-être obtiendrons-nous à nouveau tout ce que nous désirons !" (Voir Jérémie 44 :16-19).
Le peuple de Dieu était tombé sous la séduction d'un puissant "Evangile de la prospérité". Il avait été saisi par un esprit de convoitise et de cupidité. Les Israélites ne pensaient qu'à obtenir des richesses et à être reconnus.
Bien entendu, il n'y a aucun mal à avoir du succès, si vous agissez conformément à la volonté de Dieu, si vous restez attachés à Christ, et si vous donnez avec générosité, en obéissant à Sa volonté. Mais il y avait en Israël un mélange impur : les gens servaient l'Eternel, parce qu'ils craignaient Ses jugements, mais ils convoitaient aussi les biens matériels.
Aujourd'hui encore, nous voyons que ce même esprit de Baal saisit toute notre nation. A Wall Street, au fronton de la Bourse Américaine, nous pouvons voir l'image de ce dieu païen. Il s'agit de la statue en bronze d'un taureau imposant, censé représenter le marché boursier. On recherche une prospérité toujours plus grande, de grandes richesses, la gloire et la réussite humaine. Voilà les dieux devant lesquels notre nation s'incline !
Réfléchissez à cela : on considère qu'un homme a réussi s'il est parvenu à amasser des millions. Il peut alors posséder assez d'argent pour vivre à l'aise pendant tout le reste de son existence. Cela lui a peut-être même permis d'acquérir une certaine reconnaissance personnelle. Je vous le dis, peu importe si son ménage se brise, s'il sort avec des prostituées, ou s'il ruine des innocents dans sa recherche de gloire, de puissance et de richesse. On continuera à juger qu'il a réussi, selon les critères de notre monde.
Quelle conception fausse et pervertie de la réussite ! Pourtant, les multitudes ont soif d'une telle réussite. Dans toute notre nation, résonne cette question, qui traduit cette soif de richesses : "Qui veut devenir millionnaire ?"
Cette conception pervertie de la réussite s'est introduite dans l'Eglise.
Ce même esprit séducteur de Baal est à l'œuvre dans toutes sortes d'églises en Amérique. Des multitudes de Chrétiens sont motivés par le désir ardent de la réussite. Ils sont poussés à adopter un style de vie luxueux, tout en s'enfonçant dans des abîmes de dettes.
Cet esprit a fait adopter dans l'Eglise les mêmes critères de réussite que dans le monde. Récemment, un mouvement pentecôtiste canadien a organisé un séminaire pour "pasteurs qui ont réussi". Il était précisé que seuls pouvaient s'inscrire les pasteurs d'églises d'au moins mille membres ! Apparemment, c'était le nombre qui était leur seul critère de réussite !
J'ai observé quelque chose de semblable quand j'ai commencé à travailler avec les gangs et les drogués de New York. On m'avait présenté à un évangéliste célèbre, qui conduisait une croisade dans une église locale. Une phrase de cet homme m'avait choqué. Il m'avait dit : "Si tu n'y arrives pas avant d'avoir cinquante ans, tu ne décrocheras jamais le gros lot ! Il me reste cinq ans pour atteindre mon but. En ce moment, je travaille à une série télévisée qui représente peut-être ma dernière chance d'atteindre mon objectif !"
J'avais été abasourdi. Que voulait dire cet homme en me parlant "d'y arriver" ? Recherchait-il la notoriété et la gloire ? Pour moi, "y arriver" signifiait plutôt "avoir assez d'argent pour payer mes factures d'électricité au Centre de Teen Challenge". Cela pouvait aussi signifier "trouver un nouveau drogué qui accepte que Jésus le délivre".
Nous mesurons trop souvent la réussite d'un ministère au nombre de membres de son église, ou à la taille de son budget. Si vous demandez à un Chrétien de vous dire de quelle manière Dieu l'a béni, il vous dira sans doute : "Le Seigneur m'a donné une nouvelle voiture, une belle maison, un bon salaire". Pourtant, à une autre époque, ce même Chrétien aurait pu vous dire : "Dieu m'a béni en me donnant un fardeau pour la prière, et une nouvelle vision des âmes perdues. Il m'a donné une nouvelle soif pour Lui !"
Voici ce que Jésus dit à propose de ceux qui deviennent tièdes : "D'autres reçoivent la semence parmi les épines ; ce sont ceux qui entendent la parole, mais en qui les soucis du siècle, la séduction des richesses et l'invasion des autres convoitises, étouffent la parole, et la rendent infructueuse" (Marc 4 :18-19). En un mot, tout ce qui nous empêche de bien marcher avec Jésus est un péché. Si nous laissons un désir impie dominer notre cœur, un besoin de réussite, d'argent ou de reconnaissance, cela nous conduira à nous incliner devant Baal. Nos yeux spirituels deviendront aveugles, et nous perdrons notre zèle pour Jésus.
En Israël, les temples de Baal étaient bondés.
Les Israélites remplissaient les églises de Baal, à la recherche du succès et de la prospérité. Bien vite, cette Eglise rétrograde fut gagnée par une corruption innommable. C'est ce que dit le Seigneur à Elie, en parlant avec fierté de ces sept mille qui ne s'étaient pas inclinés devant Baal : "Je me suis réservé 7.000 saints justes ! Ils ont résisté à toute convoitise pour la gloire et le succès ! Ils m'appartiennent totalement !"
Nous devons être reconnaissants à Dieu pour tous les grands héros de la foi : les prophètes zélés comme Elie, les lutteurs dans la prière comme Daniel, les hauts fonctionnaires puissamment utilisés comme Abdias, et tous ceux qui ont accompli de grands exploits, comme David et Déborah. Je crois que nous devons étudier leurs exemples, pour discerner les secrets d'une vie agréable à Dieu.
Pourtant, combien de Chrétiens cherchent réellement à imiter ces 7.000 serviteurs de Dieu anonymes, qui ont refusé de s'incliner devant Baal ? De tels hommes et femmes de foi inconnus sont rares ! En vérité, je crois que le reste fidèle que Dieu S'est réservé n'est pas aussi important que nous pourrions le penser. La Bible dit très clairement qu'au sein de chaque génération impie, seul un faible reste demeure fidèle. En outre, dans les jours qui viennent, qui seront des jours de chaos, l'Eglise verra de nombreux Chrétiens tomber dans l'apostasie.
Paul a écrit : "De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l'élection de la grâce" (Romains 11 :5). Jésus Lui-même a dit : "Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent" (Matthieu 7 :13-14).
Voyez-vous, ce ne sont pas seulement les prières d'Elie qui ont fait tomber le feu du ciel. Ce furent aussi les cris de ces 7.000 fidèles anonymes, qui aimaient Dieu et qui priaient. Ils se réunissaient en cachette, et priaient dans les champs. Certains servaient peut-être dans la maison d'Achab, inconnus de tous sauf du Seigneur. Ils sont restés fidèles à l'appel qu'ils avaient reçu : intercéder. Et Dieu les a entendus.
Quels sont les critères de la réussite, du point de vue de Dieu ?
Pour Dieu, le succès n'est rien d'autre que la fidélité complète de ceux qui Le servent. De tels serviteurs ne cherchent pas à "y arriver". Ils ne désirent aucune sécurité terrestre. Leur seul désir est de connaître leur Seigneur et Le servir.
Pensez à ces cent prophètes cachés par Abdias. Ils ont vécu cachés dans des cavernes pendant au moins trois ans et demi, tout au long d'une terrible famine. Ces hommes n'avaient aucun ministère public. Ils vivaient complètement cachés, oubliés par la plupart des gens. Ils n'ont même pas pu partager la victoire d'Elie sur le Mont Carmel. Le monde aurait certainement considéré que ces hommes étaient des ratés, des gens insignifiants qui n'avaient rien accompli de sérieux.
Pourtant, le Seigneur avait accordé à ces fidèles serviteurs un don précieux : le temps ! Ils ont eu des jours, des semaines, et même des années pour prier, étudier, croître, et servir le Seigneur. Voyez-vous, Dieu les préparait pour le jour où Il allait les libérer pour exercer un ministère en faveur de Son peuple. En vérité, ce sont ces hommes qui allaient s'occuper de tous ceux qui devaient revenir à Dieu grâce au ministère d'Elie.
Il y a des années, le Seigneur m'avait aussi accordé ce don béni du temps disponible. Avant de devenir pasteur, je pouvais aller dans les bois, et prêcher aux oiseaux et aux arbres. Je n'avais ni programmes, ni plans, ni rêves. Je n'avais qu'un seul désir : connaître le cœur de Dieu. Je priais donc chaque jour, cherchant et servant le Seigneur. Et j'annotais ma Bible d'un bout à l'autre.
Plus tard, en tant que jeune pasteur maigre et inexpérimenté, je dus m'occuper d'une petite assemblée dans une petite ville de la Pennsylvanie. Nous avions nos réunions dans un bâtiment indéfinissable dont le toit était en papier goudronné. Notre assemblée était surtout composée de fermiers et de mineurs de charbon. J'étais complètement inconnu. Grâce à l'exemple de mon père et de mon grand-père, qui savaient prier, Dieu avait déjà fait de moi un homme de prière. Aujourd'hui, je peux dire honnêtement que toutes les bénédictions que j'ai reçues sont dues à ces précieux moments passés avec le Seigneur, tôt le matin.
J'étais caché. Personne ne me voyait. Mais Dieu connaissait mon adresse ! J'utilisais mon temps avec sagesse. Aujourd'hui, j'exhorte tous les jeunes pasteurs à faire de même. J'entends souvent des jeunes pasteurs, dans tout le pays, qui sont désespérés parce qu'ils ne peuvent pas trouver une place pour exercer leur ministère. Voici ce que je leur conseille : "Cessez de chercher une place pour exercer votre ministère ! Passez plutôt votre temps à chercher Dieu. Il sait où Il peut vous trouver ! Il vous convoquera Lui-même quand Il verra que vous êtes prêt ! Oubliez ce que font les autres. Ils peuvent vous sembler faire beaucoup plus de grandes choses que vous. Mais, en vérité, votre plus grand ministère, c'est la prière. Efforcez-vous d'avoir du succès devant le trône de Dieu ! Si vous servez le Seigneur, et si vous priez pour les autres, Dieu considèrera que vous remplissez bien votre ministère. Tout véritable ministère est fondé sur la prière".
Sachez si vous faites partie de ces 7000 qui n'ont pas plié le genou devant Baal !
Dans toute la Bible, nous savons que le nombre 7 est associé au plan éternel de Dieu. Je crois donc que ce chiffre, 7.000, révélé par le Seigneur à Elie, concerne tous ceux qui font partie de Son reste fidèle. Le peuple que Dieu Se réserve peut représenter aussi 7 millions ou 70 millions de personnes. Ce qui importe pour le Seigneur, c'est qu'ils Lui soient entièrement consacrés.
Quelles sont donc les caractéristiques de ce reste fidèle ? En voici trois bien précises :
Un engagement ferme à rester attaché au Seigneur.
Tout Chrétien qui appartient au reste fidèle est absolument décidé à nager à contre-courant, au milieu de ce monde corrompu.
Les 7.000 fidèles de l'époque d'Elie sont restés fidèles, malgré la grande apostasie d'Israël. Leur société était avide de sensualité. Même leurs amis et les membres de leurs familles s'étaient tournés vers l'idolâtrie. Pourtant, en dépit de la puissante séduction qui les environnait, ces 7.000 ont pu résister à ce courant. Ils ont subi la honte, les privations et la persécution. Ils n'avaient pas de Bible. Ils n'entendaient pas de prédications. Ils n'avaient pas de communion fraternelle autour d'eux. En vérité, plus leur société s'avilissait, et plus ils devenaient justes.
Elie savait que les masses avaient le cœur partagé. Elles voulaient une mesure de Dieu, tout en gardant l'esprit du monde. Elie les confronta, et leur dit : "Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l'Eternel est Dieu, allez après lui ; si c'est Baal, allez après lui !" (1 Rois 18 :21).
Avez-vous clairement pris votre décision de vous engager pour Jésus ? Peut-être craignez-vous de couper les ponts avec ceux que vous fréquentiez auparavant ? Vous voulez Christ, mais vous voulez aussi garder quelque chose de votre ancienne vie. Je vous le dis, cela ne marche pas ! Cela ne servira qu'à vous faire aspirer à nouveau par votre passé. Vous ne pourrez jamais témoigner à des pécheurs, si vous buvez vos liqueurs fortes avec eux, ou si vous riez en écoutant leurs histoires sales !
Paul nous a avertis : "C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai" (2 Cor. 6 :17). Il faut donc que vous commenciez par vous engager fermement, en déclarant : "Je me moque de ce que les autres vont dire ou faire ! J'appartiens au Seigneur ! Je refuse de céder à l'esprit impie de ce monde !"
Une volonté de vous identifier aux pauvres.
La tendance de notre société est de vouloir s'associer aux riches et aux gens qui réussissent. A l'inverse, cherchez à vous associer à ceux qui souffrent.
Comme Abdias, il se peut que vous ayez atteint une position sociale élevée. Cet homme de Dieu était un haut fonctionnaire dans la maison de Jézabel. Mais il était déterminé à ne craindre que le Seigneur. Il a prouvé que son cœur était avec ceux qui souffraient, en prenant soin de ces 100 prophètes misérables et souffrants.
Je bénis le Seigneur pour tous les Chrétiens qui ont réussi socialement. Notre ministère est béni par les dons généreux de ceux qui ont réussi financièrement, mais qui aiment aussi s'identifier avec les besoins des pauvres. Pourtant, je vous pose une question : "Pouvez-vous vous identifier avec le verset suivant ?" : "Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu" (1 Cor. 1 :27-29).
Il n'y a pas beaucoup de riches dans l'Eglise de Jésus-Christ. Le Seigneur Lui-même a dit : "Qu'il est difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu !" (Luc 18 :24). Pourquoi ? Parce que trop peu de riches acceptent de s'identifier aux méprisés de ce monde, que Dieu a appelés et élus.
Je pense à certains visiteurs riches, qui ont apprécié nos cultes de louange dans notre église de Times Square, mais qui ne voulaient pas que leurs amis sachent qu'ils étaient venus chez nous. Il y a trop de pauvres dans nos réunions, trop de races différentes, trop de choses inattendues ! Finalement, ces personnes ont préféré se fixer dans une église socialement plus reconnue.
Je pense aussi à cette chère sœur qui distribue des traités d'évangélisation non loin de nos bureaux. Elle parle un mauvais Anglais, et elle ne s'habille pas à la dernière mode. Quand je l'ai rencontrée récemment dans la rue, le Seigneur m'a poussé à lui donner une petite offrande. Mais quand elle vit l'argent dans ma main, elle sourit et me dit : "Oh, non ! J'apporterai ma dîme demain !" Elle pensait que je lui rappelais qu'elle devait payer sa dîme !
Tout en faisant le travail du Seigneur, elle pensait qu'elle devait se rendre à l'église pour payer sa dîme ! Elle ajouta rapidement : "Pasteur, le Seigneur m'a gardée !" Elle fait partie du reste fidèle, mais elle ne le sait sans doute même pas.
J'ai entendu certains visiteurs bien habillés faire cette remarque : "Cette femme donne une mauvaise image de l'église. Elle est mal habillée, et elle sait à peine parler l'Anglais". Je leur ai dit : "Si vous voulez faire partie du faible reste fidèle, vous feriez mieux d'accepter la compagnie de cette femme ici sur la terre ! Autrement, Jésus vous dit que vous ne pourrez pas être avec elle dans la gloire. Elle brille déjà comme une étoile ici-bas !"
Une ferme espérance.
Les 7000 fidèles de l'époque d'Elie ont tout enduré, parce qu'ils espéraient la venue d'un jour de délivrance. De même, aujourd'hui, l'espérance bénie de l'Eglise est le prochain retour de Jésus. Il suffira d'une seule sonnerie de trompette pour que cessent toutes les œuvres impies. Le Seigneur mettra définitivement fin à tous ces meurtres de bébés, à toutes ces perversions étalées sans vergogne, à tous ces génocides ethniques.
Bien entendu, nous devons évangéliser, exercer notre ministère, et travailler pendant qu'il fait encore jour. Mais, en même temps, nous devons vivre dans l'espérance du retour de Jésus, notre Roi. Il vient instaurer un nouveau monde, qu'Il dirigera depuis Son trône éternel.
Vous reconnaissez-vous dans ces trois caractéristiques ? Dans l'affirmative, vous faites partie du faible reste fidèle ! Et Dieu est fier de vous ! "En voilà un qui m'a donné tout son cœur ! Il a les yeux fixés sur moi ! Et il m'appartient totalement !"
Référence: Message donné en 2001 à Times Square Church, New York, Etats-Unis
Source: sentinellenehemie.free.fr - L'original en anglais peut être trouvé sur le site http://www.searchlight-missions.org/light_for_life/a_holy_remnant.html
vendredi 17 octobre 2014
Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ
Moi-même j’étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement; et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. (1 Corinthiens 2:3-5, 11-13 LSG)
Je dis cela afin que personne ne vous trompe par des discours séduisants.
Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. (Colossiens 2:4, 8-10 LSG)
Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. (1 Corinthiens 2:3-5, 11-13 LSG)
Je dis cela afin que personne ne vous trompe par des discours séduisants.
Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. (Colossiens 2:4, 8-10 LSG)
Les chretiens et la psychologie - Paul Washer
Seulement
au États-Unis, il ya 365 Théories sur la psychologie qui change environs
au 2-3 ans. Voir le résumé de cette vidéo par Paul Washer qui avertie
les croyants !!!
La Psychologie 'chrétienne' à la lumière de la Bible, ou l'un des signes de l'apostasie actuelle
L. D. McGriff est responsable de l'œuvre "Antipas Ministries". Il exerce un ministère en faveur de ce qu'il appelle "l'Eglise des derniers jours", cette Eglise fidèle qui, selon lui, sera de plus en plus rejetée et persécutée, et qui devra revenir au modèle biblique des églises de maisons des premiers temps. Il a publié en 2000 un livre intitulé "Apostasy and the Last Days Church" (L'apostasie et l'Eglise des derniers jours). Cet article est la traduction du chapitre 3 de ce livre.
(Note de Parole de Vie : Nous abordons à présent le chapitre consacré à la Psychologie chrétienne. L'auteur considère qu'il s'agit là l'un des nombreux signes de l'apostasie de l'Eglise dans les derniers jours, et même l'un des signes les plus importants).
Le cheval de Troie.
S'il existe un parfait cheval de Troie, quelque chose d'idéal pour saper les fondements de l'Eglise et remplacer l'enseignement de la Bible par la pensée humaniste, c'est bien la Psychologie chrétienne ! Nous l'avons introduite dans nos églises, nos Ecoles et nos Instituts bibliques, et nous l'avons pleinement acceptée. Nous avons aussi tenté de l'intégrer dans nos enseignements bibliques, et nous avons abouti à un système grandiose et "innovant" permettant de régler tous les problèmes de la condition humaine ! Si nous faisions un sondage auprès des Chrétiens évangéliques, et si nous leur demandions ce qu'ils pensent de la Psychologie chrétienne, je suis certain que 99 % donneraient une réponse positive. Le pourcentage serait encore plus grand chez les pasteurs ! Alors, qui a raison ? Ou est-ce moi qui joue encore les Don Quichotte ?
S'il est vrai que nous vivons dans les derniers jours, comment allons-nous reconnaître la séduction ? Comment allons-nous reconnaître l'apostasie ? Comment allons-nous nous tenir en garde, pour ne pas être séduits et entraînés loin du Seigneur ? L'un de mes amis me disait que les moyens de séduction employés par Satan lui faisaient pitié. Mais est-ce prudent de traiter les capacités de Satan d'une manière aussi cavalière ? Il est "l'ange de lumière", et il utilise des moyens de séduction tellement subtils que la plupart des gens, y compris des Chrétiens, n'y voient que du feu !
Le verbe "apostasier" signifie en grec "s'écarter de, s'éloigner de". On ne décide pas, comme cela, de s'écarter de la Bible. On ne décide pas brusquement d'être séduit. Cela commence par une série de petits compromis, par des décisions et des attitudes qui ne sont plus justes devant Dieu. Une fois que l'on est sur la pente descendante, elle devient trop glissante pour que l'on puisse remonter. L'apostasie commence toujours par des petites choses. "Un peu de levain fait lever toute la pâte" (1 Cor. 5 :6). On peut avoir une pâte parfaitement pure, mais si l'on ajoute 1 % de levain, et si celui-ci commence son travail, toute la pâte finira par lever, à 100 % ! Mais le processus est lent et subtil. Il commence dès que l'on ajoute à la pâte une pincée de levure ! C'est pour cette raison que Dieu a toujours haï les mélanges. On le voit bien dans l'Ancien Testament. Dès que Son peuple mélangeait des pratiques païennes à leur religion, ils s'écartaient de Dieu. Aujourd'hui, c'est le levain de la culture mondaine moderne qui s'infiltre dans l'Eglise. Le levain le plus dangereux de tous est celui de la fausse science, d'une prétendue science humaine qui présente une description de la nature humaine qui ne correspond pas du tout à celle de la Bible, et qui offre d'autres solutions que la Bible pour résoudre les problèmes humains ! Et pourtant, parce que la Psychologie a fini par être pleinement acceptée par les Chrétiens, ce sujet est devenu un sujet très difficile à aborder ! Je crois que les plus violentes oppositions que j'ai pu subir étaient dues à ma position sur la Psychologie chrétienne.
Est-ce une science, ou une philosophie apostate ?
S'il doit y avoir une grande séduction dans les derniers jours, il faut qu'elle soit très subtile et très puissante, pour entraîner une apostasie généralisée. Il ne faut pas qu'elle soit exagérément grossière, sinon les vrais Chrétiens ne l'accepteraient jamais. Cette séduction ne peut pas non plus être ouvertement hérétique, car elle ne serait jamais acceptée par la majorité des Chrétiens. Une "très bonne" séduction doit être tellement bonne que personne ne penserait la remettre en question ! Il faut que tout le monde l'accepte !
En fait, la meilleure séduction doit pouvoir être acceptée par l'Eglise sous le déguisement d'une science. Il faut que tous puissent l'accepter, membres du clergé comme laïcs. Il faut qu'elle parvienne à réaliser une merveilleuse synthèse de tout ce qui est divin et de tout ce qui est humain ! Quel bonheur de pouvoir améliorer l'état de la Chrétienté, à l'aide d'une science nouvelle aussi merveilleuse ! Il suffit d'ajouter juste un peu de science moderne à tout ce que nous savons de la nature humaine ! Après tout, la Bible n'est pas un manuel scolaire !
Et c'est exactement ce qui s'est passé ! La Psychologie "chrétienne" a été reçue à bras ouverts dans les émissions de télévision chrétiennes les plus populaires. Elle a été acceptée dans tous les séminaires et Instituts Bibliques. En fait, elle fait même partie des matières dont l'étude est obligatoire, si vous voulez avoir votre diplôme de théologie. Presque tous ces Instituts offrent aussi des spécialisations dans divers domaines de la psychologie, de la cure d'âme ou du conseil psychologique. Beaucoup de grandes églises ont, parmi leur personnel, plus de diplômés en psychologie que de pasteurs diplômés d'Instituts bibliques, simplement pour répondre à toutes les demandes de conseil psychologique faites par les membres de l'assemblée. Les pasteurs se réservent les conseils "spirituels", mais laissent les problèmes psychologiques aux mains d'un nouveau groupe de "prêtres", les psychologues chrétiens !
La Psychologie nous est devenue tellement familière, elle s'est tellement intégrée à notre style de vie, qu'il nous est très difficile d'avoir sur elle un avis négatif. Nous trouvons la Psychologie dans les sermons, dans les programmes de conseil personnel offerts par les églises, et dans tous les Instituts Bibliques. L'Eglise est envahie. La Psychologie est partout, dans les écoles chrétiennes, dans les programmes de conseil aux jeunes couples et aux familles, dans les programmes de formation des missionnaires, dans les radios chrétiennes… Les livres sur la psychologie chrétienne se vendent très bien. La Psychologie fait à présent partie intégrante du Christianisme, grâce à des gens comme James Dobson, Gary Smalley et bien d'autres, qui nous bombardent sur les ondes et par leurs livres de toutes sortes de messages vantant les mérites de la Psychologie pour régler les problèmes toujours plus graves de l'espèce humaine ! La plupart des Chrétiens évangéliques ne voient là aucune contradiction, et croient que la Psychologie fait très bon ménage avec la foi biblique. C'est aussi en train de devenir une bonne vache à lait. Lire la suite ...
(Note de Parole de Vie : Nous abordons à présent le chapitre consacré à la Psychologie chrétienne. L'auteur considère qu'il s'agit là l'un des nombreux signes de l'apostasie de l'Eglise dans les derniers jours, et même l'un des signes les plus importants).
Le cheval de Troie.
S'il existe un parfait cheval de Troie, quelque chose d'idéal pour saper les fondements de l'Eglise et remplacer l'enseignement de la Bible par la pensée humaniste, c'est bien la Psychologie chrétienne ! Nous l'avons introduite dans nos églises, nos Ecoles et nos Instituts bibliques, et nous l'avons pleinement acceptée. Nous avons aussi tenté de l'intégrer dans nos enseignements bibliques, et nous avons abouti à un système grandiose et "innovant" permettant de régler tous les problèmes de la condition humaine ! Si nous faisions un sondage auprès des Chrétiens évangéliques, et si nous leur demandions ce qu'ils pensent de la Psychologie chrétienne, je suis certain que 99 % donneraient une réponse positive. Le pourcentage serait encore plus grand chez les pasteurs ! Alors, qui a raison ? Ou est-ce moi qui joue encore les Don Quichotte ?
S'il est vrai que nous vivons dans les derniers jours, comment allons-nous reconnaître la séduction ? Comment allons-nous reconnaître l'apostasie ? Comment allons-nous nous tenir en garde, pour ne pas être séduits et entraînés loin du Seigneur ? L'un de mes amis me disait que les moyens de séduction employés par Satan lui faisaient pitié. Mais est-ce prudent de traiter les capacités de Satan d'une manière aussi cavalière ? Il est "l'ange de lumière", et il utilise des moyens de séduction tellement subtils que la plupart des gens, y compris des Chrétiens, n'y voient que du feu !
Le verbe "apostasier" signifie en grec "s'écarter de, s'éloigner de". On ne décide pas, comme cela, de s'écarter de la Bible. On ne décide pas brusquement d'être séduit. Cela commence par une série de petits compromis, par des décisions et des attitudes qui ne sont plus justes devant Dieu. Une fois que l'on est sur la pente descendante, elle devient trop glissante pour que l'on puisse remonter. L'apostasie commence toujours par des petites choses. "Un peu de levain fait lever toute la pâte" (1 Cor. 5 :6). On peut avoir une pâte parfaitement pure, mais si l'on ajoute 1 % de levain, et si celui-ci commence son travail, toute la pâte finira par lever, à 100 % ! Mais le processus est lent et subtil. Il commence dès que l'on ajoute à la pâte une pincée de levure ! C'est pour cette raison que Dieu a toujours haï les mélanges. On le voit bien dans l'Ancien Testament. Dès que Son peuple mélangeait des pratiques païennes à leur religion, ils s'écartaient de Dieu. Aujourd'hui, c'est le levain de la culture mondaine moderne qui s'infiltre dans l'Eglise. Le levain le plus dangereux de tous est celui de la fausse science, d'une prétendue science humaine qui présente une description de la nature humaine qui ne correspond pas du tout à celle de la Bible, et qui offre d'autres solutions que la Bible pour résoudre les problèmes humains ! Et pourtant, parce que la Psychologie a fini par être pleinement acceptée par les Chrétiens, ce sujet est devenu un sujet très difficile à aborder ! Je crois que les plus violentes oppositions que j'ai pu subir étaient dues à ma position sur la Psychologie chrétienne.
Est-ce une science, ou une philosophie apostate ?
S'il doit y avoir une grande séduction dans les derniers jours, il faut qu'elle soit très subtile et très puissante, pour entraîner une apostasie généralisée. Il ne faut pas qu'elle soit exagérément grossière, sinon les vrais Chrétiens ne l'accepteraient jamais. Cette séduction ne peut pas non plus être ouvertement hérétique, car elle ne serait jamais acceptée par la majorité des Chrétiens. Une "très bonne" séduction doit être tellement bonne que personne ne penserait la remettre en question ! Il faut que tout le monde l'accepte !
En fait, la meilleure séduction doit pouvoir être acceptée par l'Eglise sous le déguisement d'une science. Il faut que tous puissent l'accepter, membres du clergé comme laïcs. Il faut qu'elle parvienne à réaliser une merveilleuse synthèse de tout ce qui est divin et de tout ce qui est humain ! Quel bonheur de pouvoir améliorer l'état de la Chrétienté, à l'aide d'une science nouvelle aussi merveilleuse ! Il suffit d'ajouter juste un peu de science moderne à tout ce que nous savons de la nature humaine ! Après tout, la Bible n'est pas un manuel scolaire !
Et c'est exactement ce qui s'est passé ! La Psychologie "chrétienne" a été reçue à bras ouverts dans les émissions de télévision chrétiennes les plus populaires. Elle a été acceptée dans tous les séminaires et Instituts Bibliques. En fait, elle fait même partie des matières dont l'étude est obligatoire, si vous voulez avoir votre diplôme de théologie. Presque tous ces Instituts offrent aussi des spécialisations dans divers domaines de la psychologie, de la cure d'âme ou du conseil psychologique. Beaucoup de grandes églises ont, parmi leur personnel, plus de diplômés en psychologie que de pasteurs diplômés d'Instituts bibliques, simplement pour répondre à toutes les demandes de conseil psychologique faites par les membres de l'assemblée. Les pasteurs se réservent les conseils "spirituels", mais laissent les problèmes psychologiques aux mains d'un nouveau groupe de "prêtres", les psychologues chrétiens !
La Psychologie nous est devenue tellement familière, elle s'est tellement intégrée à notre style de vie, qu'il nous est très difficile d'avoir sur elle un avis négatif. Nous trouvons la Psychologie dans les sermons, dans les programmes de conseil personnel offerts par les églises, et dans tous les Instituts Bibliques. L'Eglise est envahie. La Psychologie est partout, dans les écoles chrétiennes, dans les programmes de conseil aux jeunes couples et aux familles, dans les programmes de formation des missionnaires, dans les radios chrétiennes… Les livres sur la psychologie chrétienne se vendent très bien. La Psychologie fait à présent partie intégrante du Christianisme, grâce à des gens comme James Dobson, Gary Smalley et bien d'autres, qui nous bombardent sur les ondes et par leurs livres de toutes sortes de messages vantant les mérites de la Psychologie pour régler les problèmes toujours plus graves de l'espèce humaine ! La plupart des Chrétiens évangéliques ne voient là aucune contradiction, et croient que la Psychologie fait très bon ménage avec la foi biblique. C'est aussi en train de devenir une bonne vache à lait. Lire la suite ...
Inscription à :
Articles (Atom)