Elle se trouve à moins de 500 millions de km du Soleil. Hubble a déjà photographié son superbe panache et nous devrions commencer à l'apercevoir dès le mois d'août. Préparez vos télescopes...
Par Michel Alberganti | publié le 30/07/2013 à 9h41, mis à jour le 30/07/2013 à 10h06
La comète Ison vue par le télescope spatial Hubble en avril 2013 - Source: Nasa, Esa, Hubble, STSc/Aura.
Elle vient de très loin comme nous le disions en janvier dernier. Du nuage d’Oort, dont le nom semble tout droit sorti de l’heroic fantasy et qui se situe à la frontière du système solaire, à près d’une année-lumière (10.000 milliards de km) du Soleil. C’est très, très loin... Mille fois plus loin que Pluton. L’étoile la plus proche de nous, Proxima du Centaure, ne se trouve que quatre fois plus loin que le nuage d’Oort. C’est dire...
Les comètes, contrairement aux astéroïdes, sont constituées de glace et de poussières. D’où leur immense panache. Elles proviennent essentiellement de la ceinture de Kuiper, située au-delà de Neptune à environ 6 milliards de km du Soleil, et du nuage d’Oort, le berceau d’Ison. Les astronomes considèrent que les comètes ont joué un rôle essentiel dans la formation des planètes, il y a 4,5 milliards d’années. On pourrait aussi leur devoir une partie de l’eau qui se trouve sur Terre.
Découverte très récemment, le 21 septembre 2012 par Vitali Nevski and Artyom Novichonok de l’International Scientific Optical Network (ISON) près de Kislovodsk en Russie, la comète Ison mesure un peu moins de 5 km de diamètre et pèse entre 3 milliards et 3 milliards de milliards de kg... Son panache est la trace laissée par la perte de quelque 1.000 tonnes de CO2 et de 54.400 tonnes de poussières par jour...
Sa distance actuelle ne permet pas encore de connaître sa masse avec plus de précision. Sa vitesse est estimée à 80.000 km/h. Impossible également de déterminer la longueur de la queue d’Ison lors de son passage près de la Terre. Plus elle se rapprochera, plus sa brillance augmentera et elle culminera lors de son approche du Soleil.
Les calculs de trajectoire prévoient un passage au plus proche de notre étoile, soit à 1,1 million de km de sa surface, le 28 novembre 2013, ce qui en fait une comète dite «rasante». Ensuite... Tout dépendra de la capacité d’Ison à résister à la chaleur su Soleil à une distance 150 fois inférieure à celle de la Terre. Si elle survit, elle ne le devra qu’à la brièveté de son passage.
La comète Ison vue par le télescope spatial Spitzer le 13 juin 2013 à deux longueurs d'ondes infrarouges différentes (3,6 et 4,5 microns) - Source: Nasa/Spitzer
Mais elle subira une forte évaporation et des forces de marée susceptibles de la fragmenter. L’effet de la gravité du Soleil pourrait même la désintégrer. Lorsqu’elle sera au plus près, en son point de périhélie, Ison devrait être soumise à une température de 2.700°C, soit 1.000°C de plus que la température de fusion de l’acier. Pour un bloc de glace et de poussières, l’épreuve sera terrible. Mais d’autres comètes y ont résisté dans le passé...
Pour nous, sur Terre, Ison sera visible deux fois, pendant son voyage aller et, surtout, peut-être, lors de son retour. Avant de croiser la Terre, la comète, qui se trouve aujourd’hui entre Jupiter et Mars, passera près de la planète rouge le 1er octobre 2013. La distance, de seulement 10,8 millions de km, devrait affecter sa trajectoire mais les astronomes en ont tenu compte. En moins de deux mois, Ison ralliera le Soleil. A son retour, elle croisera la Terre au plus près, c’est-à-dire à environ 60 millions de km.
La position de la comète Ison au premier juillet 2013. Source: Nasa-JPL
Ces prévisions répondent à la question que tout le monde se pose: existe-t-il un risque de collision avec la Terre? La réponse est non, à moins d’une grosse erreur dans le calcul de la trajectoire ou d’un événement imprévu capable de la modifier. Nous disposons d’une marge de sécurité assez confortable comme l’explique la Nasa qui prend toujours soin de désamorcer les vents de panique.
Reste la question de la luminosité d’Ison, paramètre essentiel pour la qualité du spectacle depuis la Terre. Dès le mois d’août 2013, elle devrait être visible à l’aide de petit télescope et de jumelles. Elle le sera à l’œil nu vers la fin du mois d’octobre. Ensuite, il sera de plus en plus difficile de la distinguer du Soleil dont elle se rapprochera sans cesse. Mais dès la fin du mois de décembre, en cas de survie, Ison devrait être visible dans l’hémisphère nord.
Le spectacle pourrait alors être au rendez-vous. Il faudra en profiter car Ison ne reviendra pas de sitôt nous rendre visite. Sa période orbitale est en effet de 900.000 ans... Rien à voir avec la comète de Halley qui pointe son nez tous les 76 ans et qui, après 1986, sera à nouveau visible en... 2061.
L’orbite d’Ison ressemble à celle de la grande comète de 1680 et les astronomes pensent qu’il s’agit peut-être de l’un de ses fragments.
On pourrait penser qu’Ison est la dernière chance de voir une comète dans le ciel pour bon nombre d’entre nous. Pas sûr. Sa détection tardive, l’an dernier seulement, montre que d’autres surprises peuvent très bien nous attendre.
La comète Ison vue par Hubble le 10 avril 2013 - A droite avec un traitement informatique. Source: Nasa, Esa, Hubble, STSc/Aura.
Source: http://www.slate.fr/life/75982/comete-Ison-visible-mois-aout
Sentinelle, "sonne de la trompette et avertis mon peuple. Ezéchiel 33.3" - Sentinelle Du Peuple est un site chrétien eschatologique qui expose du contenue du domaine de la politique internationale et du moyen orient, en lien aux signes des temps et des prophéties bibliques et du retour de Jésus-Christ.
mercredi 31 juillet 2013
Iran (chiite): l'Armageddon est proche, préparez-vous à la guerre!
L'Iran affirme à nouveau que l'apocalypse est proche et que les partisans du régime islamique doivent se préparer à un changement monumental dans le monde. Les fonctionnaires du régime islamique ont tenu, le mois dernier, leur conférence annuelle sur la "Doctrine du Mahdisme" pour se préparer à la venue du dernier messie islamique, le 12ème imam des chiites, le Mahdi.
Les chiites, dont les clercs se prononcent en Iran avec une poignée de fer, croient qu'à la fin des temps, le Mahdi, un prophète du 9ème siècle, réapparaît avec Jésus-Christ à ses côtés pour tuer tous les infidèles et pour installer le drapeau islamique aux quatre coins du monde pour une gouvernance mondiale de l'Islam.
Le président du parlement iranien a déclaré, lors de la conférence le mois dernier, qu'une vague de soulèvements auront lieu et qu'un "gouvernement juste" (le nouveau président iranien, Hassan Rohani, entrera en fonctions en août prochain) fera son entrée avant le principal soulèvement (révolution islamique mondiale). L'orateur a déclaré que la métaphysique et la technologie moderne ont diminué le spiritisme humain, provoquant un sentiment de nervosité à cause duquel les gens ont perdu espoir et que cet effet devrait atteindre son maximum avant l'arrivée de la grande révolution.
Beaucoup de responsables du régime ont participé à la conférence cette année, y compris les commandants militaires et plusieurs invités qui ont parlé de l'importance de l'idéologie chiite et de la nécessité du Jihad (dans ce contexte, il signifie "guerre sainte") pour la bataille finale. Cette conférence est organisée à chaque année pour préparer la venue du Madhi.
Un homme politique iranien important a récemment déclaré qu'il croit que la révolution syrienne pourrait être le catalyseur pour susciter une conflagration mondiale qui marquera le début d'une ère de domination musulmane dans le monde.
Certains analystes croient que la poursuite du programme nucléaire iranien est directement relié à la venue du Madhi, à la bataille finale...
Source: http://www.wnd.com/2013/07/iran-armageddon-at-hand-prepare-for-war/ via conscience-du-peuple
Lire aussi: Les signes annonciateurs de l' enlèvement des chrétiens, de la venue de l'Antichrist et du retour de Jésus Christ
Souffrance des Chrétiens sous le joug jihadiste
Tour d’horizon non exhaustif de la persécution musulmane des Chrétiens.
Le Grand Mufti d’Arabie saoudite a de nouveau déclaré qu’il était nécessaire de détruire toutes les églises de la région.
« Sans la peine de mort pour apostasie, l’islam n’existerait pas aujourd’hui » - Al Qaradawi
Il confirme ainsi que l’islam ne survit que par la terreur et la violence et prive ses adeptes de la liberté de conscience.
Depuis 14 siècles, l’islam nous insulte, nous menace, nous traite de fils de singes et de porcs, et appelle à nous soumettre de gré ou de force à la seule vraie « religion », en proclamant qu’il n’y a pas d’autres dieux que leur divinité lunaire. La judéophobie et la christianophobie inhérentes à l’islam, qui se traduisent par des agressions violentes, des persécution, des meurtres, n’interpellent nullement les islamophiles lèche-babouches, seule l’islamophobie ou la peur de l’islam, oh combien justifiée, les indigne.
Car l’islam, ce n’est pas cela disent-ils. C’est une « religion » de miséricorde, de pardon, de fraternité, de tolérance, d’amour, répètent en chœur les Musulmans et les dhimmis occidentaux prosternés à leurs pieds.
En Occident, l’islam se déguise en agneau, car les Musulmans ne sont pas encore majoritaires pour nous imposer la charia, et ils bénéficient des droits de nos démocraties fondées sur les valeurs judéo-chrétiennes, ces valeurs qu’ils combattent férocement en terre d’islam.
La réalité de l’islam, c’est en terre musulmane qu’il faut l’observer, là où il se montre dans sa cruelle vérité sans masque, à l’état pur. Et les minorités persécutées, violentées, assassinées au nom d’Allah Akbar n’ont pas le droit de se plaindre de « christianophobie » dans les pays musulmans. Ce serait un délit de blasphème.
Comme la persécution des Chrétiens, dans le monde islamique, est en voie d’atteindre des proportions pandémiques dans le coupable silence des médias, Raymond Ibrahim, auteur de « Crucified again » a décidé de rédiger mensuellement un article, une sorte de tour d’horizon international sur la persécution chronique des Chrétiens par les Musulmans en terre d’islam.
Cette persécution ne se fait pas au hasard mais de manière systématique et interdépendante, car elle est enracinée, façonnée par une vision du monde, uniquement inspirée par la charia.
Dès lors, quel que soit le motif de la persécution, il s’adapte généralement à un thème spécifique, incluant la haine des églises et autres symboles chrétiens, l’abus sexuel des femmes chrétiennes, les conversions forcées à l’islam, la peine de mort pour apostasie, les lois sur le blasphème qui criminalisent et punissent de mort ceux qui » offensent » l’islam, le vol et le pillage des biens des Chrétiens, en lieu et place de la jizya (impôt islamique imposé aux non musulmans), l’exigence imposée aux Chrétiens de se comporter comme des « dhimmis » ou citoyens de seconde classe, à peine tolérés, ou simplement la violence et le meurtre des non Musulmans.
Les récits des persécutions, qui couvrent différentes ethnies, langues et pays, allant du Maroc à l’ouest vers l’Inde à l’Est et à travers l’Occident, partout où il y a des Musulmans, font clairement ressortir leur seul lien commun : l’islam, qu’il s’agisse de l’application stricte de la charia islamique, ou de la culture suprémaciste, enracinée dans l’islam. Lire la suite...
Source: http://www.europe-israel.org/2013/07/souffrance-des-chretiens-sous-le-joug-jihadiste/mardi 30 juillet 2013
Hausse des prix des denrées alimentaires, changement climatique et « troubles » mondiaux
Traduction : SOTT
Je ne veux pas mettre une sourdine sur les vacances d'été de tout le monde, mais les vagues de chaleur en cours aux États-Unis et en Europe m'a fait repenser à de nombreux avertissements émis au cours de la grande sécheresse de l'été dernier et du « record de canicule » aux États-Unis.
Les analystes de la Rabobank, une banque néerlandaise spécialisée dans le financement de l'alimentation et de l'agro-business, ont passé les chiffres au crible et prédit à l'époque que les prix alimentaires, en particulier les prix de la viande,grimperaient en flèche en 2013 en raison de la sécheresse états-unienne.
Retour en 2011, le New England Complex Systems Institute (NECSI) [Institut des Systèmes Complexes de Nouvelle-Angleterre - N.D.T.], un organisme de recherches universitaires de Harvard et du MIT, utilisant les données de l'Indice des prix alimentaires de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a publié un document qui a corrélé des « foyers de troubles » en 2008 et 2011 avec l'augmentation des prix des denrées alimentaires. Ils ont prétendu avoir identifié le seuil précis pour les prix alimentaires mondiaux qui mène à des troubles dans le monde entier :210 points...
En fait, le document du NESCI, « Les crises alimentaires et l'instabilité politique en Afrique du Nord et au Moyen-Orient », est allé plus loin etprévoit le plus grand risque de troubles mondiaux pour août 2013.
Pendant ce temps, l'ONU a averti que les réserves mondiales de céréales sont si dangereusement basses que « les phénomènes météorologiques violents aux États-Unis ou d'autres pays exportateurs de produits alimentaires pourraient déclencher une crise alimentaire majeure en 2013. ».
Lester Brown, le « Gourou vert », président du think-tank Earth Policy Institute basé à Washington D.C., affirme que le climat « n'est plus fiable » et que les demandes de nourriture grandissent tellement vite qu'une rupture est inévitable :
La Chine, normalement deuxième plus grosse exportatrice d'excédent de blé au monde, a cette semaine annoncé qu'elle importera du blé des États-Unis cette année, à la suite de défaillances majeures des cultures résultant des records de froid et d'un printemps humide dans l'hémisphère Nord.
Mais les États-Unis ne se portent pas mieux, avec la sécheresse de 2012 qui s'étend jusqu'à cette année condamnant la saison de croissance avant même qu'elle n'ait commencée. Loin de produire « aucun des événements inattendus », 2013 est en train de produire des conditions météorologiques extrêmes encore plus sauvages que jamais auparavant.
Attachez-vous : nous allons être chahutés...
Je ne veux pas mettre une sourdine sur les vacances d'été de tout le monde, mais les vagues de chaleur en cours aux États-Unis et en Europe m'a fait repenser à de nombreux avertissements émis au cours de la grande sécheresse de l'été dernier et du « record de canicule » aux États-Unis.
Les analystes de la Rabobank, une banque néerlandaise spécialisée dans le financement de l'alimentation et de l'agro-business, ont passé les chiffres au crible et prédit à l'époque que les prix alimentaires, en particulier les prix de la viande,grimperaient en flèche en 2013 en raison de la sécheresse états-unienne.
Retour en 2011, le New England Complex Systems Institute (NECSI) [Institut des Systèmes Complexes de Nouvelle-Angleterre - N.D.T.], un organisme de recherches universitaires de Harvard et du MIT, utilisant les données de l'Indice des prix alimentaires de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a publié un document qui a corrélé des « foyers de troubles » en 2008 et 2011 avec l'augmentation des prix des denrées alimentaires. Ils ont prétendu avoir identifié le seuil précis pour les prix alimentaires mondiaux qui mène à des troubles dans le monde entier :210 points...
« Les prix mondiaux des denrées alimentaires sont une condition déclenchant les troubles sociaux. Plus spécifiquement, des émeutes se produisent au-dessus d'un seuil de l'indice FAO des prix, de 210. »Yaneer Bar-Yam, président du NECSI et l'un des auteurs de l'article, a déclaré :
« Quand les gens sont incapables de se protéger et de nourrir leurs familles, la perturbation sociale généralisée se produit.Nous sommes à la veille d'une nouvelle crise, la troisième en cinq ans, et susceptible d'être pire encore, capable de provoquer de nouvelles émeutes de la faim et des turbulences avec le printemps arabe ».La moyenne de l'indice des prix alimentaires de la FAO, établi en juin 2013 de cette année, est à 211,3 points, mais les indicateurs les plus révélateurs pourraient être leur indice des prix des céréales du mois de juin 2013, qui était en moyenne à 236,5 points et leur indice des prix du sucre, qui était en moyenne à 242,6 points. Les prix du lait glissant également au-dessus du seuil de 210, et si l'on considère que le régime alimentaire de la plupart des gens est essentiellement basé sur le sucre, les céréales et les produits laitiers - suivis par les viandes de bovins élevés avec des céréales - il semble assez clair que nous sommes dans une zone dangereuse.
En fait, le document du NESCI, « Les crises alimentaires et l'instabilité politique en Afrique du Nord et au Moyen-Orient », est allé plus loin etprévoit le plus grand risque de troubles mondiaux pour août 2013.
« Quand vous avez des prix alimentaires qui atteignent des sommets, vous avez toutes ces émeutes. Mais regardez sous les pics, la tendance de fond. Cela augmente plutôt rapidement, aussi », a déclaré Yaneer Bar-Yam. « Dans une à deux années [en 2011], la tendance de fond se heurtera à l'endroit où l'enfer se déchaînera. »Aggravés par les spéculateurs sur les marchés des matières premières « faisant des affaires » avec la crise alimentaire, les prix des denrées de base comme le maïs et le blé ont augmenté de près de cinquante pour cent sur les marchés internationaux l'été dernier. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) prévoit que la hausse de la demande alimentaire mondiale va « faire monter les prix de dix à quarante pour cent au cours de la prochaine décennie » [c'est-à entre dix et quarante pour cent plus élevé que leurs sommets actuels].
Les crises alimentaires et le rapport d'instabilité politique ne compile pas simplement la corrélation entre les prix des produits alimentaires et les soulèvements politiques, mais prévoit également un certain seuil global lorsque les tendances des prix alimentaires augmenteront suffisamment pour entraîner des troubles mondiaux. Selon le NECSI, le monde atteindra son seuil de prix des denrées alimentaires en août 2013.
Pendant ce temps, l'ONU a averti que les réserves mondiales de céréales sont si dangereusement basses que « les phénomènes météorologiques violents aux États-Unis ou d'autres pays exportateurs de produits alimentaires pourraient déclencher une crise alimentaire majeure en 2013. ».
Lester Brown, le « Gourou vert », président du think-tank Earth Policy Institute basé à Washington D.C., affirme que le climat « n'est plus fiable » et que les demandes de nourriture grandissent tellement vite qu'une rupture est inévitable :
« Les pénuries alimentaires ont compromis les civilisations antérieures. Nous sommes sur la même voie. Maintenant, chaque pays se débrouille par lui-même. Le monde vit d'une année à l'autre... Le climat est dans un état de constante mutation ; il n'y a plus de norme désormais. Nous commençons un nouveau chapitre. »Voici ce qu'Abdolreza Abbassian, principal économiste de la FAO, avait à dire l'année dernière au sujet de la crise alimentaire mondiale :
« Nous n'avons pas produit autant que nous consommons. C'est pourquoi les stocks sont en piteux état. Les marchés sont maintenant très serrés à travers le monde et les réserves sont à un niveau très bas, ne laissant aucune place à des événements imprévus l'année prochaine. »Oui, cela signifie qu'il n'y a pas de place pour les événements imprévus de cette année (2013).
La Chine, normalement deuxième plus grosse exportatrice d'excédent de blé au monde, a cette semaine annoncé qu'elle importera du blé des États-Unis cette année, à la suite de défaillances majeures des cultures résultant des records de froid et d'un printemps humide dans l'hémisphère Nord.
Mais les États-Unis ne se portent pas mieux, avec la sécheresse de 2012 qui s'étend jusqu'à cette année condamnant la saison de croissance avant même qu'elle n'ait commencée. Loin de produire « aucun des événements inattendus », 2013 est en train de produire des conditions météorologiques extrêmes encore plus sauvages que jamais auparavant.
Attachez-vous : nous allons être chahutés...
Chroniqueur à Sott.net depuis 2009, Niall contribue également au Dot Connector Magazine, la version papier de Sott.net, et été invité plusieurs fois comme commentateur sur Press.TV. Niall a écrit de nombreux articles pour Sott.net, dans lesquels il analyse les tendances géo-politiques dans le contexte des prétendus changements climatiques.
Source: http://fr.sott.net/article/15951-Hausse-des-prix-des-denrees-alimentaires-changement-climatique-et-troubles-mondiaux
Source: http://fr.sott.net/article/15951-Hausse-des-prix-des-denrees-alimentaires-changement-climatique-et-troubles-mondiaux
Egypte, Tunisie, Libye, les berceaux du printemps arabe au bord du gouffre
Deux ans après le "Printemps arabe", l’Egypte, la Tunisie et la Libye menacent de sombrer dans le chaos. Le point, les faits.
Les actuelles situations égyptienne, tunisienne et libyenne ne relèvent ni des mêmes causes, ni du même enchaînement d’événements, et il est encore difficile de prédire quels seront leurs développements respectifs. Elles ont toutefois en commun, dans ces trois pays emblématiques du printemps arabe de 2011, une exacerbation des tensions internes. Entre pouvoir islamiste et opposition laïque en Tunisie; entre armée et Frères musulmans, mais aussi entre militaires et opposants civils au président Morsi, déposé par l’armée en Egypte; entre factions rivales en Libye. La crainte est que ces trois pays basculent vers le chaos total.
1 En Egypte, le climat reste tendu, après un week-end rythmé par de violents affrontements entre pro-Morsi et forces de sécurité au Caire et à Port-Saïd, dont le bilan s’élève à 80 morts dans les rangs des Frères musulmans. Ceux-ci ont appelé à une marche "d’un million de manifestants" pour réclamer le retour du président Morsi, enjoignant leurs partisans à travers le pays à converger, lundi soir, vers "les bâtiments administratifs des forces de sécurité" pour dénoncer "l’usage de balles réelles contre des manifestants pacifiques". L’armée a mis les manifestants en garde, les exhortant à "ne pas s’approcher des installations militaires en général et du siège des renseignements militaires en particulier". Mais dans les rangs même de l’opposition à Mohamed Morsi, on éprouve un certain malaise face à "l’usage excessif de la force"contre les manifestants, qu’a condamné via Twitter le vice-président et leader de l’opposition libérale Mohammed El Baradeï. La communauté internationale, inquiète, craint l’escalade des violences. Raison pour laquelle la Haute représentante pour les Affaires étrangères de l’Union européenne, Catherine Ashton, s’est rendue lundi au Caire, pour tenter d’amener toutes les parties à renouer le dialogue. La Britannique a plaidé auprès de ces différents interlocuteurs pour un "processus de transition totalement ouvert, intégrant tous les partis politiques, y compris les Frères musulmans". Car même si ceux-ci ont accumulé les échecs et les maladresses depuis que M. Morsi a remporté l’élection présidentielle, fin juin 2012, on voit mal, en effet, comment assurer une transition politique paisible en les tenant à l’écart. Ce à quoi s’obstine le général al-Sissi, l’homme fort du pouvoir, même si c’est un civil, Adly Mansour, qui a été institué président par intérim.
2 En Tunisie, la coalition gouvernementale dirigée par le parti islamiste Ennahda doit, elle, composer avec une contestation croissante de la part de l’opposition laïque. L’assassinat, jeudi dernier, du député Mohamed Brahmi, deuxième opposant et critique acerbe des islamistes à être tué par balles après Chokri Belaïd, assassiné en février 2013, a remis le feu aux poudres. Le gouvernement affirme que les deux meurtres sont l’œuvre d’un jihadiste franco-tunisien, Boubakeur El Hakim. Sans pour autant parvenir à atténuer la contestation. Sidi Bouzid, ville natale de M. Brahmi et berceau de la révolte de 2011, a entamé samedi un mouvement de désobéissance encadré par le Front populaire et la section régionale du syndicat UGTT. Lundi matin, des manifestants issus de l’opposition ont tenté d’envahir des locaux municipaux et se sont heurtés à des partisans d’Ennahda. L’armée est intervenue et la police a fait usage de gaz lacrymogènes contre les manifestants. Dans la capitale, Tunis, l’armée a bouclé l’accès à la place du Bardo, sur laquelle donne l’Assemblée nationale, et l’a déclarée "zone militaire fermée", après des affrontements entre manifestants des deux camps. Sur le plan politique, le parti Ettakatol, membre de la coalition, a appelé lundi à la dissolution du gouvernement tripartite. Le gouvernement devait tenir une réunion de crise lundi. Le Premier ministre Ali Larayedh devait s’adresser à la nation en soirée.
3 La Libye, quant à elle, s’enfonce dans une spirale de violence. A Benghazi, foyer de la rébellion contre feu le Guide suprême Mouammar Kadhafi, des combats ont opposé "les forces spéciales de l’armée et un groupe armé inconnu", a déclaré le porte-parole des opérations de sécurité à Benghazi. Le pouvoir de transition semble perdre pied dans l’est libyen : la semaine dernière, Benghazi a été le théâtre d’une série d’assassinats et samedi, 1 200 détenus, de droit commun mais aussi d’affidés de l’ancien régime se sont évadés de prison. Pour tenter de sortir de la crise, le Premier ministre Ali Zeidan a annoncé lundi qu’il allait proposer un nouveau cabinet au Congrès général national, la plus haute autorité politique et législative du pays. M. Zeidan a également annoncé des mesures en vue de créer un organe de renseignement intérieur pour empêcher les attaques. Mais les rivalités entre les partis, qui s’appuient sur des milices armées, sont telles que la stabilisation du pays semble une perspective lointaine.
Pluies torrentielles en Chine : près de 3 millions de sinistrés
Photo : EPA
Environ 2,83 millions de personnes ont été touchées par les pluies dans la province chinoise de Shandong (est). De fortes précipitations (de l'ordre de 35,6 mm et 100 mm par endroits) ont été enregistrées dans la province entre jeudi et dimanche (du 25 au 28 juillet).
Les pluies torrentielles ont causé la destruction des semailles sur une superficie de 395 200 hectares et l'inondation de 3 695 habitations. Les autorités locales ont evalué le préjudice à quelque 375,7 millions de dollars. Des groupes de secouristes ont été envoyés dans les régions les plus sinistrées.
lundi 29 juillet 2013
France: Orages en Bourgogne : les vignes sont ravagées
Les violents orages qui ont traversé la France en milieu de semaine ont ravagé les vignes de Bourgogne – dans certaines zones ce serait 90% des premiers crus qui auraient été saccagés.
Des orages accompagnés de grêle ont frappé la région de Beaune ce mardi, blessant légèrement deux personnes.
Les vignes ont aussi souffert. Entre Beaune et Pommard, ce serait 90% de la zone qui aurait été touchée, 70% entre Pommard et Volnay. Selon Le Parisien, tous les premiers crus ont été touchés.
C’est la deuxième année consécutive que cela se produit. Les viticulteurs s’affairent déjà au traitement des vignes pour les aider à cicatriser et les protéger des maladies – ils espèrent ainsi sauver une partie de leurs récoltes. Une demande de classement du secteur en catastrophe naturelle devrait être déposée auprès de la mairie rapidement.
Source: http://naturealerte.blogspot.ch/2013/07/28072013france-orages-en-bourgogne-les.html
Bertrix assommé par 30 cm de grêlons! (vidéo et photos)
BERTRIX - La province de Luxembourg a vécu au rythme des coups de tonnerre, des éclairs voire des orages durant la nuit de vendredi à samedi. La partie la plus touchée est Bertrix, où plusieurs riverains n'ont pu que constater les dégâts ce matin.
Sur Bertrix, l'orage a éclaté vers 1h du matin, avant qu'une pluie intense de grêlons s'abatte sur la ville de façon ininterrompue durant plus de cinq minutes.
Quelques minutes qui ont suffi pour recouvrir Bertrix d'un manteau blanc de grelons. Les tas évacués par les buldozers venus d'urgence sont en tout cas impressionnants!
«À certains endroits, nous avons dû utiliser des buldozers pour évacuer les grêlons sur la route, notamment aux abords d’Ochamps. C’est du jamais vu. Nous avons d’ailleurs fait appel à la protection civile en soutien », ont indiqué les pompiers bertrigeois.
Source: http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130727_002
Sur Bertrix, l'orage a éclaté vers 1h du matin, avant qu'une pluie intense de grêlons s'abatte sur la ville de façon ininterrompue durant plus de cinq minutes.
Quelques minutes qui ont suffi pour recouvrir Bertrix d'un manteau blanc de grelons. Les tas évacués par les buldozers venus d'urgence sont en tout cas impressionnants!
«À certains endroits, nous avons dû utiliser des buldozers pour évacuer les grêlons sur la route, notamment aux abords d’Ochamps. C’est du jamais vu. Nous avons d’ailleurs fait appel à la protection civile en soutien », ont indiqué les pompiers bertrigeois.
Source: http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130727_002
dimanche 28 juillet 2013
Disparus sans laisser de traces ! - Raymond Bourgier
Première et deuxième partie d'une conférence sur l'enlèvement apportée par le pasteur Raymond Bourgier sous l'onction du Saint-Esprit.
Partie 1
Partie 2
Partie 1
Partie 2
La Bible - 1 Corinthiens 15 - Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette
Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? L'aiguillon de la mort, c'est le péché; et la puissance du péché, c'est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !
samedi 27 juillet 2013
Un séisme de magnitude 6,4 secoue les îles Sandwich du Sud
PEKIN- Un séisme de magnitude 6,4 sur l’échelle ouverte de Richter a secoué samedi les îles Sandwich du Sud, a annoncé le Centre du réseau sismique de Chine.
L’épicentre, situé à une profondeur de 10 kilomètres, a été localisé à 57,9 degrés de latitude sud et 24,3 degrés de longitude ouest, a précisé le centre.
Archipel du territoire britannique d’outre-mer, les îles Sandwich du Sud sont composées de onze îles volcaniques inhabitées.
Source: http://www.aps.dz/+Un-seisme-de-magnitude-6-4-secoue+.html
L’épicentre, situé à une profondeur de 10 kilomètres, a été localisé à 57,9 degrés de latitude sud et 24,3 degrés de longitude ouest, a précisé le centre.
Archipel du territoire britannique d’outre-mer, les îles Sandwich du Sud sont composées de onze îles volcaniques inhabitées.
Source: http://www.aps.dz/+Un-seisme-de-magnitude-6-4-secoue+.html
Résumé de l’actualité du 20 au 26 juillet 2013
Par Esther Grève
Au terme de 6 voyages au Moyen-Orient, alors que les efforts du secrétaire d’Etat américain John Kerry avaient jusque-là échoué, un accord a finalement été trouvé in extremis vendredi soir pour faire revenir Palestiniens et Israéliens à la table des négociations. Cette annonce en laisse sceptique beaucoup, et ce qui était présenté par Obama et l’administration américaine comme la dernière chance de tenter de parvenir à un accord de paix ne suscite pas beaucoup d’espérance. Le Fatah a mis toutes les oppositions possibles à la reprise des pourparlers, et revendique « un Etat palestinien sur les lignes de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale ». Mais Israël de son côté témoigne encore de sa bonne volonté et se montre une nouvelle fois prêt à des concessions : le gouvernement envisage la libération de prisonniers palestiniens, qui ne sont pas emprisonnés par hasard mais pour avoir perpétré des attentats terroristes… Des négociations directes vont donc reprendre à Washington prochainement, avec Tsipi Livni côté israélien et Saëb Erekat côté palestinien comme interlocuteurs. Le gouvernement israélien et l’Autorité palestinienne ont tous deux annoncé que tout accord auquel aboutiraient les pourparlers sera soumis à référendum dans leurs populations respectives.
Deux roquettes sont tombées dans le Sud d’Israël cette semaine.
Résumé de l’actualité
Au terme de 6 voyages au Moyen-Orient, alors que les efforts du secrétaire d’Etat américain John Kerry avaient jusque-là échoué, un accord a finalement été trouvé in extremis vendredi soir pour faire revenir Palestiniens et Israéliens à la table des négociations. Cette annonce en laisse sceptique beaucoup, et ce qui était présenté par Obama et l’administration américaine comme la dernière chance de tenter de parvenir à un accord de paix ne suscite pas beaucoup d’espérance. Le Fatah a mis toutes les oppositions possibles à la reprise des pourparlers, et revendique « un Etat palestinien sur les lignes de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale ». Mais Israël de son côté témoigne encore de sa bonne volonté et se montre une nouvelle fois prêt à des concessions : le gouvernement envisage la libération de prisonniers palestiniens, qui ne sont pas emprisonnés par hasard mais pour avoir perpétré des attentats terroristes… Des négociations directes vont donc reprendre à Washington prochainement, avec Tsipi Livni côté israélien et Saëb Erekat côté palestinien comme interlocuteurs. Le gouvernement israélien et l’Autorité palestinienne ont tous deux annoncé que tout accord auquel aboutiraient les pourparlers sera soumis à référendum dans leurs populations respectives.
Deux roquettes sont tombées dans le Sud d’Israël cette semaine.
En Egypte, le changement de pouvoir laisse le pays dans une situation toujours aussi critique et instable. Tandis qu’une commission d’experts a été chargée par le Président d’intérim Adly Mansour de proposer des modifications à la constitution, le Caire avec ses alentours a été agité cette semaine encore par les affrontements entre pro- et anti-Morsi. Ce sont à nouveau des dizaines de personnes qui ont péri dans des violences avec jets de pierre et coups de feu.
Déterminés à ne pas lâcher le pouvoir, les Frères musulmans ont encore organisé tous ces derniers jours des manifestations bloquant des rues entières et des sites stratégiques, jusqu’à l’aéroport luimême. Al-Sissi, chef de l’armée et nouvellement vice-Premier ministre, a appelé à des manifestations de soutien au nouveau pouvoir, soutenu par le mouvement Tamarod et les laïcs. Depuis le renversement de Mohamed Morsi, on compte plus de 350 morts dans les affrontements. Une bombe a explosé cette semaine dans un poste de police au Caire. Au travers de ces événements, nous voyons encore une description frappante de la prophétie d’Esaïe : «J’armerai l’Egyptien contre l’Egyptien, et l’on se battra frère contre frère, ami contre ami, ville contre ville, royaume contre royaume.» (Esaïe 19:2) Tandis que le pays était divisé entre pro- et anti-Moubarak, c’est maintenant entre pro- et anti-Morsi que les Egyptiens se divisent en camps. La situation dans le Sinaï est elle aussi encore très tendue. Des soldats et des policiers ont trouvé la mort dans des attentats. Israël a d’ailleurs renforcé son dispositif de protection à sa frontière.
Déterminés à ne pas lâcher le pouvoir, les Frères musulmans ont encore organisé tous ces derniers jours des manifestations bloquant des rues entières et des sites stratégiques, jusqu’à l’aéroport luimême. Al-Sissi, chef de l’armée et nouvellement vice-Premier ministre, a appelé à des manifestations de soutien au nouveau pouvoir, soutenu par le mouvement Tamarod et les laïcs. Depuis le renversement de Mohamed Morsi, on compte plus de 350 morts dans les affrontements. Une bombe a explosé cette semaine dans un poste de police au Caire. Au travers de ces événements, nous voyons encore une description frappante de la prophétie d’Esaïe : «J’armerai l’Egyptien contre l’Egyptien, et l’on se battra frère contre frère, ami contre ami, ville contre ville, royaume contre royaume.» (Esaïe 19:2) Tandis que le pays était divisé entre pro- et anti-Moubarak, c’est maintenant entre pro- et anti-Morsi que les Egyptiens se divisent en camps. La situation dans le Sinaï est elle aussi encore très tendue. Des soldats et des policiers ont trouvé la mort dans des attentats. Israël a d’ailleurs renforcé son dispositif de protection à sa frontière.
Le nouveau Président iranien s’inscrit dans la ligne idéologique qui a été celle de l’Iran ces dernières années. Il a en effet déclaré que son pays continuerait à encourager « les efforts du Hezbollah dans le front de résistance » contre Israël, ainsi que la lutte du Hezbollah aux côtés des forces du régime de Bachar Al-Assad. D’ailleurs, à l’occasion de l’anniversaire de l’attentat commis par la milice chiite le 12 juillet 2012 à Burgas en Bulgarie, ayant tué 5 touristes israéliens et un Bulgare, le ministre de l’Intérieur bulgare a clairement réaffirmé les résultats des enquêtes : le Hezbollah en était l’auteur. Insistance avait été faite auprès de l’Union Européenne à la suite de cet attentat sur son sol pour qu’elle inscrive le Hezbollah sur sa liste noire d’organisations terroristes, ce qu’elle s’était refusé à faire jusqu’à présent. Mais elle vient cette semaine de fairefigurer la « branche armée » de cette organisation sur sa liste. La distinction entre branche armée et branche politique n’existe absolument pas en réalité : le Hezbollah est un seul et même mouvement. On peut donc s’interroger sur la valeur et les implications concrètes de cette décision. Rappelons que le Hezbollah est l’organisation terroriste non-étatique la plus puissante du Moyen-Orient et un véritable satellite de l’Iran (que l’on peut quant à lui qualifier d’Etat terroriste). Ses actions consistent en des tirs de roquettes sur des civils, des assassinats, des détournements d’avion, son financement s’effectue par des trafics d’armes et de drogues conséquents notamment en Amérique latine, et son réseau d’agents est mondial. Le Liban s’est vivement opposé à cette décision de l’UE, voyant dans le Hezbollah « une composante essentielle de la société » du Liban. Concernant ce pays par ailleurs, il compte désormais 600 000 réfugiés syriens, ce qui le place dans une situation à laquelle il lui est de plus en plus difficile de faire face.
En Irak a eu lieu cette semaine une série de combats meurtriers, notamment dans deux prisons, faisant 19 morts parmi les agents de sécurité, et 30 blessés. Ces attaques ont été revendiquées par Al-Qaïda. Le directeur des renseignements de l’armée israélienne a d’ailleurs averti que des « milliers de combattants d’Al-Qaïda » sont mobilisés dans le conflit syrien aux côtés des rebelles, venant du monde entier. Une information qui fait d’autant plus craindre la décision cette semaine de l’administration américaine de livrer des armes aux rebelles, même si elle assure de sa prudence sur cette question.
Concernant l’actualité internationale, au Burkina Faso a eu lieu une manifestation contre la vie chère, qui a aussi pris le tour d’une manifestation contre le gouvernement. En République Démocratique du Congo, les combats ont recommencé entre l’armée et le groupe de rebelles du M23. Les Etats-Unis ont dénoncé le soutien du Rwanda aux rebelles du M23, ainsi que la présence de ses propres troupes militaires. Depuis mars, 44 personnes ont été tuées, et 66 femmes ont été violées par les rebelles en RDC. En Guinée, des combats interethniques ont fait 95 morts. Le Mexique est encore secoué cette semaine par les actions violentes des cartels de la drogue : des attaques contre les forces de l’ordre ont fait 22 morts et 15 blessés dans l’ouest du pays. En Chine, des séismes ont fait 89 morts. En Europe, cela fait maintenant 40 jours que la contestation dure en Bulgarie. Elle ne fléchit pas, et demande la démission du gouvernement. En Espagne, deux semaines après la France, un train a aussi déraillé pour une raison inconnue pour le moment, à Saint Jacques de Compostelle. 77 personnes ont trouvé la mort dans cet accident, et 143 autres ont été blessées.
En France, l’interpellation d’un homme par les forces de l’ordre qui refusait le contrôle de sa femme voilée a suscité des violences : des centaines de jeunes se sont mis à jeter des pierres sur des policiers et le commissariat de police, puis ils ont mis le feu à des poubelles et ont saccagé des abris de bus. Concernant la vie politique, un élu, Gilles Bourdouleix a tenu des propos qui vont lui valoir une condamnation en justice, affirmant par rapport aux gens du voyage qu’« Hitler n’en a pas tué assez ». Deux nouveaux groupuscules d’extrême-droite viennent d’être dissolus par un décret présidentiel : l’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes. Enfin, un sondage montre que 70% de la population française estime que le pire de la crise est encore à venir. Le chômage continue d’ailleurs d’augmenter avec une hausse de 0,5% pour le mois de juin.
Source: www.lespoir.fr
Concernant l’actualité internationale, au Burkina Faso a eu lieu une manifestation contre la vie chère, qui a aussi pris le tour d’une manifestation contre le gouvernement. En République Démocratique du Congo, les combats ont recommencé entre l’armée et le groupe de rebelles du M23. Les Etats-Unis ont dénoncé le soutien du Rwanda aux rebelles du M23, ainsi que la présence de ses propres troupes militaires. Depuis mars, 44 personnes ont été tuées, et 66 femmes ont été violées par les rebelles en RDC. En Guinée, des combats interethniques ont fait 95 morts. Le Mexique est encore secoué cette semaine par les actions violentes des cartels de la drogue : des attaques contre les forces de l’ordre ont fait 22 morts et 15 blessés dans l’ouest du pays. En Chine, des séismes ont fait 89 morts. En Europe, cela fait maintenant 40 jours que la contestation dure en Bulgarie. Elle ne fléchit pas, et demande la démission du gouvernement. En Espagne, deux semaines après la France, un train a aussi déraillé pour une raison inconnue pour le moment, à Saint Jacques de Compostelle. 77 personnes ont trouvé la mort dans cet accident, et 143 autres ont été blessées.
En France, l’interpellation d’un homme par les forces de l’ordre qui refusait le contrôle de sa femme voilée a suscité des violences : des centaines de jeunes se sont mis à jeter des pierres sur des policiers et le commissariat de police, puis ils ont mis le feu à des poubelles et ont saccagé des abris de bus. Concernant la vie politique, un élu, Gilles Bourdouleix a tenu des propos qui vont lui valoir une condamnation en justice, affirmant par rapport aux gens du voyage qu’« Hitler n’en a pas tué assez ». Deux nouveaux groupuscules d’extrême-droite viennent d’être dissolus par un décret présidentiel : l’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes. Enfin, un sondage montre que 70% de la population française estime que le pire de la crise est encore à venir. Le chômage continue d’ailleurs d’augmenter avec une hausse de 0,5% pour le mois de juin.
Source: www.lespoir.fr
Je poursuis ma course, afin de connaître Christ! - Bob Jennings
Ce n'est pas que j'ai déjà remporté le prix ou que j'ai déjà atteint la perfection, mais je poursuis ma course afin de le saisir, puisque moi aussi, j'ai été saisi par le Christ Jésus. - Philippiens 3:12
vendredi 26 juillet 2013
Sécheresse en Namibie: Moscou achemine une aide humanitaire (MSU)
Sécheresse en Namibie: Moscou achemine une aide humanitaire (MSU)© flickr.com/ alex_smith1
Un avion du ministère russe des Situations d'urgence a acheminé une aide humanitaire en Namibie, pays frappé par une sécheresse sans précédent, a annoncé mercredi la porte-parole du MSU Irina Rossious.
"Un Il-76 est arrivé aujourd'hui à Windhoek avec une cargaison d'aide humanitaire destinée à secourir la population namibienne", a indiqué la porte-parole.
Selon elle, l'avion a acheminé 35 tonnes de conserves, de sucre et de farine.
Des milliers de Namibiens connaissent actuellement une pénurie d’aliments en raison d’une récolte sensiblement sous la normale du fait de la sécheresse. Le manque de pluie a également causé l’assèchement des puits, forçant la population à s’approvisionner en eau à des sources douteuses, ce qui augmente les risques de propagation des maladies d’origine hydrique. Les effets de la sécheresse se font particulièrement sentir dans le nord du pays.
Importante sécheresse au Mexique
Le Mexique souffre actuellement de la pire sécheresse que le pays ait connue depuis 70 ans (la dernière sécheresse de cette ampleur remonte à 1941) causant la destruction de plusieurs milliers d’hectares de culture et la perte de milliers de têtes de bétail, une situation extrême qui menace également l’approvisionnement interne en nourriture.
Source: http://www.catnat.net/veille-catastrophes/veille-des-catastrophes-naturelles/veille-catastrophes-monde/230-secheresses-monde/16291-importante-s%C3%A9cheresse-au-mexique
Source: http://www.catnat.net/veille-catastrophes/veille-des-catastrophes-naturelles/veille-catastrophes-monde/230-secheresses-monde/16291-importante-s%C3%A9cheresse-au-mexique
Chine/séisme : de fortes pluies frappent la zone sinistrée au Gansu
De fortes pluies s'abattent depuis mercredi sur la zone frappée par le séisme dans la province du Gansu (nord-ouest), entravant le transport du matériel de secours, ont annoncé jeudi les autorités locales.
Un séisme de magnitude 6,6, qui a secoué lundi matin à 7h45 la zone située à la jonction entre les districts de Minxian et de Zhangxian, a fait au moins 95 morts et 1.461 blessés, a précisé le centre provincial de secours en cas de tremblements de terre.
Les pluies torrentielles ont rendu impraticables plusieurs routes rurales, empêchant les véhicules d'atteindre les habitants du village de Yongguang, à Minxian, a indiqué Guo Yongbi, chef du Comité du Parti communiste chinois (PCC) pour le village, ajoutant que des biens étaient transportés à pied.
Selon Xu Guangyao, directeur du bureau des affaires civiles du district, les autorités locales s'assureront que les habitants affectés reçoivent le matériel dont ils ont besoin.
Plus de 100 personnes qui vivaient dans des tentes de fortune à Yongguang ont été transférées dans des logements préfabriqués, a ajouté M. Guo.
Les fortes pluies ont aussi provoqué un glissement de terrain dans le village.
La sécurité d'Israël de plus en plus menacée par l'évolution de la guerre en Syrie
Selon Debkafile, journal israélien proche des milieux militaires, le chef de l'IDF (military intelligence), le major général Aviv Kochavi, vient d'expliquer le 23 juillet devant des élèves officiers que la Syrie était devenu un champ de bataille global pour Al Qaida.
Des milliers de combattants se référant à la mouvance djihadiste y affluent en provenance du monde entier. L'objet leur but est d'y créer un état islamique, comme ils s'efforcent de le faire en Afghanistan, au Pakistan et au Yémen. Le péril se rapproche, menaçant Israël, le Liban, la Jordanie et le Sinaï (Egypte). (http://www.debka.com/article/23141/IDF-faces-oncoming-Al-Qaeda-tide-on-three-Israeli-borders-Golan-Lebanon-Sinai)
Toujours selon Debkafile, le message avait été repris à l'ONU par Robert Serry, coordinateur pour le processus de paix au sein du Conseil de Sécurité. Ce même message avait été transmis à Washington le 17 juillet lors d'une rencontre du général Kochavi avec des chefs militaires américains. Obama reste pour le moment sans réactions...
Le point de vue des Israéliens paraît clair. L'Amérique n'attaquera jamais Bachar Al Assad. Le coût de la guerre nécessaire pour provoquer son renversement serait d'environ (estimé par le Gal Dempsey, chef d'état major, lui-même) 1 milliard de dollars par mois. Le Congrès n'acceptera jamais une telle dépense. Ce d'autant plus que les Etats-Unis n'ont en pratique pas les moyens militaires de mener une telle action. Israël et ses alliés américains ont donc jusqu'à présent perdu leur temps en laissant penser qu'une action contre Bachar Al Assad était envisageable, tout en laissant s'installer au sein de l'opposition à celui-ci une renaissance d'Al Qaida dont le monde entier découvre désormais les ambitions et le danger.
Il ressort de l'article que, tant pour la sécurité d'Israël que pour celle des Etats voisins, ce serait une campagne contre les forces djihadistes installées en Syrie qui s'imposerait d'urgence. Tout retard rendra la situation inextricable. Ce point de vue recoupe presque exactement celui que nous exprimions ici (Qu'attendent les Européens pour soutenir officiellement Bachar Al Assad ?http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1141&r_id=) . Quels que soient les sentiments que l'on puisse éprouver dans l'absolu vis-à-vis du régime de Bachar Al Assad, celui-ci représente un moindre mal. Il faut donc non seulement cesser de le combattre, mais négocier avec lui pour qu'en échange d'un soutien sérieux, il consente à redevenir fréquentable (cesser les offensives contre les populations civiles, cesser de brandir le recours aux armes chimiques, etc.)
Israël ne peut évidemment conduire ce changement de stratégie. Mais les Américains, soutenus par les Européens (s'il existait un minimum de diplomatie européenne), le pourraient évidemment. Une action contre les djihadistes de Syrie ne serait pas facile, mais serait possible, comme la France l'avait montré au Mali. Il faudrait par ailleurs obtenir des princes saoudiens de cesser de se comporter en irresponsables, c'est-à-dire cesser d'alimenter la rébellion en mercenaires, armes et dollars.
Une telle action serait un préalable à la reprise du processus de paix, dont Obama vient de se vanter, et qui n'aurait évidemment aucun sens si Israël dans l'intervalle se voyait attaquer à ses frontières. Or pour l'Amérique, comme pour les Européens, quels que soient les reproches que l'on puisse formuler à l'égard d'Israël, sa survie face aux menaces qui se préciseront si rien n'est fait constitue un impératif non seulement politique mais moral.
D'où la nécessité du réalisme à l'égard de Bachar Al Assad que nous évoquions dans notre article, et que semblent partager les Russes, acteurs incontournables dans la région.
Des milliers de combattants se référant à la mouvance djihadiste y affluent en provenance du monde entier. L'objet leur but est d'y créer un état islamique, comme ils s'efforcent de le faire en Afghanistan, au Pakistan et au Yémen. Le péril se rapproche, menaçant Israël, le Liban, la Jordanie et le Sinaï (Egypte). (http://www.debka.com/article/23141/IDF-faces-oncoming-Al-Qaeda-tide-on-three-Israeli-borders-Golan-Lebanon-Sinai)
Toujours selon Debkafile, le message avait été repris à l'ONU par Robert Serry, coordinateur pour le processus de paix au sein du Conseil de Sécurité. Ce même message avait été transmis à Washington le 17 juillet lors d'une rencontre du général Kochavi avec des chefs militaires américains. Obama reste pour le moment sans réactions...
Le point de vue des Israéliens paraît clair. L'Amérique n'attaquera jamais Bachar Al Assad. Le coût de la guerre nécessaire pour provoquer son renversement serait d'environ (estimé par le Gal Dempsey, chef d'état major, lui-même) 1 milliard de dollars par mois. Le Congrès n'acceptera jamais une telle dépense. Ce d'autant plus que les Etats-Unis n'ont en pratique pas les moyens militaires de mener une telle action. Israël et ses alliés américains ont donc jusqu'à présent perdu leur temps en laissant penser qu'une action contre Bachar Al Assad était envisageable, tout en laissant s'installer au sein de l'opposition à celui-ci une renaissance d'Al Qaida dont le monde entier découvre désormais les ambitions et le danger.
Il ressort de l'article que, tant pour la sécurité d'Israël que pour celle des Etats voisins, ce serait une campagne contre les forces djihadistes installées en Syrie qui s'imposerait d'urgence. Tout retard rendra la situation inextricable. Ce point de vue recoupe presque exactement celui que nous exprimions ici (Qu'attendent les Européens pour soutenir officiellement Bachar Al Assad ?http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1141&r_id=) . Quels que soient les sentiments que l'on puisse éprouver dans l'absolu vis-à-vis du régime de Bachar Al Assad, celui-ci représente un moindre mal. Il faut donc non seulement cesser de le combattre, mais négocier avec lui pour qu'en échange d'un soutien sérieux, il consente à redevenir fréquentable (cesser les offensives contre les populations civiles, cesser de brandir le recours aux armes chimiques, etc.)
Israël ne peut évidemment conduire ce changement de stratégie. Mais les Américains, soutenus par les Européens (s'il existait un minimum de diplomatie européenne), le pourraient évidemment. Une action contre les djihadistes de Syrie ne serait pas facile, mais serait possible, comme la France l'avait montré au Mali. Il faudrait par ailleurs obtenir des princes saoudiens de cesser de se comporter en irresponsables, c'est-à-dire cesser d'alimenter la rébellion en mercenaires, armes et dollars.
Une telle action serait un préalable à la reprise du processus de paix, dont Obama vient de se vanter, et qui n'aurait évidemment aucun sens si Israël dans l'intervalle se voyait attaquer à ses frontières. Or pour l'Amérique, comme pour les Européens, quels que soient les reproches que l'on puisse formuler à l'égard d'Israël, sa survie face aux menaces qui se préciseront si rien n'est fait constitue un impératif non seulement politique mais moral.
D'où la nécessité du réalisme à l'égard de Bachar Al Assad que nous évoquions dans notre article, et que semblent partager les Russes, acteurs incontournables dans la région.
Un séisme de 6,2 au large de Vanuatu ne provoque ni tsunami ni dégâts
Un séisme d’une magnitude de 6,2 s’est produit vendredi au large de l’île du Vanuatu, dans le Pacifique, selon l’Institut géophysique américain (USGS), sans déclencher d’alerte au tsunami ni faire de dégâts matériels. La secousse a été enregistrée à 07H07 GMT à 135 kilomètres de profondeur, à 48 kilomètres au nord-est de Luganville et à plus de 270 kilomètres de la capitale Port Villa. Les sismologues australiens estiment à 5,7 la magnitude.«S’il y a eu des dégâts, ils seront légers», a déclaré Steve Tatham.
La Bible - Romains 14 - Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions
Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. Tel croit pouvoir manger de tout : tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l'a accueilli. Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d'autrui ? S'il se tient debout, ou s'il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l'affermir. Tel fait une distinction entre les jours; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction.
jeudi 25 juillet 2013
L'armée égyptienne a menacé de détruitre la flotte US en mer rouge. Guerre USA/Egypte?
L'armée égyptienne a menacé les Etats Unis d'une riposte cinglante si les marines venaient à attaquer l'Egypte"!!
Selon le site libanais Al Nachra, "l'armée égyptienne a menacé les Etats Unis d'une riposte cinglante si les marines venaient à attaquer l'Egypte"!!IIrib
" l'armée égyptienne a menacé de "détruitre la flotte Us en mer rouge, si les marines Us venaient à débarquer en Egypte." Al Nachra se réfère ua site Debkafile , proche du renseignement de l'armée israélienne pour rapporter cette information : " après le dépat forcé de Morsi , l'armée egyptienne a mise en garde Washington contre le sconséquences de tout engagement militaire Us en Egypte.
c'est dans la foulée de cette mise en garde que les avions de combat égyptiens ont survolé les navires de guerre US en Méditerranée et ont fait une belle démonstration de force" " ces avions de chasse sont de fabrication russe mais optimisés par l'armée égyptienne et ce sont ces mêmes appareils qui ont survolé les navires de guerre US tout en les ayant en leur point de mire" selon Debka, " il s'agit d'une réaction très forte de la part de l'armée égyptienne , survenue à l'annonce du départ des navires de guerre US avec à leur bord 2600 marines vers les côtes égyptiennes en mer rouge et leur plan destiné à débarquer en Egypte dans la foulée du coup d'état qui a évincé du pouvoir le président Morsi et les Frères musulmans"
Debka souligne que l'armée égyptienne connait une profonde évolution aussi bien au niveau des unités de parachutage qu'au niveau des forces navales et que les manoeuvres militaires auxquelles elle a participée au Sinaï lui a permis de se mettre à jour "
Source: http://www.tunisie-secret.com/L-armee-egyptienne-a-menace-de-detruitre-la-flotte-US-en-mer-rouge-Guerre-USA-Egypte_a530.html
Selon le site libanais Al Nachra, "l'armée égyptienne a menacé les Etats Unis d'une riposte cinglante si les marines venaient à attaquer l'Egypte"!!IIrib
" l'armée égyptienne a menacé de "détruitre la flotte Us en mer rouge, si les marines Us venaient à débarquer en Egypte." Al Nachra se réfère ua site Debkafile , proche du renseignement de l'armée israélienne pour rapporter cette information : " après le dépat forcé de Morsi , l'armée egyptienne a mise en garde Washington contre le sconséquences de tout engagement militaire Us en Egypte.
c'est dans la foulée de cette mise en garde que les avions de combat égyptiens ont survolé les navires de guerre US en Méditerranée et ont fait une belle démonstration de force" " ces avions de chasse sont de fabrication russe mais optimisés par l'armée égyptienne et ce sont ces mêmes appareils qui ont survolé les navires de guerre US tout en les ayant en leur point de mire" selon Debka, " il s'agit d'une réaction très forte de la part de l'armée égyptienne , survenue à l'annonce du départ des navires de guerre US avec à leur bord 2600 marines vers les côtes égyptiennes en mer rouge et leur plan destiné à débarquer en Egypte dans la foulée du coup d'état qui a évincé du pouvoir le président Morsi et les Frères musulmans"
Debka souligne que l'armée égyptienne connait une profonde évolution aussi bien au niveau des unités de parachutage qu'au niveau des forces navales et que les manoeuvres militaires auxquelles elle a participée au Sinaï lui a permis de se mettre à jour "
Source: http://www.tunisie-secret.com/L-armee-egyptienne-a-menace-de-detruitre-la-flotte-US-en-mer-rouge-Guerre-USA-Egypte_a530.html
mercredi 24 juillet 2013
Les élus - Washer / Ravenhill / Piper / Conway / Leiter
Un court mais puissant message sur le chemin étroit, Matthieu7:13-14, arriverez-vous au ciel ?
mardi 23 juillet 2013
lundi 22 juillet 2013
Réchauffement climatique : la Terre a connu son 5 ème mois de juin le plus chaud
Les records de juin ont été notamment battus dans une grande partie de nord du Canada, de l'ouest de la Russie, du sud du Japon, des Philippines et dans certaines zones du sud-ouest de la Chine.
La planète Terre a connu son cinquième mois de juin le plus chaud depuis que les statistiques existent, avec une température moyenne de 15,86 degrés Celsius, a indiqué jeudi la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA).
Cette température est la même que la moyenne enregistrée en 2006 et se situe à 0,64 degré au-dessus de la moyenne du 20e siècle (15,5 degrés), a ajouté la NOAA, une agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère.
Selon la même source, les records de juin ont été notamment battus dans une grande partie de nord du Canada, de l'ouest de la Russie, du sud du Japon, des Philippines et dans certaines zones du sud-ouest de la Chine.
Au moment où l'essentiel du monde cuisait, a fait savoir la NOAA, l'Europe était à contre-tendance avec des températures plus fraîches que d'habitude, de même qu'en Asie centrale et en Inde.
La planète Terre a connu son cinquième mois de juin le plus chaud depuis que les statistiques existent, avec une température moyenne de 15,86 degrés Celsius, a indiqué jeudi la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA).
Cette température est la même que la moyenne enregistrée en 2006 et se situe à 0,64 degré au-dessus de la moyenne du 20e siècle (15,5 degrés), a ajouté la NOAA, une agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère.
Selon la même source, les records de juin ont été notamment battus dans une grande partie de nord du Canada, de l'ouest de la Russie, du sud du Japon, des Philippines et dans certaines zones du sud-ouest de la Chine.
Au moment où l'essentiel du monde cuisait, a fait savoir la NOAA, l'Europe était à contre-tendance avec des températures plus fraîches que d'habitude, de même qu'en Asie centrale et en Inde.
Fuyez la colère de Dieu à venir - Don Currin
La seule échappatoire à la colère de Dieu se trouve en Jésus Christ.
Dans cette vidéo, Don Currin, qui était pasteur mais qui en réalité
n'était pas sauvé, recommande aux gens de courir vers Jésus Christ.
dimanche 21 juillet 2013
Le sang de la crucifixion - Henry Linderman
Pasteur Henry Linderman-Le sang de la crucifixion : Église Évangélique Vie Nouvelle Paris
www.eevnparis.com
www.eevnparis.com
L'homme qui porta les marques - Raymond Bourgier
Enseignement apporté par le pasteur Raymond Bourgier sous l'onction du Saint-Esprit.
samedi 20 juillet 2013
La Turquie augmente sa présence militaire à la frontière syrienne
La Turquie augmente sa présente militaire à la frontière syrienne
La Turquie augmente sa présence militaire à la frontière syrienne suite à la mort mardi de deux civils dans un échange de tirs entre les combattants de l'opposition syrienne et les Kurdes syriens, rapporte le journal Hurriyet.
Des avions F-16 et des drones ont quitté leurs bases militaires dans la province turque de Diyarbakir (sud-est) pour effectuer une mission de patrouille entre Ceylanpinar (Turquie) et Ras al Aïn (Syrie). L'Etat-major général de l'Armée turque a en outre dépêché des soldats et des chars à la frontière syrienne, selon le journal.
Deux civils turcs ont été tués et un autre blessé mardi lors d'affrontements opposant l'Armée syrienne libre aux militants du Parti de l'Union démocratique (PYD), mouvement kurde de Syrie proche du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) près de Ras al Aïn. Plusieurs roquettes ont atteint le territoire turc, obligeant les gardes-frontières turcs à riposter en ouvrant le feu sur des combattants du PYD de l'autre côté de la frontière.
Etat d’urgence déclaré dans le Sud du Pérou à cause d’un volcan
© Photo : Flickr.com/Yogma/сс-by
Les autorités péruviennes ont décrété l'état d'urgence dans sept régions du Sud du Pérou à cause de l’activité du volcan Sabancaya.
Selon les sismologues, près de 300 secousses de magnitude 3 à 5,7 sont enregistrées dans un rayon de 20-30 kilomètres du volcan.
Le Pérou est situé dans une zone sismique – le célèbre anneau volcanique de feu du Pacifique.
Résumé de l’actualité du 13 au 19 juillet 2013
Par Esther Grève
Alors que les Etats-Unis par l’intermédiaire de leur secrétaire d’Etat John Kerry se sont démenés pour relancer les négociations israélo-palestiniennes, bloquées depuis le début de l’année, l’Union Européenne vient de frapper un grand coup contre Israël au travers de l’accord sur son futur budget pour la période 2014-2020. Elle interdit en effet toute aide financière de la part de ses pays membres, à toute entité israélienne se situant en Judée-Samarie, sur la partie israélienne du plateau du Golan au nord d’Israël ou à Jérusalem-est, c’est-à-dire au-delà des lignes d’avant la Guerre des 6 jours en 1967. Rappelons que dans cette troisième guerre des pays arabes alentours contre l’Etat d’Israël, visant à « jeter les Juifs à la mer », Israël a conquis des territoires qu’il aurait pu légitimement garder en sa possession au regard du droit international, ayant eu le dessus dans cette guerre d’agression contre lui. Mais il a conservé seulement ce qui était nécessaire à sa situation d’un point de vue stratégique, afin d’être en mesure de prévenir une nouvelle offensive arabe globale, ainsi que les actes terroristes. C’est bien sûr sans aucune considération de l’histoire, mais au travers de la réécriture de l’histoire présentant le problème d’un peuple palestinien opprimé, que l’Union Européenne se positionne. Mais c’est aussi sans considération du fait que les frontières israélo-palestiniennes doivent se définir dans le cadre d’un futur accord de paix. Or, l’UE apporte là un appui considérable à la volonté du Fatah d’imposer comme condition à toute reprise des négociations la reconnaissance israélienne des lignes de 1967 ! Et c’est sur un échec que se termine l’ultime tentative de ramener Israéliens et Palestiniens à la table des négociations : le plan présenté par Kerry a été rejeté par l’Autorité Palestinienne.
Concernant la question de l’Iran, l’Etat juif, repoussant encore un peu l’offensive militaire en voulant démontrer aux dirigeants occidentaux sa disposition à prendre en compte tout fléchissement éventuel de l’Iran dans son programme nucléaire, a cette semaine fait le constat auquel l’on pouvait bien évidemment s’attendre : le changement de Président n’a rien modifié de la politique iranienne, dont l’objectif principal est de détruire l’Etat juif. Il est dès lors inévitable qu’Israël lance une offensive militaire avant les Etats-Unis, comme l’a déclaré le 14 juillet Benjamin Netanyahou. Le nouveau Président iranien a déclaré suite à ces propos du Premier ministre israélien : « Qui sont les sionistes pour nous menacer ? ».
En Egypte, l’intervention de l’armée pour redéfinir l’ordre politique se poursuit, et il est bien évident que c’est la force militaire du pays qui rend possible le renversement de situation auquel nous assistons ces derniers jours. Ce que l’on pourrait appeler coup d’Etat et qui est défini par celui que le gouvernement Morsi avait placé au poste de ministre de la Défense, Abdel Al-Sissi, comme « soulèvement populaire appuyé par l’armée », s’efforce en effet de briser la puissance des Frères musulmans : les avoirs de 14 dirigeants de la confrérie ont été gelés (les chefs de l’organisation se retrouvent ainsi privés de fonds, ce qui ne permet plus de financer la grande manifestation islamiste du Caire), Mohamed Morsi est toujours emprisonné et son sort est remis à la justice, avec l’ouverture d’une enquête pénale pour espionnage, destruction de l’économie, incitation à la violence, et évasion de prison début 2011. Le nouveau gouvernement de transition a été officiellement présenté cette semaine. Abdel Al-Sissi reste à la Défense, mais devient également vice-Premier ministre, ce qui fait de lui le numéro 3 du pouvoir exécutif. L’équipe qui dirige momentanément le pays est composée de nombreux technocrates (mettant particulièrement en avant les aspects techniques et économiques), et aussi de trois chrétiens et de trois femmes. Le mouvement Tamarod est satisfait tandis que les Frères musulmans se refusent à reconnaître ce nouveau gouvernement. Le président par intérim Adly Mansour a appelé quant à lui dans son discours à la réconciliation nationale. On apprend aussi que le Hamas arme les Frères musulmans. Et cette semaine, après l’Allemagne et les Etats-Unis notamment, c’est l’Union Européenne par la voix de Catherine Ashton qui a appelé à la libération de Mohamed Morsi… Chose peu étonnante par ailleurs : la Turquie (où le parti islamiste AKP est au pouvoir) a déclaré que pour elle, Mohamed Morsi est le Président légitime de l’Egypte.
Plus profondément, les événements en Egypte sont à considérer par rapport à Israël. En effet, tout changement de pouvoir dans ce pays pose la question de la permanence ou non du traité de paix, et donc de la relative sécurité de l’Etat hébreu de ce côté-là. Il suffirait que l’Egypte abandonne le traité de paix pour que cela donne aux pays arabes d’envisager une agression militaire contre Israël. Les dirigeants israéliens ont donc, depuis Jérusalem, les yeux rivés sur l’Egypte. Que va être le nouvel Etat égyptien ? De quoi va-t-il être fait ? Telle est la grande question en ces jours-ci. Le pays du Nil a une dimension stratégique quant à l’avenir de l’Etat d’Israël dans la région… Le changement de pouvoir est d’ailleurs vu dans la majorité de la presse égyptienne comme une victoire sur l’influence américaine et israélienne.
Et la situation dans le Sinaï est un sujet de préoccupation : avec la destitution du Président Mohamed Morsi, les attaques terroristes se multiplient, revendiquées par des djihadistes (combattants de la « guerre sainte ») salafistes, ou du Hamas et du Jihad Islamique gazaouis. Ce sont, ces derniers jours, des dizaines de tués et des centaines de blessés que l’on dénombre suite aux affrontements entre les forces de sécurité égyptiennes et les groupes islamistes djihadistes.
Deux informations significatives nous donnent de prendre la mesure de l’esprit du monde arabomusulman à l’égard de l’Etat juif : un feuilleton diffusé à la sortie du jeûne du ramadan chaque jour présente le Juif comme traître, comploteur, haineux, dans le cadre d’une histoire mettant en scène la communauté juive la plus puissante de l’Arabie… Et un prédicateur syrien a pointé Israël comme le responsable des conflits qui ont lieu au Moyen-Orient, dans son sermon du vendredi. O combien, pour évaluer les potentialités de paix pour Israël au Moyen-Orient, il nous faut regarder à la manière dont on façonne les peuples dans cette région du monde… Quelle paix espérer avec des peuples conditionnés à haïr le Juif ? Une haine dont les fruits se voient régulièrement, comme cette semaine : un jeune israélien de 30 ans a été poignardé par deux Arabes, actuellement hospitalisé pour de graves blessures.
En Syrie, les forces du régime et des rebelles s’affrontent dans le nord-ouest du pays et à Homs. C’est 100 000 morts que l’on compte désormais comme victimes de ce conflit depuis maintenant un peu plus de 2 ans ; le nombre de réfugiés s’élève à 1,8 millions, et selon l’ONU le conflit fait 5000 morts par mois. Les responsables syriens ne sont plus en sécurité au Liban : un haut fonctionnaire syrien a été éliminé dans le sud du Liban par des hommes armés. Il était directeur d’un secteur de l’Organisation mondiale pour les immigrés arabes. C’est du jamais vu ; même dans la partie du Liban qui est sous contrôle du Hezbollah appuyant le régime syrien, des responsables syriens peuvent être assassinés.
Dans le reste du monde, l’actualité concerne divers conflits en divers endroits. Au Bangladesh, les affrontements sanglants qui ont lieu ponctuellement continuent, d’autant plus après la condamnation à la pendaison de Ali Ahsan Mohammad Mojaheed, jugé coupable de plusieurs crimes lors de la guerre d’indépendance en 1971. Un couvre-feu a été instauré depuis le 15 juillet, mais 9 personnes ont été tuées depuis. Les combats opposent les forces de police et les islamistes.
Aux Philippines, les affrontements ont repris entre l’armée gouvernementale et des dissidents du Front Moro islamique de libération, faisant 7 morts. Ces derniers veulent obtenir l’autonomie totale de l’île de Mindanao. En Irlande du Nord, deux nuits d’affrontement ont eu lieu entre la police et des loyalistes protestants, à l’occasion d’un défilé pour la victoire de Guillaume d’Orange contre les catholiques en 1690. Plus de 30 policiers ont été blessés ainsi qu’un député. En Côte d’Ivoire, des villageois et des chercheurs d’or se sont affrontés, faisant au moins 3 morts. En Centrafrique, des violences ont régulièrement lieu depuis la prise de pouvoir par les rebelles de la Séleka : ces derniers sont coupables d’au moins 400 meurtres depuis qu’ils sont au pouvoir. En Irak, des attentats ont fait 9 morts. Enfin, les combats qui se poursuivent au Sud-Soudan privent d’aide humanitaire 100 000 personnes d’après l’ONU.
En Nouvelle-Zélande a eu lieu un séisme de magnitude 5,3. Aux Etats-Unis, certains Etats durcissent leur loi sur l’avortement pour rendre plus difficile la possibilité de procéder à une interruption volontaire de grossesse. Et un événement fait scandale cette semaine : George Zimmerman, accusé d’avoir assassiné un jeune noir en 2008, a été acquitté, ce qui a suscité des manifestations à travers tout le pays. Au Royaume-Uni, le Parlement a validé la loi sur le mariage homosexuel.
En France, la réforme des aides de l’Etat en vue de réduire le déficit public a été lancée, avec une coupe de 3 milliards d’euros dans le budget. Et un événement qui constitue tout un symbole : un nouveau timbre comportant le portrait de Marianne a été conçu, avec comme profil celui d’une militante du groupe « Femen », groupe provoquant et ayant troublé des manifestations contre le « mariage pour tous ». Un des auteurs de ce timbre voit là un symbole des valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité.
Source: www.lespoir.fr
Résumé de l’actualité
Alors que les Etats-Unis par l’intermédiaire de leur secrétaire d’Etat John Kerry se sont démenés pour relancer les négociations israélo-palestiniennes, bloquées depuis le début de l’année, l’Union Européenne vient de frapper un grand coup contre Israël au travers de l’accord sur son futur budget pour la période 2014-2020. Elle interdit en effet toute aide financière de la part de ses pays membres, à toute entité israélienne se situant en Judée-Samarie, sur la partie israélienne du plateau du Golan au nord d’Israël ou à Jérusalem-est, c’est-à-dire au-delà des lignes d’avant la Guerre des 6 jours en 1967. Rappelons que dans cette troisième guerre des pays arabes alentours contre l’Etat d’Israël, visant à « jeter les Juifs à la mer », Israël a conquis des territoires qu’il aurait pu légitimement garder en sa possession au regard du droit international, ayant eu le dessus dans cette guerre d’agression contre lui. Mais il a conservé seulement ce qui était nécessaire à sa situation d’un point de vue stratégique, afin d’être en mesure de prévenir une nouvelle offensive arabe globale, ainsi que les actes terroristes. C’est bien sûr sans aucune considération de l’histoire, mais au travers de la réécriture de l’histoire présentant le problème d’un peuple palestinien opprimé, que l’Union Européenne se positionne. Mais c’est aussi sans considération du fait que les frontières israélo-palestiniennes doivent se définir dans le cadre d’un futur accord de paix. Or, l’UE apporte là un appui considérable à la volonté du Fatah d’imposer comme condition à toute reprise des négociations la reconnaissance israélienne des lignes de 1967 ! Et c’est sur un échec que se termine l’ultime tentative de ramener Israéliens et Palestiniens à la table des négociations : le plan présenté par Kerry a été rejeté par l’Autorité Palestinienne.
Concernant la question de l’Iran, l’Etat juif, repoussant encore un peu l’offensive militaire en voulant démontrer aux dirigeants occidentaux sa disposition à prendre en compte tout fléchissement éventuel de l’Iran dans son programme nucléaire, a cette semaine fait le constat auquel l’on pouvait bien évidemment s’attendre : le changement de Président n’a rien modifié de la politique iranienne, dont l’objectif principal est de détruire l’Etat juif. Il est dès lors inévitable qu’Israël lance une offensive militaire avant les Etats-Unis, comme l’a déclaré le 14 juillet Benjamin Netanyahou. Le nouveau Président iranien a déclaré suite à ces propos du Premier ministre israélien : « Qui sont les sionistes pour nous menacer ? ».
En Egypte, l’intervention de l’armée pour redéfinir l’ordre politique se poursuit, et il est bien évident que c’est la force militaire du pays qui rend possible le renversement de situation auquel nous assistons ces derniers jours. Ce que l’on pourrait appeler coup d’Etat et qui est défini par celui que le gouvernement Morsi avait placé au poste de ministre de la Défense, Abdel Al-Sissi, comme « soulèvement populaire appuyé par l’armée », s’efforce en effet de briser la puissance des Frères musulmans : les avoirs de 14 dirigeants de la confrérie ont été gelés (les chefs de l’organisation se retrouvent ainsi privés de fonds, ce qui ne permet plus de financer la grande manifestation islamiste du Caire), Mohamed Morsi est toujours emprisonné et son sort est remis à la justice, avec l’ouverture d’une enquête pénale pour espionnage, destruction de l’économie, incitation à la violence, et évasion de prison début 2011. Le nouveau gouvernement de transition a été officiellement présenté cette semaine. Abdel Al-Sissi reste à la Défense, mais devient également vice-Premier ministre, ce qui fait de lui le numéro 3 du pouvoir exécutif. L’équipe qui dirige momentanément le pays est composée de nombreux technocrates (mettant particulièrement en avant les aspects techniques et économiques), et aussi de trois chrétiens et de trois femmes. Le mouvement Tamarod est satisfait tandis que les Frères musulmans se refusent à reconnaître ce nouveau gouvernement. Le président par intérim Adly Mansour a appelé quant à lui dans son discours à la réconciliation nationale. On apprend aussi que le Hamas arme les Frères musulmans. Et cette semaine, après l’Allemagne et les Etats-Unis notamment, c’est l’Union Européenne par la voix de Catherine Ashton qui a appelé à la libération de Mohamed Morsi… Chose peu étonnante par ailleurs : la Turquie (où le parti islamiste AKP est au pouvoir) a déclaré que pour elle, Mohamed Morsi est le Président légitime de l’Egypte.
Plus profondément, les événements en Egypte sont à considérer par rapport à Israël. En effet, tout changement de pouvoir dans ce pays pose la question de la permanence ou non du traité de paix, et donc de la relative sécurité de l’Etat hébreu de ce côté-là. Il suffirait que l’Egypte abandonne le traité de paix pour que cela donne aux pays arabes d’envisager une agression militaire contre Israël. Les dirigeants israéliens ont donc, depuis Jérusalem, les yeux rivés sur l’Egypte. Que va être le nouvel Etat égyptien ? De quoi va-t-il être fait ? Telle est la grande question en ces jours-ci. Le pays du Nil a une dimension stratégique quant à l’avenir de l’Etat d’Israël dans la région… Le changement de pouvoir est d’ailleurs vu dans la majorité de la presse égyptienne comme une victoire sur l’influence américaine et israélienne.
Et la situation dans le Sinaï est un sujet de préoccupation : avec la destitution du Président Mohamed Morsi, les attaques terroristes se multiplient, revendiquées par des djihadistes (combattants de la « guerre sainte ») salafistes, ou du Hamas et du Jihad Islamique gazaouis. Ce sont, ces derniers jours, des dizaines de tués et des centaines de blessés que l’on dénombre suite aux affrontements entre les forces de sécurité égyptiennes et les groupes islamistes djihadistes.
Deux informations significatives nous donnent de prendre la mesure de l’esprit du monde arabomusulman à l’égard de l’Etat juif : un feuilleton diffusé à la sortie du jeûne du ramadan chaque jour présente le Juif comme traître, comploteur, haineux, dans le cadre d’une histoire mettant en scène la communauté juive la plus puissante de l’Arabie… Et un prédicateur syrien a pointé Israël comme le responsable des conflits qui ont lieu au Moyen-Orient, dans son sermon du vendredi. O combien, pour évaluer les potentialités de paix pour Israël au Moyen-Orient, il nous faut regarder à la manière dont on façonne les peuples dans cette région du monde… Quelle paix espérer avec des peuples conditionnés à haïr le Juif ? Une haine dont les fruits se voient régulièrement, comme cette semaine : un jeune israélien de 30 ans a été poignardé par deux Arabes, actuellement hospitalisé pour de graves blessures.
En Syrie, les forces du régime et des rebelles s’affrontent dans le nord-ouest du pays et à Homs. C’est 100 000 morts que l’on compte désormais comme victimes de ce conflit depuis maintenant un peu plus de 2 ans ; le nombre de réfugiés s’élève à 1,8 millions, et selon l’ONU le conflit fait 5000 morts par mois. Les responsables syriens ne sont plus en sécurité au Liban : un haut fonctionnaire syrien a été éliminé dans le sud du Liban par des hommes armés. Il était directeur d’un secteur de l’Organisation mondiale pour les immigrés arabes. C’est du jamais vu ; même dans la partie du Liban qui est sous contrôle du Hezbollah appuyant le régime syrien, des responsables syriens peuvent être assassinés.
Dans le reste du monde, l’actualité concerne divers conflits en divers endroits. Au Bangladesh, les affrontements sanglants qui ont lieu ponctuellement continuent, d’autant plus après la condamnation à la pendaison de Ali Ahsan Mohammad Mojaheed, jugé coupable de plusieurs crimes lors de la guerre d’indépendance en 1971. Un couvre-feu a été instauré depuis le 15 juillet, mais 9 personnes ont été tuées depuis. Les combats opposent les forces de police et les islamistes.
Aux Philippines, les affrontements ont repris entre l’armée gouvernementale et des dissidents du Front Moro islamique de libération, faisant 7 morts. Ces derniers veulent obtenir l’autonomie totale de l’île de Mindanao. En Irlande du Nord, deux nuits d’affrontement ont eu lieu entre la police et des loyalistes protestants, à l’occasion d’un défilé pour la victoire de Guillaume d’Orange contre les catholiques en 1690. Plus de 30 policiers ont été blessés ainsi qu’un député. En Côte d’Ivoire, des villageois et des chercheurs d’or se sont affrontés, faisant au moins 3 morts. En Centrafrique, des violences ont régulièrement lieu depuis la prise de pouvoir par les rebelles de la Séleka : ces derniers sont coupables d’au moins 400 meurtres depuis qu’ils sont au pouvoir. En Irak, des attentats ont fait 9 morts. Enfin, les combats qui se poursuivent au Sud-Soudan privent d’aide humanitaire 100 000 personnes d’après l’ONU.
En Nouvelle-Zélande a eu lieu un séisme de magnitude 5,3. Aux Etats-Unis, certains Etats durcissent leur loi sur l’avortement pour rendre plus difficile la possibilité de procéder à une interruption volontaire de grossesse. Et un événement fait scandale cette semaine : George Zimmerman, accusé d’avoir assassiné un jeune noir en 2008, a été acquitté, ce qui a suscité des manifestations à travers tout le pays. Au Royaume-Uni, le Parlement a validé la loi sur le mariage homosexuel.
En France, la réforme des aides de l’Etat en vue de réduire le déficit public a été lancée, avec une coupe de 3 milliards d’euros dans le budget. Et un événement qui constitue tout un symbole : un nouveau timbre comportant le portrait de Marianne a été conçu, avec comme profil celui d’une militante du groupe « Femen », groupe provoquant et ayant troublé des manifestations contre le « mariage pour tous ». Un des auteurs de ce timbre voit là un symbole des valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité.
Source: www.lespoir.fr
vendredi 19 juillet 2013
Frappes sur l’Iran: « l’Amérique d’abord » ou « Israël seul » ?
« Face au sentiment selon lequel, compte tenu des événements dramatiques en cours en Égypte et en Syrie, il y a une petite urgence à traiter la question iranienne » a expliqué le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu dans une interview donnée à la télévision CBS le 14 juillet. Selon lui, « la menace nucléaire reste le plus problème le plus urgent, tant pour Israël que pour le reste du monde. » Pendant l’entretien, il critique vertement la communauté internationale qui hésite encore à mettre au défi le nucléaire iranien et à placer des lignes rouges. Le Premier ministre a souligné qu’Israël ne partage pas l’opinion dominante en Occident, y compris celle de l’administration américaine, selon qui la nouvelle direction iranienne donne des signaux de modération dans ses ambitions nucléaires. « Au contraire, les dirigeants iraniens actuels demeurent convaincu qu’il faut aller plus vite, plus loin. » C’est « un loup déguisé en agneau » et les Etats-Unis doivent « démontrer par l’action. » Et les iraniens doivent comprendre que « l’option militaire est vraiment sur la table. »
La ligne de fond est que, selon Netanyahu, les israéliens et américains « ont des horloges qui ne tournent pas à la même vitesse. » En outre, « Israël est plus proche du danger que les Etats-Unis et donc plus vulnérable. Nous devons donc nous pencher prioritairement sur le sujet pour empêcher l’Iran d’avoir sa bombe. »
Les remarques de Netanyahu soulèvent à nouveau la question d’une éventuelle action militaire israélienne indépendante contre l’Iran. Une alternative qui semble être préférable pour Israël, doit être considérée comme une action militaire nécessaire – une frappe américaine contre le programme nucléaire de l’Iran.
Du point de vue d’Israël, la possibilité que les Etats-Unis engagent une action militaire contre l’Iran offre plusieurs avantages:
a. Action militaire américaine contre l’Iran recevrait probablement davantage de légitimité internationale que ne le ferait une frappe israélienne indépendante, même si les actions ne sont pas menées sous les auspices des Nations Unies.
b. Les Etats-Unis ont une plus grande chance de succès de détruire les installations nucléaires de l’Iran qu’Israël.
c. Une action américaine pourrait réduire la sévérité de la réponse de l’Iran contre Israël.
D’autre part, l’action militaire américaine contre l’Iran peut aussi poser des questions quant à la capacité d’Israël à se protéger. Depuis qu’Israël a obtenu son indépendance, sa doctrine de sécurité a été fondée sur la conviction qu’Israël peut et doit se défendre par la force de ses bras. Le Premier ministre Netanyahu a insisté sur ce point le 20 mars 2013 lors de sa conférence de presse avec le président Obama.
La discussion sur la question iranienne semble avoir créé l’impression que dans une certaine mesure ce principe est moins valable que dans le passé. Cela se reflète dans la croyance qui prévaut au sein de divers milieux aux Etats-Unis, en particulier ceux qui sont traditionnellement moins amical envers Israël, qu’Israël attend des États-Unis de mener la lutte contre l’Iran, et qu’il sera le seul à agir contre lui, le cas échéant .
Si les Etats-Unis lance une opération militaire contre l’Iran, la perception du public américain sera vraisemblablement que l’action était principalement destinée à défendre Israël. Cette perception va probablement s’intensifier plus les dommages aux intérêts américains dans la région. En conséquence, la dissuasion d’Israël contre les Etats régionaux et les acteurs non étatiques sera probablement réduite. En outre, cette activité serait susceptible de renforcer la position des cercles aux Etats-Unis qui depuis quelque temps ont prétendu qu’Israël et sa relation privilégiée avec les Etats-Unis sont un fardeau pour les Etats-Unis et ont blessé son rayonnement international d’une part et sa relation avec le monde arabe de l’autre. Enfin, les États-Unis peuvent demander quelque chose en retour pour sa volonté de protéger Israël. La pression américaine sur Israël pour adopter des positions difficiles concernant le processus de paix pourrait bien augmenter.
Les partisans de l’option «américaine» selon laquelle seuls les États-Unis ont la possibilité concrète pour détruire les installations nucléaires de l’Iran, pensent aussi qu’Israël serait simplement en mesure d’infliger des dommages temporaires sur ces installations. S’il est difficile de contester cet argument, Israël peut estimer que, pour mettre fin aux activités nucléaires de l’Iran, ou au moins limiter de façon drastique, il n’y a pas besoin nécessairement de détruire physiquement l’ensemble du programme nucléaire de l’Iran. Si Israël réussit à causer des dommages importants aux installations nucléaires de l’Iran, cela peut considérablement renforcer les éléments du gouvernement iranien qui sont mal à l’aise avec la politique nucléaire de leur pays et pourrait conduire à une résolution de la question nucléaire, en particulier en ce qui concerne les dimensions militaires du programme, à savoir, son champ d’application, sinon l’arrêt total.
Dans le même temps, une opération américaine contre l’Iran pourrait échouer – complètement ou partiellement. Si cela se produit, la pression sur le gouvernement israélien, à la fois interne et externe, pour éviter d’attaquer l’Iran iraient en spirale. Le principal argument serait que, si les Etats-Unis ne peuvent pas le faire, alors Israël ne peut certainement pas le faire non plus. Cela signifie limiter la liberté de manœuvre d’Israël.
Les partisans de l’option «américaine» affirment que si Israël attaque l’Iran seul, il doit s’attendre à une réponse massive par l’Iran et ses alliés régionaux, notamment le Hezbollah, alors que si les Etats-Unis frappent seuls, l’Iran pourrait décider d’adresser sa réponse contre les Etats-Unis plutôt que contre Israël. Cette conviction, cependant, pourrait refléter un vœu pieux plutôt qu’une évaluation objective de la situation. L’Iran possède une excellente raison de se concentrer sa réponse sur Israël, même si la source de l’attaque est des États-Unis. Premièrement, l’Iran peut évaluer qu’Israël, contrairement aux États-Unis, a des contraintes politiques et opérationnelles qui permettront de limiter l’utilisation de la force contre Téhéran. Deuxièmement, Israël est considéré comme une cible «légitime» pour une réponse aux yeux de nombreux pays, en particulier dans la région. Troisièmement, la répercussion de la dissuasion qui accompagnerait une frappe majeure sur les villes centrales d’Israël et ses citoyens serait beaucoup plus grande que toute attaque, même précise une, contre des cibles américaines dans le Golfe.
Des déclarations faites par de hauts responsables israéliens sur le programme nucléaire iranien, certaines explicites ou d’autres implicites,font comprendre que si et quand il devient clair qu’aucun autre choix n’existe que l’action militaire contre l’Iran, Israël estimera qu’une telle action serait mieux réalisée par les Etats-Unis et non par Israël. Cette approche « l’Amérique d’abord » a une logique qui lui est propre, et sans doute autant qui offre à Israël de nombreux avantages par rapport à l’action d’Israël seule. Dans le même temps, Israël doit prendre en compte les résultats négatifs possibles de ce plan d’action. La conscience de ces conséquences potentielles lui permettra de limiter les dégâts si et quand cette option sera réalisée.
Par Déborah Coen – JSSNews
La ligne de fond est que, selon Netanyahu, les israéliens et américains « ont des horloges qui ne tournent pas à la même vitesse. » En outre, « Israël est plus proche du danger que les Etats-Unis et donc plus vulnérable. Nous devons donc nous pencher prioritairement sur le sujet pour empêcher l’Iran d’avoir sa bombe. »
Les remarques de Netanyahu soulèvent à nouveau la question d’une éventuelle action militaire israélienne indépendante contre l’Iran. Une alternative qui semble être préférable pour Israël, doit être considérée comme une action militaire nécessaire – une frappe américaine contre le programme nucléaire de l’Iran.
Du point de vue d’Israël, la possibilité que les Etats-Unis engagent une action militaire contre l’Iran offre plusieurs avantages:
a. Action militaire américaine contre l’Iran recevrait probablement davantage de légitimité internationale que ne le ferait une frappe israélienne indépendante, même si les actions ne sont pas menées sous les auspices des Nations Unies.
b. Les Etats-Unis ont une plus grande chance de succès de détruire les installations nucléaires de l’Iran qu’Israël.
c. Une action américaine pourrait réduire la sévérité de la réponse de l’Iran contre Israël.
D’autre part, l’action militaire américaine contre l’Iran peut aussi poser des questions quant à la capacité d’Israël à se protéger. Depuis qu’Israël a obtenu son indépendance, sa doctrine de sécurité a été fondée sur la conviction qu’Israël peut et doit se défendre par la force de ses bras. Le Premier ministre Netanyahu a insisté sur ce point le 20 mars 2013 lors de sa conférence de presse avec le président Obama.
La discussion sur la question iranienne semble avoir créé l’impression que dans une certaine mesure ce principe est moins valable que dans le passé. Cela se reflète dans la croyance qui prévaut au sein de divers milieux aux Etats-Unis, en particulier ceux qui sont traditionnellement moins amical envers Israël, qu’Israël attend des États-Unis de mener la lutte contre l’Iran, et qu’il sera le seul à agir contre lui, le cas échéant .
Si les Etats-Unis lance une opération militaire contre l’Iran, la perception du public américain sera vraisemblablement que l’action était principalement destinée à défendre Israël. Cette perception va probablement s’intensifier plus les dommages aux intérêts américains dans la région. En conséquence, la dissuasion d’Israël contre les Etats régionaux et les acteurs non étatiques sera probablement réduite. En outre, cette activité serait susceptible de renforcer la position des cercles aux Etats-Unis qui depuis quelque temps ont prétendu qu’Israël et sa relation privilégiée avec les Etats-Unis sont un fardeau pour les Etats-Unis et ont blessé son rayonnement international d’une part et sa relation avec le monde arabe de l’autre. Enfin, les États-Unis peuvent demander quelque chose en retour pour sa volonté de protéger Israël. La pression américaine sur Israël pour adopter des positions difficiles concernant le processus de paix pourrait bien augmenter.
Les partisans de l’option «américaine» selon laquelle seuls les États-Unis ont la possibilité concrète pour détruire les installations nucléaires de l’Iran, pensent aussi qu’Israël serait simplement en mesure d’infliger des dommages temporaires sur ces installations. S’il est difficile de contester cet argument, Israël peut estimer que, pour mettre fin aux activités nucléaires de l’Iran, ou au moins limiter de façon drastique, il n’y a pas besoin nécessairement de détruire physiquement l’ensemble du programme nucléaire de l’Iran. Si Israël réussit à causer des dommages importants aux installations nucléaires de l’Iran, cela peut considérablement renforcer les éléments du gouvernement iranien qui sont mal à l’aise avec la politique nucléaire de leur pays et pourrait conduire à une résolution de la question nucléaire, en particulier en ce qui concerne les dimensions militaires du programme, à savoir, son champ d’application, sinon l’arrêt total.
Dans le même temps, une opération américaine contre l’Iran pourrait échouer – complètement ou partiellement. Si cela se produit, la pression sur le gouvernement israélien, à la fois interne et externe, pour éviter d’attaquer l’Iran iraient en spirale. Le principal argument serait que, si les Etats-Unis ne peuvent pas le faire, alors Israël ne peut certainement pas le faire non plus. Cela signifie limiter la liberté de manœuvre d’Israël.
Les partisans de l’option «américaine» affirment que si Israël attaque l’Iran seul, il doit s’attendre à une réponse massive par l’Iran et ses alliés régionaux, notamment le Hezbollah, alors que si les Etats-Unis frappent seuls, l’Iran pourrait décider d’adresser sa réponse contre les Etats-Unis plutôt que contre Israël. Cette conviction, cependant, pourrait refléter un vœu pieux plutôt qu’une évaluation objective de la situation. L’Iran possède une excellente raison de se concentrer sa réponse sur Israël, même si la source de l’attaque est des États-Unis. Premièrement, l’Iran peut évaluer qu’Israël, contrairement aux États-Unis, a des contraintes politiques et opérationnelles qui permettront de limiter l’utilisation de la force contre Téhéran. Deuxièmement, Israël est considéré comme une cible «légitime» pour une réponse aux yeux de nombreux pays, en particulier dans la région. Troisièmement, la répercussion de la dissuasion qui accompagnerait une frappe majeure sur les villes centrales d’Israël et ses citoyens serait beaucoup plus grande que toute attaque, même précise une, contre des cibles américaines dans le Golfe.
Des déclarations faites par de hauts responsables israéliens sur le programme nucléaire iranien, certaines explicites ou d’autres implicites,font comprendre que si et quand il devient clair qu’aucun autre choix n’existe que l’action militaire contre l’Iran, Israël estimera qu’une telle action serait mieux réalisée par les Etats-Unis et non par Israël. Cette approche « l’Amérique d’abord » a une logique qui lui est propre, et sans doute autant qui offre à Israël de nombreux avantages par rapport à l’action d’Israël seule. Dans le même temps, Israël doit prendre en compte les résultats négatifs possibles de ce plan d’action. La conscience de ces conséquences potentielles lui permettra de limiter les dégâts si et quand cette option sera réalisée.
Par Déborah Coen – JSSNews
jeudi 18 juillet 2013
L'Église émergente prophétisée - Raymond Bourgier
Première Partie D'Une conférence du pasteur "Raymond Bourgier" Tirée du coffret «L'Église émergente prophétisée». Le Mouvement De L'Eglise Emergente s'imbrique dans Le post-modernisme. Ce mouvement a Généré Beaucoup d'Intérêt et Exerce Une très grande influence, de facon Étonnante! Est-CE la vague du futur ous l'ONU simples mouvement passager? Quelle Sorte de chef y at-iL A Sa Tete et Qué Disent-ILS? Ferait-elle (par hasard) Partie de l'apostasie prédite Dans Les Écritures, un La Fin des Temps?
Deuxième Partie D'Une conférence du pasteur "Raymond Bourgier". Un message percutant conçernant l'Église des Derniers jours.
Deuxième Partie D'Une conférence du pasteur "Raymond Bourgier". Un message percutant conçernant l'Église des Derniers jours.
Un commandant militaire a présenté à Obama les possibles scénarios d'intervention dans le conflit syrien
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