lundi 19 mai 2014

Projet de loi contre les chrétiens


Un sénateur présente un projet de loi pour réduire au silence les chrétiens et les conservateurs.

- Par Dave Jolly

Il y a deux cent cinquante ans, les colons américains qui critiquaient le Roi George III se retrouvaient arrêtés et jetés en prison.  Parfois, ils perdaient leurs commerces, leurs maisons et leurs familles en raison de leur sédition envers la couronne.  Les colons n’avaient pas de liberté d’expression pour critiquer le roi, le parlement ou même un citoyen britannique.
Quand James Madison et George Mason ont écrit la Déclaration des Droits, il y avait une raison pour laquelle ils ont inclus la liberté d’expression dans le Premier Amendement. C’était le droit de parler librement et de critiquer ouvertement le gouvernement qui était un droit pour lequel ils se sont battus.  Ils savaient que pour avoir une république, pas une démocratie, la liberté d’expression était d’une importance vitale pour son succès.  (Dans une démocratie, les gens n’ont pas besoin du droit à la liberté d’expression puisque les gens élisent leurs propres dictateurs.)

Au cours des dernières années, nous avons vu notre liberté d’expression contestée et diminuée à cause des lamentations d’une minorité libérale.  Maintenant, nous sommes sur le point de perdre notre Premier Amendement, le droit à la liberté d’expression.
Le sénateur du Massachusetts, Edward Markey (D), et le représentant de New York, Hakeem Jeffries (D), ont introduit la Hate Crime Reporting Act de 2014. L’ouverture du projet de loi se lit ainsi :
 « Pour exiger que l’Administration Nationale des Télécommunications et de l’Information mette à jour un rapport sur le rôle des télécommunications, y compris Internet, dans la commission des crimes motivés par la haine. »
« Le rapport exigé sous le paragraphe (a) devra : »
« (1)   Analyser les informations en usage dans les télécommunications, y compris  Internet, les réseaux radiophoniques et télévisuels, la télévision par câble, la télévision avec accès public, les services mobiles commerciaux et les autres médias électroniques, qui font la promotion et encouragent des actions de violence et la commission de crimes haineux, comme décrit dans Hate Crime Statistics Act (28 U.S.C. 534 note) ; »
« (2)   Inclure toutes recommandations, conformément au Premier Amendement de la Constitution des États-Unis, comme l’Administration Nationale des Télécommunications et de l’Information le détermine comme appropriées et nécessaires pour traiter l’utilisation des télécommunications décrite au paragraphe (1) ; et »
« (3)   Mettre à jour le précédent rapport soumis au titre de cette section (comme en vigueur avant la date de promulgation de la Hate Crime Reporting Act de 2014). »
Commentant le projet de loi, Markey déclare :
« Nous avons vu récemment au Kansas la destruction mortelle et les pertes de vies que les discours haineux peuvent alimenter aux États-Unis, c’est pourquoi il est essentiel de veiller à ce qu’Internet, la télévision et la radio n’encouragent pas les crimes motivés par la haine ou les discours haineux qui ne sont pas à l’extérieur la protection du Premier Amendement.  Plus de 20 années se sont écoulées depuis que j’ai dirigé l’Administration Nationale des Télécommunications et de l’Information pour examiner le rôle que les télécommunications jouent dans la promotion des crimes haineux.  Mon projet de loi exigerait que l’agence mette à jour ce rapport critique pour le 21ième siècle. »
Jeffries a ajouté :
« Internet s’est avéré être une formidable plate-forme pour l’innovation, la créativité et l’esprit d’entreprise. Cependant, parfois, il a également été utilisé comme un lieu où des personnes ou des groupes vulnérables peuvent être ciblés.  Je félicite le sénateur Markey pour son leadership de longue date à l’égard de la lutte contre les crimes haineux en Amérique.  Il comprend que, dans l’ère numérique, il est important d’évaluer globalement la portée de l’activité criminelle et haineuse sur Internet qui a lieu en dehors de la zone de protection du Premier Amendement. Avec l’introduction du projet de loi du sénateur Markey, nous avons franchi une étape importante pour aborder cette question. »
Par les discours haineux, ils veulent dire tout ce qui pourrait offenser quelqu’un d’autre.  Parler contre l’homosexualité pourrait être considéré comme un discours haineux.  Le sermon télévisé d’un prédicateur qui citerait la Bible dans son sermon pourrait être considéré comme un discours haineux si quelques personnes l’entendent et en sont offensées parce qu’elles sont reconnues coupables de leur péchés.
Quiconque écrit ou publie sur Internet des critiques contre les homosexuels, les libéraux démocrates, les musulmans ou les étrangers en situation irrégulière peut être considéré comme commettant des crimes haineux.  En fait, Alex Nogales, président et chef de la direction de National Hispanic Média Coalition soutient le projet de loi, en disant :
« Je remercie le sénateur Markey pour son engagement de carrière pour faire en sorte que nous ayons les données nécessaires pour affronter et combattre les discours haineux dans les médias qui ciblent nos communautés les plus vulnérables. La National Hispanic Media Coalition a reconnu depuis longtemps qu’une mise à jour de rapport de 1993 de l’Administration National des Télécommunications et de l’Information, « Le rôle des télécommunications dans les crimes haineux », est attendue depuis longtemps et désespérément nécessaire compte tenu de l’incroyable évolution de nos systèmes de communication au cours des 21 dernières années, ainsi que le nombre sans cesse croissant de crimes haineux visant les latinos et les autres.  Comme l’auteur de la législation originale commandant le rapport de 1993, il n’y a personne de meilleur que le sénateur Markey se joignant à Hakeem Jeffries du Congrès, et à d’autres, pour exiger que l’Administration Nationale des Télécommunications et de l’Information étudie cette question pressante une fois de plus. »
Si le projet de loi de Markey devient loi, nous nous trouvons dans la même situation que nos pères fondateurs l’étaient sous la domination britannique.  Nous ne serons pas autorisés à parler contre le gouvernement, les homosexuels, les clandestins ou les dangereux extrémistes religieux.  Nous ne serons plus en mesure d’enseigner publiquement les principes bibliques sur le péché, l’homosexualité, la fidélité, l’adultère, la fornication, la cupidité, le mensonge, la convoitise et plus, parce que quelqu’un pourrait en être offensé, faisant ainsi de nos paroles un langage haineux.
Ce site, et beaucoup d’autres, seront obligés de fermer. Les Églises seront obligées de compromettre la Parole de Dieu ou de fermer leurs portes, et d’entrer dans la clandestinité et faire des réunions dans des endroits souterrains.
Le Hate Crime Reporting Act de 2014 de Markey est une attaque directe contre le Premier Amendement et notre liberté de parole, et il doit être arrêté au Sénat des États-Unis, et ne doit jamais devenir une loi.  Contactez votre sénateur et exigez qu’il s’assure que ce projet de loi ne fasse jamais son chemin hors des comités parce que je suis certain que si on lui donne une chance, Obama signera la loi en un battement de cœur.
Traduit par PLEINSFEUX.ORG