Les USA renforcent la protection de leurs missions diplomatiques dans les pays arabes en envoyant, après l’attaque contre le consulat US à Benghazi une équipe de Marines dans cette ville et deux navires vers les côtes libyennes. Les experts estiment que la situation au Proche-Orient va se dégrader davantage.
Il n’est pas exclu que la cellule nord-africaine d’Al-Qaïda y soit mêlée, étant une des plus fortes au sein de cette organisation. D’autre part, il se peut qu’il s’agisse d’une provocation dont l’auteur serait un des groupes voulant arriver au pouvoir. Et donc les premiers suspects seraient les rebelles de Benghazi, mécontents des résultats de la révolution libyenne, estime le chercheur de l’Institut d’études africaines et asiatiques de l’Université de Moscou Viktor Nadéïne-Raévsky.
Le repartage des recettes dues à la vente du pétrole se poursuit en Lybie. Les rebelles voudraient en profiter, car il s’agit du territoire transitaire où se trouvent les raffineries et les terminaux, mais l’argent s’achemine toujours au centre du pays.
En Egypte, les troubles se poursuivent dans les rues, mais il n’y a pas d’agression poussée à l’extrême, comme en Lybie. Bien que cela puisse paraître étrange, mais pour cela il faut remercier « Les frères-musulmans » qui contrôlent la situation, explique le politologue Dmitri Drobnitsky.
En Egypte les frères-musulmans ont dit : nous allons protester. On y brûlait les drapeaux US, jetait les pierres à l’ambassade US. Mais on peut considérer cela comme des manifs paisibles vu le tempérament propre des gens de cette région. Les représentants des frères-musulmans disent qu’il faut éviter la violence.
Les experts sont inquiets par le fait que cette situation puisse pousser les Américains à l’agression.
Source: http://french.ruvr.ru/2012_09_14/Etats-Unis-pays-arabes/