L’Eglise est durement éprouvée. Elle a besoin de nos prières. Elle a besoin d’aide. Plus de 100 responsables d’églises centrafricaines de toutes dénominations se sont réunis, en partenariat avec Portes Ouvertes, début octobre à Bangui, la capitale de la République centrafricaine. Leur objectif est de tirer la sonnette d’alarme face à une situation qui risque de dégénérer en une guerre interconfessionnelle.
Appel de Bangui
A travers l’ « Appel de Bangui », lancé le 6 octobre 2013, les responsables chrétiens de Centrafrique demandent à la communauté internationale d’agir afin que la sécurité soit rétablie et que les millions de personnes touchées par les violences reçoivent une aide d’urgence. Ils demandent également aux chrétiens du monde entier de prier pour leurs frères et soeurs centrafricains et pour la situation en général.
Pillages, viols et assassinats
Depuis sa prise de pouvoir en mars 2013, la coalition Seleka, groupe hétéroclite de 25 000 personnes venant pour la plupart de pays frontaliers tels que le Tchad, s’illustre particulièrement par des violations massives des droits humains : pillages, incendie de villes et villages, meurtres, profanation d’églises et institutions chrétiennes, assassinats de prêtres et de pasteurs, viols collectifs…
Chrétiens visés
Les témoignages recueillis sur place montrent que les responsables religieux chrétiens (prêtres et pasteurs) sont particulièrement visés : « C’est parce que je suis pasteur qu’ils sont venus directement me cibler. Tu n’as pas le temps de donner d’explications : ils tirent automatiquement » raconte un pasteur de Bangui, qui a survécu à plusieurs attaques de la Seleka. « Les chrétiens ont payé massivement et continuent à payer de leur vie, de les biens et de leur dignité, ce que leur font subir les Seleka » renchérit Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui.
Comme dans plusieurs pays d’Afrique, la cohésion du pays repose en grande partie sur l’Église. Les chrétiens représentent 80% de la population (15% de musulmans et 5% d’animistes).
Sujets de prière
Appel de Bangui
A travers l’ « Appel de Bangui », lancé le 6 octobre 2013, les responsables chrétiens de Centrafrique demandent à la communauté internationale d’agir afin que la sécurité soit rétablie et que les millions de personnes touchées par les violences reçoivent une aide d’urgence. Ils demandent également aux chrétiens du monde entier de prier pour leurs frères et soeurs centrafricains et pour la situation en général.
Pillages, viols et assassinats
Depuis sa prise de pouvoir en mars 2013, la coalition Seleka, groupe hétéroclite de 25 000 personnes venant pour la plupart de pays frontaliers tels que le Tchad, s’illustre particulièrement par des violations massives des droits humains : pillages, incendie de villes et villages, meurtres, profanation d’églises et institutions chrétiennes, assassinats de prêtres et de pasteurs, viols collectifs…
Chrétiens visés
Les témoignages recueillis sur place montrent que les responsables religieux chrétiens (prêtres et pasteurs) sont particulièrement visés : « C’est parce que je suis pasteur qu’ils sont venus directement me cibler. Tu n’as pas le temps de donner d’explications : ils tirent automatiquement » raconte un pasteur de Bangui, qui a survécu à plusieurs attaques de la Seleka. « Les chrétiens ont payé massivement et continuent à payer de leur vie, de les biens et de leur dignité, ce que leur font subir les Seleka » renchérit Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui.
Comme dans plusieurs pays d’Afrique, la cohésion du pays repose en grande partie sur l’Église. Les chrétiens représentent 80% de la population (15% de musulmans et 5% d’animistes).
Sujets de prière
- Remercions Dieu car il répond aux prières : quelques jours après la conférence de Bangui, l’ONU a décidé d’agir dans le pays,
- Prions pour les victimes et pour que l’Eglise de Centrafrique garde ses regards tournés vers Dieu,
- Nous commençons une action d’aide aux chrétiens dans le pays. Merci de prier pour la sagesse et les moyens à mettre en œuvre.