A Gaza et en Judée-Samarie, les communautés chrétiennes sont submergées par l’immigration et la démographie arabo-musulmanes. A Gaza ils sont souvent tués ou sommés de se convertir à l’islam. Ils fuient vers la Judée-Samarie ou émigrent en Amérique latine.
Regardez ce reportage illustrant la situation des chrétiens d’Orient en général, ceux de Syrie et des territoires administrés par l’Autorité palestinienne en particulier
Reportage I24
Un article du journaliste palestinien Khaled Abou Toameh de 2013 fournissait les détails suivants sur une situation dérangeante cachée des médias traditionnels :
La vérité blesse parfois, c’est pourquoi l’Autorité palestinienne a travaillé dur pour empêcher le monde extérieur d’entendre parler de nombreuses occurrences qui reflètent négativement ses dirigeants.
Ces dernières années, la direction de l’Autorité palestinienne, souvent avec l’aide des médias de masse occidentaux, a été couronnée de succès dans ses efforts pour détourner toute l’attention critique vers Israël.
Voici des exemples de quelques-unes des vérités qui dérangent la direction palestinienne. Ils ne veulent pas que cela se sache… Alors disons-le bien haut !
- Plus de 100 hauts responsables du Fatah et de l’OLP profitent des largesses israéliennes avec des « Cartes CIP Israël » qui leur offre des privilèges comme, la liberté d’entrer en Israël et de voyager à l’étranger. Ce privilège a été offert par Israël lors de la signature des accords d’Oslo en 1993.
- Sur les 600 chrétiens de la bande de Gaza qui sont arrivé en Judée-Samarie lors les deux dernières semaines pour célébrer Noël, des dizaines ont demandé à s’installer en Israël parce qu’ils ne se sentent plus à l’aise vivant sous l’Autorité palestinienne et le Hamas.
- Des dizaines de familles chrétiennes de Jérusalem-Est ont déménagé dans des quartiers juifs car eux aussi ne se sentent plus à l’aise parmi les musulmans.
- Les forces palestiniennes de sécurité de l’AP continuent de convoquer et d’arrêter des opposants politiques, des journalistes et des blogueurs qui osent critiquer la direction palestinienne.
- Le gouvernement de l’Autorité palestinienne, qui se plaint d’une grave crise financière, vient d’annuler les dettes d’électricité pour les Palestiniens en Judée-Samarie… Un « vol » d’électricité puisque le gouvernement n’a pas payé les factures non plus…
- Des dizaines de milliers de fonctionnaires de l’Autorité palestinienne dans la bande de Gaza reçoivent des salaires pour rester chez eux et ne pas travailler. La pratique est en vigueur depuis que le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007. Selon le porte-parole du Fatah Ahmed Assaf, l’Autorité palestinienne, qui est financée en grande partie par l’argent des contribuables américains et européens, dépense environ 120 $ millions de dollars par mois dans la Bande de Gaza contrôlée par le Hamas.
- Le Fatah au pouvoir a alloué plus d’un million de dollars pour les célébrations marquant le 48ème anniversaire de la « lancement de la révolution » – une référence à la première attaque armée menée par le Fatah contre Israël.
- Malgré les appels à un boycott économique d’Israël, plus de 40.000 Palestiniens ont reçu un permis de travail en Israël. Par ailleurs, 15.000 autres Palestiniens continuent à travailler dans les implantations juives en dépit d’une interdiction officielle.
- L’OLP et les responsables du Fatah continuent de faire leurs courses dans les entreprises israéliennes, sur le territoire israélien ou dans les implantations. La semaine dernière, par exemple, un membre du Comité exécutif de l’OLP et sa famille ont été aperçus dans le centre commercial Malha de Jérusalem. Bien sûr, le responsable de l’OLP n’a pas oublié d’emmener son chauffeur privé et domestique.
- La femme d’un haut fonctionnaire de l’OLP a récemment payé 20.000 dollars pour les traitements dentaires à Tel-Aviv à un moment où il n’y a pas de pénurie de dentistes de renom palestiniens à Ramallah, Bethléem et Naplouse.
Ce ne sont que quelques-unes des vérités dérangeantes que l’Autorité palestinienne ne veut pas que le monde extérieur à connaisse. Les journalistes palestiniens évitent souvent d’en parler pour ne pas être emprisonner.
Par Khaled Abu Toameh – Adaptation française JSSNews