"Le secrétaire d'Etat américain et le chef de la diplomatie russe, John Kerry et Sergueï Lavrov, ont convenu de la nécessité de coopérer étroitement à New York (dans le cadre du Conseil de sécurité des Nations unies, ndlr) en vue d'une réponse immédiate à la récente provocation de Pyongyang", a déclaré aux journalistes la porte-parole de la diplomatie américaine Victoria Nuland, précisant que MM. Kerry et Lavrov s'étaient entretenus dimanche au téléphone pour évoquer une série de questions d'actualité, dont le dossier nucléaire nord-coréen et le règlement en Syrie.
Le 12 février dernier, Pyongyang a procédé à un test nucléaire de grande puissance. Cet essai, le troisième de l'histoire du pays, a provoqué un tollé international - plusieurs Etats et organisations internationales, dont l'Onu, ont immédiatement condamné cette démarche contraire aux décisions du Conseil de sécurité.
Le président américain a alors appelé la communauté internationale à durcir les sanctions à l'encontre de Pyongyang. De son côté, Kremlin a qualifié ce test nucléaire de contraire aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et a appelé la Corée du Nord à renoncer à ses programmes nucléaire et balistique.
Pyongyang a rétorqué qu'il ne se plierait jamais aux résolutions de l'Onu sur son programme nucléaire, qu'il qualifiait de "totalement déraisonnables". En outre, la Corée du Nord a menacé de procéder à d'autres tests plus puissants en cas de poursuite de la politique "hostile" des Etats-Unis.