Le rapport de l'Agence européenne de l'environnement (AEE) rendu public mardi présente un constat plus qu’inquiétant : entre 1991 et 2011, les populations de papillons de prairie ont diminué de façon spectaculaire…
En analysant les données des systèmes nationaux de surveillance des papillons dans 19 pays d'Europe, le bilan conclu qu’entre 1990 et 2011, plus de la moitié des papillons de prairies ont disparu.
Dix-sept espèces de papillons ont été examinées. Au total, huit espèces ont reculé en Europe, deux sont demeurés stables et une est en augmentation. Le rapport conclu que la tendance est incertaine pour six espèces.
Pour Hans Bruyninckx, le directeur exécutif de l'AEE, la sonnette d'alarme doit être tirée !
Ces papillons sont considérés comme des indicateurs représentatifs des tendances observées pour la plupart des autres insectes et donc un indicateur de la biodiversité et de la santé générale des écosystèmes. Hans Bruyninckx rappelle que sans les papillons et les autres insectes, la pollinisation serait impossible. Et ce serait donc tous nos écosystèmes naturels et notre agriculture qui en pâtiraient.
L’agriculture intensive et l’abandon de certaines terres sont les principaux responsables de ce phénomène. En effet, l’exploitation démesurée des terres plates et faciles à cultiver les rendent petit à petit stériles à la biodiversité. L’intensification agricole entraîne de surcroit une utilisation accrue des pesticides qui, nous le savons, ne sont pas très appréciés de nos amis les insectes. En ce qui concerne les régions montagneuses et humides, n’étant pas assez rentables, elles sont délaissées. Les terres se transforment rapidement en maquis de bois. C’est tout l’habitat des papillons qui est dégradé. Ces derniers se voient donc contraint de se réfugier dans les zones urbaines, les voies de chemins de fer ou encore dans les réserves naturelles…
En analysant les données des systèmes nationaux de surveillance des papillons dans 19 pays d'Europe, le bilan conclu qu’entre 1990 et 2011, plus de la moitié des papillons de prairies ont disparu.
Dix-sept espèces de papillons ont été examinées. Au total, huit espèces ont reculé en Europe, deux sont demeurés stables et une est en augmentation. Le rapport conclu que la tendance est incertaine pour six espèces.
Pour Hans Bruyninckx, le directeur exécutif de l'AEE, la sonnette d'alarme doit être tirée !
Ces papillons sont considérés comme des indicateurs représentatifs des tendances observées pour la plupart des autres insectes et donc un indicateur de la biodiversité et de la santé générale des écosystèmes. Hans Bruyninckx rappelle que sans les papillons et les autres insectes, la pollinisation serait impossible. Et ce serait donc tous nos écosystèmes naturels et notre agriculture qui en pâtiraient.
L’agriculture intensive et l’abandon de certaines terres sont les principaux responsables de ce phénomène. En effet, l’exploitation démesurée des terres plates et faciles à cultiver les rendent petit à petit stériles à la biodiversité. L’intensification agricole entraîne de surcroit une utilisation accrue des pesticides qui, nous le savons, ne sont pas très appréciés de nos amis les insectes. En ce qui concerne les régions montagneuses et humides, n’étant pas assez rentables, elles sont délaissées. Les terres se transforment rapidement en maquis de bois. C’est tout l’habitat des papillons qui est dégradé. Ces derniers se voient donc contraint de se réfugier dans les zones urbaines, les voies de chemins de fer ou encore dans les réserves naturelles…