Des dégâts permanents sur la Grande Barrière de Corail et les récifs coralliens de la côte ouest ; l'extinction de certaines espèces ; plus d'inondations qui endommageront les infrastructures ; plus de canicules et donc de décès prématurés et bien sûr des pénuries en eau; plus de feux de brousse, donc plus de pertes économiques ; et enfin, une chute de la production agricole.
Telles sont quelques unes des conséquences prévues par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, d'une hausse de la température mondiale moyenne de plus de 2 degrés d'ici la fin du siècle. L'ABC s'est procuré le brouillon du rapport que le GIEC va publier officiellement le 31 mars.
L'Australie est aux premières loges de cette révolution climatique, elle fait partie des pays qui seront le plus durement touchés. Les scientifiques du GIEC prédisent une chute de 40% de la production agricole dans le bassin du Murray-Darling, le grenier du pays.
Autre conséquence néfaste du réchauffement : les océans Indien, Atlantique et Pacifique se sont déjà réchauffés d'un demi-degré, ce qui a déjà provoqué la migration vers le sud des oursins, qui avant ne dépassaient pas la Nouvelle-Galles du Sud, jusque dans les eaux de Tasmanie, qui se sont elles aussi réchauffées. Or les oursins sont de grands brouteurs d'algues brunes, qui forment des forêts, un écosystème vital pour des centaines d'espèces.