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L'armée israélienne a commencé dimanche à envoyer des SMS d'alerte annonçant une attaque de missiles, dans le cadre d'un test à l'échelle nationale
JERUSALEM La menace venant d'Iran est la plus grande de celles auxquelles l'Etat hébreu est confronté, a affirmé dimanche le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, alors que se multiplient au plus haut niveau les allusions à une éventuelle frappe israélienne contre le programme nucléaire iranien.
Autre indication indirecte, l'armée israélienne a commencé dimanche à envoyer des SMS d'alerte annonçant une attaque de missiles, dans le cadre d'un test à l'échelle nationale qui doit se poursuivre jusqu'à jeudi et concerner des centaines de milliers d'utilisateurs de téléphones portables. La semaine dernière, les responsables de la défense israélienne avaient confirmé que le système sophistiqué de défense anti-missiles d'Israël avait été renforcé.
"Toutes les menaces dirigées contre le front intérieur israélien sont petites en comparaison d'une autre menace, différente par son ampleur et sa nature", a déclaré le chef du gouvernement en ouverture de la réunion hebdomadaire du cabinet israélien. "Je vais le répéter encore: on ne doit pas permettre à l'Iran d'obtenir des armes nucléaires".
Certains doutent toutefois qu'Israël soit réellement prêt à une frappe sur l'Iran qui risquerait de déclencher une guerre totale dans laquelle l'Etat hébreu serait attaqué de plusieurs côtés.
Plus tôt au début du mois, le Premier ministre israélien avait expliqué qu'Israël n'avait pas encore décidé de lancer ou non une attaque contre le programme nucléaire iranien.
Mais les responsables israéliens ne cessent de relever que les sanctions internationales n'ont pas réussi jusqu'ici à convaincre Téhéran de geler ses activités nucléaires sensibles comme l'enrichissement d'uranium, qui peut servir à la fabrication d'armes nucléaires. L'Iran assure que son programme nucléaire est uniquement destiné à un usage civil pour la production d'énergie et d'isotopes médicaux.
Certains hauts responsables israéliens ont laissé entendre qu'Israël ne pourrait pas attendre après le début de l'automne pour frapper, l'Iran étant en train de déménager ses installations stratégiques dans des bunkers fortifiés hors d'atteinte des bombes israéliennes. Alimentant les spéculations, un haut responsable "décisionnaire", dans lequel la plupart ont reconnu le ministre de la Défense Ehoud Barak, a été cité ce week-end dans la presse israélienne.
Il expliquait que l'épée suspendue au-dessus de la tête d'Israël était beaucoup dangereuse que celle qui menaçait l'Etat hébreu avant la guerre israélo-arabe de 1967.
Autre indication indirecte, l'armée israélienne a commencé dimanche à envoyer des SMS d'alerte annonçant une attaque de missiles, dans le cadre d'un test à l'échelle nationale qui doit se poursuivre jusqu'à jeudi et concerner des centaines de milliers d'utilisateurs de téléphones portables. La semaine dernière, les responsables de la défense israélienne avaient confirmé que le système sophistiqué de défense anti-missiles d'Israël avait été renforcé.
"Toutes les menaces dirigées contre le front intérieur israélien sont petites en comparaison d'une autre menace, différente par son ampleur et sa nature", a déclaré le chef du gouvernement en ouverture de la réunion hebdomadaire du cabinet israélien. "Je vais le répéter encore: on ne doit pas permettre à l'Iran d'obtenir des armes nucléaires".
Certains doutent toutefois qu'Israël soit réellement prêt à une frappe sur l'Iran qui risquerait de déclencher une guerre totale dans laquelle l'Etat hébreu serait attaqué de plusieurs côtés.
Plus tôt au début du mois, le Premier ministre israélien avait expliqué qu'Israël n'avait pas encore décidé de lancer ou non une attaque contre le programme nucléaire iranien.
Mais les responsables israéliens ne cessent de relever que les sanctions internationales n'ont pas réussi jusqu'ici à convaincre Téhéran de geler ses activités nucléaires sensibles comme l'enrichissement d'uranium, qui peut servir à la fabrication d'armes nucléaires. L'Iran assure que son programme nucléaire est uniquement destiné à un usage civil pour la production d'énergie et d'isotopes médicaux.
Certains hauts responsables israéliens ont laissé entendre qu'Israël ne pourrait pas attendre après le début de l'automne pour frapper, l'Iran étant en train de déménager ses installations stratégiques dans des bunkers fortifiés hors d'atteinte des bombes israéliennes. Alimentant les spéculations, un haut responsable "décisionnaire", dans lequel la plupart ont reconnu le ministre de la Défense Ehoud Barak, a été cité ce week-end dans la presse israélienne.
Il expliquait que l'épée suspendue au-dessus de la tête d'Israël était beaucoup dangereuse que celle qui menaçait l'Etat hébreu avant la guerre israélo-arabe de 1967.