L'ayatollah Kamenei a réaffirmé devant 50 000 miliciens islamistes que Téhéran n’allait pas céder sur son programme nucléaire. - REUTERS/Hamid Forootan/ISNA
Par RFI
Alors que s'ouvre à Genève un nouveau chapitre des négocations entre Téhéran et le groupe 5+1 autour du nucléaire iranien, c’est un discours particulièrement dur qu'a prononcé l'ayatollah Khamenei devant 50 000 miliciens islamistes, ce mercredi 20 novembre. Il a réaffirmé que Téhéran n’allait pas céder sur son programme nucléaire, dans une allocution diffusée en direct à la télévison d'Etat. Le président français a réagi lors du Conseil des ministres ce mercredi matin. Des propos « inacceptables » qui « compliquent la négociation » selon François Hollande.
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
« Je n’interviens pas dans le détail des négociations, mais il y a des lignes rouges que les responsables doivent respecter sans avoir peur de l’agitation des ennemis », a déclaré l'ayatollah Khamenei.
Les lignes rouges de l’Iran sur le droit de faire de l’enregistrement d’uranium sur son sol, son refus de fermer le site souterrain de Fordo, mais également la poursuite des travaux pour la construction du réacteur à eau lourde d’Arak.
Or, les puissances occidentales demandent précisément à l’Iran de réduire son niveau d’enregistrement et d’arrêter les travaux à Arak, qui pourra produire à terme du plutonium, utilisable dans la fabrication de l’arme atomique.
« Chien enragé voué à la disparition »
Israël demande de son côté le démantèlement de tous les programmes d’enrichissement d’uranium par Téhéran, mais également la fermeture d’Arak.
D’ailleurs l'ayatollah Khamenei a vivement attaqué Israël, en qualifiant l’Etat hébreu de « chien enragé de la région, voué à la disparition ».
Un discours qui va certainement permettre au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, d’accentuer la pression sur les pays occidentaux pour qu’ils ne signent pas un accord avec Téhéran sur son dossier nucléaire.
Alors que s'ouvre à Genève un nouveau chapitre des négocations entre Téhéran et le groupe 5+1 autour du nucléaire iranien, c’est un discours particulièrement dur qu'a prononcé l'ayatollah Khamenei devant 50 000 miliciens islamistes, ce mercredi 20 novembre. Il a réaffirmé que Téhéran n’allait pas céder sur son programme nucléaire, dans une allocution diffusée en direct à la télévison d'Etat. Le président français a réagi lors du Conseil des ministres ce mercredi matin. Des propos « inacceptables » qui « compliquent la négociation » selon François Hollande.
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
« Je n’interviens pas dans le détail des négociations, mais il y a des lignes rouges que les responsables doivent respecter sans avoir peur de l’agitation des ennemis », a déclaré l'ayatollah Khamenei.
Les lignes rouges de l’Iran sur le droit de faire de l’enregistrement d’uranium sur son sol, son refus de fermer le site souterrain de Fordo, mais également la poursuite des travaux pour la construction du réacteur à eau lourde d’Arak.
Or, les puissances occidentales demandent précisément à l’Iran de réduire son niveau d’enregistrement et d’arrêter les travaux à Arak, qui pourra produire à terme du plutonium, utilisable dans la fabrication de l’arme atomique.
« Chien enragé voué à la disparition »
Israël demande de son côté le démantèlement de tous les programmes d’enrichissement d’uranium par Téhéran, mais également la fermeture d’Arak.
D’ailleurs l'ayatollah Khamenei a vivement attaqué Israël, en qualifiant l’Etat hébreu de « chien enragé de la région, voué à la disparition ».
Un discours qui va certainement permettre au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, d’accentuer la pression sur les pays occidentaux pour qu’ils ne signent pas un accord avec Téhéran sur son dossier nucléaire.