L’économiste américain Lyndon LaRouche
avait fait remarquer en janvier dernier que les forces navales
occidentales déployées dans le Golfe persique et la région environnante
excédaient bien au-delà les capacités de défense iraniennes. Par
conséquence, et vu la faillite de l’ensemble du système financier
monétariste transatlantique, on est bien obligé d’envisager l’hypothèse
du pire, celle d’une conflagration globale avec la Russie et la Chine
pouvant impliquer y compris les armes nucléaires.
Nous faisons ici un premier point sur les forces en présence, d’après les sources publiques en date du 26 mars 2012 :
Etats-Unis : sur les 11 portes-avions et navires
d’accompagnement (formant des groupes d’action navale) que possède la
marine américaine, le USS Abraham Lincoln est présentement dans le
Golfe, et le USS Carl Vinson patrouille au sud des côtes de l’Iran dans la mer d’Arabie. Un troisième, le USS Enterprise,
va franchir sous peu le détroit de Gibraltar pour se rendre en
Méditerranée orientale, puis sera éventuellement déployé dans le Golfe
persique en cas d’attaque contre l’Iran.
Quatre dragueurs de mines sont basés en permanence au Bahreïn, et
l’état-major américain a demandé le 16 mars le départ de quatre autres
dragueurs depuis San Diego, pour se rendre également au Bahreïn. Aucune
date n’a été précisée.
Royaume-Uni : selon un article du quotidien The Sun du 26 février, la Royal Navy a discrètement réuni sept vaisseaux de guerre dans le Golfe. Le HMS Daring, un tout nouveau et puissant destroyer, est arrivé dans le Golfe en janvier, pour se rejoindre la frégate HMS Argyll.
Les dragueurs de mines Pembroke, Quora, Middleton et Ramsey
sont basés au Bahrein et un sous-marin nucléaire était en route au 26
février. Un second sous-marin nucléaire devrait être envoyé, mais aucune
date n’a été précisée.
France : le porte-avion Charles de Gaulle a
quitté Toulon le 16 mars pour des exercices en Méditerranée
(orientale ?), et sera rejoint par d’autres navires de guerre pour
constituer un groupe d’action navale complet.