lundi 5 mars 2012

Syrie: Washington sert un avertissement à Pékin et Moscou

 
Jay Carney
Photo Associated Press

La Maison Blanche a affirmé lundi que ceux qui parient sur la solidité du régime du président Bachar al-Assad perdraient, dans une claire mise en garde à la Chine et à la Russie qui ont opposé leur veto à l'ONU à une condamnation de la répression en Syrie.
Le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney, a affirmé, sans toutefois citer Pékin ou Moscou, que certains pays «ne devraient pas essayer de parier sur le régime Assad, car c'est un pari perdu d'avance».
«Tout miser sur Assad, c'est se vouer à l'échec», a insisté M. Carney lors de son point de presse quotidien, en assurant que M. Assad possédait un contrôle «au mieux, très limité» sur son pays en proie à une révolte réprimée dans le sang depuis mars 2011, et que ses ressources financières se tarissaient.
Il a aussi qualifié le pouvoir en place à Damas de «régime criminel».
La Russie, alliée traditionnelle de la Syrie, et la Chine ont apposé samedi leur veto à une résolution sur la Syrie au Conseil de sécurité de l'ONU.
Ce double veto a déclenché la colère de plusieurs pays arabes et l'indignation des Occidentaux. Selon plusieurs diplomates et experts occidentaux, ce double veto pourrait encourager le président Assad à poursuivre sa répression des opposants syriens. Il a été qualifié de «permis de tuer» par l'opposition syrienne.

Source:
Agence France-Presse
Washington, DC
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