Des communications portées au programme de ce colloque devraient être présentées par des experts nationaux et leurs pairs de France, d’Espagne, du Portugal, d’Italie, des Etats-Unis d’Amérique, de Grèce et de Turquie.
L’objectif du colloque est de "débattre des risques de Tsunami encourus par les pays des deux rives méditerranéennes, ainsi que de suggérer des pistes de solutions pour prévenir et anticiper ces risques, en toute sérénité", a indiqué Yacine Hamdane, chercheur au niveau du Réseau algérien des sciences de la mer.
"10% des catastrophes de Tsunami survenant dans le monde ont leur origine en Méditerranée", a relevé ce chercheur qui a requis la nécessité de "mettre en place des outils fiables de surveillance."
Il a estimé, par ailleurs, qu’il "est possible de parer aux risques de Tsunami, de par la lourdeur relative de ses vagues, comparativement aux ondes sismiques d’une vitesse de propagation de beaucoup supérieure à celles du Tsunami qui atteint 700km/h au départ, mais en diminuant progressivement au fur et à mesure de son rapprochement du rivage, ce qui donne du temps pour y faire face", a-t-il estimé.
Cette rencontre constitue, pour les participants algériens, représentant les secteurs des travaux publics et de l’habitat, ainsi que les Forces navales, les universités et les laboratoires de recherche, "une opportunité de s’enquérir des voies et moyens susceptibles d’aider +à vivre avec le Tsunami+ une catastrophe naturelle pouvant frapper à tout moment", a-t-on souligné.