Les Philippines ont été durement touchées par le cyclone. Pour venir en aide aux agriculteurs sinistrés, le gouvernement de ce pays a mis sur pied un fonds de survie. (photo David Swanson - IRIN)
En novembre 2013, les Philippines ont été frappées par Haiyan, le typhon le plus puissant jamais enregistré dans le pays, avec des vents de plus de 300 km heures, quatre mois plus tard, les Iles Tonga sont touchées par le plus important cyclone de leur histoire.
"Un fonds de survie"
Face à l’ampleur des phénomènes au cours des dernières années, le gouvernement des Philippines a mis en place un « fonds de survie » afin de « combattre le réchauffement climatique » et « indemniser les agriculteurs ». Créé en août 2012, le fonds était alors doté de 19 millions d’euros, destiné également à financer des projets d’infrastructures aux Philippines. Le pays est régulièrement touché par des typhons et des inondations meurtriers qui causent des dégâts matériels considérables.
"Nous avons maintenant les moyens de rendre nos terres plus sûres contre les effets croissants du changement climatique », avait déclaré la vice-présidente de la commission parlementaire sur le changement climatique, Mary Anne Lucille Sering. La loi servira à financer des investissements dans la gestion de l’eau, les systèmes de prévision et d’alerte pour les catastrophes naturelles. Elle permettra également de prendre en charge les assurances agricoles en cas de dégâts infligés aux cultures.
En dépit de toutes ces mesures annoncées, les Philippines ont dû faire face au typhon le plus violent et dévastateur à avoir touché terre. Selon une étude publiée par Maplecroft, les Philippines est à la seconde place du classement des 67 pays les plus exposés aux événements extrêmes liés au réchauffement climatique, comme les tempêtes, les inondations ou les sécheresses.
Face à l’ampleur des phénomènes au cours des dernières années, le gouvernement des Philippines a mis en place un « fonds de survie » afin de « combattre le réchauffement climatique » et « indemniser les agriculteurs ». Créé en août 2012, le fonds était alors doté de 19 millions d’euros, destiné également à financer des projets d’infrastructures aux Philippines. Le pays est régulièrement touché par des typhons et des inondations meurtriers qui causent des dégâts matériels considérables.
"Nous avons maintenant les moyens de rendre nos terres plus sûres contre les effets croissants du changement climatique », avait déclaré la vice-présidente de la commission parlementaire sur le changement climatique, Mary Anne Lucille Sering. La loi servira à financer des investissements dans la gestion de l’eau, les systèmes de prévision et d’alerte pour les catastrophes naturelles. Elle permettra également de prendre en charge les assurances agricoles en cas de dégâts infligés aux cultures.
En dépit de toutes ces mesures annoncées, les Philippines ont dû faire face au typhon le plus violent et dévastateur à avoir touché terre. Selon une étude publiée par Maplecroft, les Philippines est à la seconde place du classement des 67 pays les plus exposés aux événements extrêmes liés au réchauffement climatique, comme les tempêtes, les inondations ou les sécheresses.
Une zone très touchée
D’ailleurs, les inondations qui ont frappé le pays en août 2012 avaient déjà submergé 80% de la ville de Manille et fait des dizaines de morts. De nombreuses régions agricoles autour de la capitale ont été dévastées par ces inondations. Par la suite, Hainan, super-typhon de catégorie 5, a donné des vents de 230 km/h à 315 km/h. Cette catastrophe aura fait plus de 5.000 victimes et plus de 1.700 disparus.
Les Iles Tonga, dans la zone Sud du Pacifique, ont été dévastées par un cyclone de catégorie 5. Près de 70% des maisons et des bâtiments des îles Ha’apai, dans le nord de l’archipel, où vivent 8.000 personnes, ont été détruites, a indiqué aux médias le chef de l’armée, Satisi Vunipola. Des vents soufflant à plus de 200 km/h ont balayé les côtes et « tout ce qui se dressait sur l’île a été endommagé, qu’il s’agisse d’immeubles, de cultures, de routes ou d’infrastructures », a déclaré Ian Wilson, un responsable des secours néo-zélandais.
L’intensité de ces phénomènes est souvent pointée du doigt par les scientifiques, qui ont expliqué que le réchauffement climatique entraîne une augmentation du nombre et de la magnitude des catastrophes naturelles. Des alertes de nouveau lancées par le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui a affirmé que 95% des activités humaines sont la principale cause du réchauffement climatique.
D’ailleurs, les inondations qui ont frappé le pays en août 2012 avaient déjà submergé 80% de la ville de Manille et fait des dizaines de morts. De nombreuses régions agricoles autour de la capitale ont été dévastées par ces inondations. Par la suite, Hainan, super-typhon de catégorie 5, a donné des vents de 230 km/h à 315 km/h. Cette catastrophe aura fait plus de 5.000 victimes et plus de 1.700 disparus.
Les Iles Tonga, dans la zone Sud du Pacifique, ont été dévastées par un cyclone de catégorie 5. Près de 70% des maisons et des bâtiments des îles Ha’apai, dans le nord de l’archipel, où vivent 8.000 personnes, ont été détruites, a indiqué aux médias le chef de l’armée, Satisi Vunipola. Des vents soufflant à plus de 200 km/h ont balayé les côtes et « tout ce qui se dressait sur l’île a été endommagé, qu’il s’agisse d’immeubles, de cultures, de routes ou d’infrastructures », a déclaré Ian Wilson, un responsable des secours néo-zélandais.
L’intensité de ces phénomènes est souvent pointée du doigt par les scientifiques, qui ont expliqué que le réchauffement climatique entraîne une augmentation du nombre et de la magnitude des catastrophes naturelles. Des alertes de nouveau lancées par le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui a affirmé que 95% des activités humaines sont la principale cause du réchauffement climatique.