Les
unités des opérations spéciales de l’armée iranienne et des Gardiens de
la Révolution (CGRI) ont débuté,
mardi 15 mai, un exercice de deux jours de mise en pratique des
tactiques offensives, en parachutant, pour la première fois, depuis les airs, des
forces de grande ampleur en
profondeur derrière les lignes ennemies. La plupart des exercices de
préparation de guerre que l’Iran a menée, jusqu’à présent, se
concentrait sur les défenses des sites stratégiques et
nucléaires et les façons de repousser des envahisseurs.
Exercices Commandos de l’IRGC
Ces
manœuvres jettent la lumière sur ses capacités d’agression. Ayant pour
nom de code : Ja’afar Tayyar, elles se sont
déroulées dans les montagnes du Khorasan, très escarpé, près de la
frontière afghane, de façon à ne pas mettre à découvert les tactiques
commandos mises en œuvre.
En
annonçant cet exercice, Gholam Ali Gholamian, le Commandant-adjoint des
opérations des forces terrestres du CGRI, l’a
prudemment désigné comme un nouvel exercice de routine, visant à
« maintenir le niveau de préparation et à promouvoir les capacités de
combat des unités stationnées dans la
région ».
Les sources militaires de Debkafile dévoilent qu’il n’a rien d’un exercice de routine. Ces unités qui y prennent part
n’étaient d’ailleurs pas stationnées dans la région, mais envoyés spécialement par flux constants.
Les
sources occidentales du renseignement observant l’exercice, rapportent
que sa nature offensive est évidente. Des transports
aériens venant de tout le reste du pays ont largué un grand nombre
de parachutistes et d’éléments des forces spéciales ; des
chasseurs-bombardiers de l’armée de l’air ont pratiqué le
bombardement intensif de petits sites isolés pris pour cibles ; et
les hélicoptères se sont employés à des transferts rapides de forces
entre différents points et à la couverture aérienne en
appui des unités déjà présentes au sol.
Lundi,
les dirigeants du Golfe Persique, invités à Riyad par le roi saoudien
Abdallah pour un Sommet concernant la menace
iranienne, se sont longuement appesanti sur ce sujet ardu et ont
conclu que la menace s’était encore exacerbée et que l’Iran disposait
encore de plus de surprises en magasin, les concernant, que
le simple fait de fermer le Détroit d’Hormuz au trafic pétrolier,
dans l’éventualité d’une guerre. Ils se sont aperçus que les forces
spéciales étaient en exercices de préparation en Iran dans le
but de frapper en profondeur à l’intérieur de leurs pays, y compris
et surtout dans leurs régions de production pétrolière.
L’exercice
sert également dans le cadre du marché permanent des échanges de signes
de guerre imminente entre Washington et
Téhéran. Mettre sur pied un exercice des forces spéciales pas si
loin des bases où l’armée américaine est présente en Afghanistan est
destiné à répliquer et à faire pendant aux grandes manœuvres
des forces spéciales dirigées par les Etats-Unis, qui se déroulent
en Jordanie, à proximité de la frontière avec la Syrie, avec la
participation de 17 nations.
Les médias iraniens et syriens ont fait grand cas du fait que les manœuvres guerrières menées par les Etats-Unis sont appelées
« Lion Impatient 12 », ce qui constitue une insulte à Bachar al Assad, dont le nom en arabe signifie « Le Lion ».
Source:
www.debka.com via http://lessakele.over-blog.fr/article-l-iran-lance-son-premier-exercice-parachutiste-de-grande-envergure-en-vue-d-une-action-offensive-105262025.html