Nous ne pourrons jamais conclure avec Dieu un accord fondé sur des concessions réciproques. Sur le plan spirituel, compromis et tiédeur vont bien ensemble. Comment déceler si nous nous engageons sur la voie dangereuse du compromis?
Nous avons déjà montré, dans un autre article, que les exigences de Christ sont bien plus sévères que celles de la Loi de Moïse. Dans le Sermon sur la Montagne, le Seigneur répète souvent: "Vous avez appris qu’il a été dit… Mais moi, je vous dis…" Et Il énonce alors à chaque fois un commandement bien plus sévère que ce qui avait été dit dans le passé.
Par exemple, se mettre en colère contre son frère est à présent considéré comme aussi grave qu’un meurtre. Regarder une femme pour la convoiter est déjà un adultère. Jurer n’est plus permis. "Ne pas résister au méchant" a remplacé "oeil pour oeil et dent pour dent." "Aimez vos ennemis" a remplacé "aimez ceux qui vous aiment, et haïssez vos ennemis."
Il est probable, et même certain, que les disciples Juifs du Seigneur Jésus étaient perplexes devant cette sévérité apparente, et qu’ils devaient honnêtement se demander de quelle manière ils pourraient obéir à ces nouveaux commandements, alors qu’ils avaient été incapables d’obéir à toute la Loi de Moïse.
Le comble de leur perplexité a sans doute dû être atteint lorsque le Seigneur leur a ordonné ceci:
"Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive.Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera"(Luc 9: 23-24).
"Renoncer à soi-même!" Comment est-ce possible? Se charger chaque jour de sa croix, qu’est-ce que cela signifie? Perdre sa vie en voulant la sauver, et la perdre à cause de Jésus pour la sauver, comment comprendre cela, et comment le vivre?
Au stade où les disciples en étaient à ce moment-là, c’est-à-dire au stade de disciples charnels, il leur était complètement impossible de bien comprendre, et par conséquent d’obéir de la bonne manière, à des exigences aussi absolues!
Devant un tel constat, les disciples avaient donc le choix entre deux attitudes: soit accepter de vouloir obéir à ces exigences, mais en apprenant du Seigneur de quelle manière ils pourraient obéir, soit accepter des compromis, sous le prétexte que ces exigences étaient humainement impossibles à observer.
Il en est exactement de même pour nous tous aujourd’hui, disciples bien-aimés du Seigneur! En ces temps de tiédeur spirituelle prophétisés par le Seigneur à la dernière Eglise, celle de Laodicée, la tentation d’accepter toutes sortes de compromis est extrême.
A l’autre extrême de l’échelle spirituelle de l’obéissance, il existe une autre tentation, celle de vouloir à tout prix obéir aux commandements du Seigneur Jésus, mais de manière légaliste, comme les Juifs religieux s’efforcent encore de vouloir obéir aux commandements de la Loi de Moïse, tout en reconnaissant l’impossibilité de pouvoir le faire.
Les plus sincères de ces Juifs religieux finissent par avouer qu’ils se contentent de faire tous leurs efforts pour obéir, le mieux qu’ils le peuvent, aux exigences de la Loi. Ils avoueront aussi qu’il leur est impossible d’obéir strictement à tous les commandements de Dieu, mais que Dieu Se satisfera de leur bonne volonté, et finira par accepter leur obéissance partielle comme suffisante pour Le contenter.
Ils se réfugient donc dans une position de compromis, oubliant par là ce que le Dieu d’Israël, qui ne change jamais, leur avait solennellement annoncé dans cette même Loi:
"Mais si tu n’obéis point à la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui seront ton partage:" (Deutéronome 28: 15).
Suivent alors 53 versets de malédictions toutes aussi épouvantables les unes que les autres!
Ces malédictions se sont, hélas, abattues sur le peuple Juif tout au long de son histoire de peuple "rebelle et à la nuque raide." Et ces malédictions ne proviennent pas du fait que les Juifs ont "commis un déicide," en rejetant et en faisant crucifier leur Messie Jésus. Car nous savons tous, nous Chrétiens, que le Seigneur Jésus a été crucifié à cause des péchés du monde entier.
Ces malédictions subies par le peuple Juif sont le résultat direct de l’accomplissement de ces menaces de Deutéronome 28, si le peuple de l’Eternel n’observait pas et ne mettait pas en pratique "tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui."
Aucun compromis spirituel ne pourra donc jamais satisfaire le Seigneur! C’est même Lui faire directement injure, que de croire qu’Il finira par réduire Ses exigences et par modifier Sa Parole, pour descendre au niveau des faibles capacités de l’homme pécheur, alors qu’Il a prévu, en Christ, le moyen de nous permettre de Lui obéir parfaitement, en esprit et en vérité!
L’esprit de compromis résulte donc directement d’un aveuglement spirituel. Cet aveuglement peut être causé par une ignorance momentanée, parce que nous n’avons pas encore été en contact avec la vérité de Dieu.
Cela signifie alors que nous sommes prêts à accepter aussitôt la vérité, lorsque nous en recevons la révélation. Nous quittons alors rapidement la situation de compromis qui était la nôtre, pour avancer d’un palier dans la connaissance et la mise en pratique de la vérité.
Cela signifie aussi que nous avons, tout au fond de notre coeur, l’amour de la vérité, et que nous voulonsà tout prix progresser dans notre connaissance de la manière divine de pouvoir obéir parfaitement aux exigences absolues du Seigneur.
Cette attitude est celle que devraient avoir tous les enfants de Dieu qui sont en Christ. Nous devrions au moins savoir que le Seigneur "nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière" (Col 1: 12).
Si tel est le cas pour nous, nous continuerons alors à grandir spirituellement, par une meilleure connaissance de Dieu, et nous marcherons d’une manière digne du Seigneur.
Mais il existe un autre esprit de compromis, qui résulte non pas de l’ignorance de la vérité, mais du refus de recevoir et de marcher dans la vérité, une fois qu’on l’a entendue. Il s’agit donc purement et simplement d’une rébellion caractérisée, ce qui est bien plus grave que l’ignorance.
A la racine de cette rébellion, il n’y a qu’une seule cause: un amour secret pour une forme ou une autre de péché ou d’iniquité. Voici ce que Paul écrit aux Thessaloniciens:
"L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés. Pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâces à Dieu, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l’Esprit et par la foi en la vérité. C’est à quoi il vous a appelés par notre Evangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ" (2 Thes 2: 9-14).
Dans ce passage, Dieu nous révèle une clef très importante. Il parle ici de tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, qui leur avait pourtant été annoncée, simplement parce qu’ils ont pris plaisir à l’injustice, ou au péché.
Ils ont suivi les invitations de la chair, qui ne trouve son plaisir que dans le péché!
Pour se tourner vers le Seigneur Jésus et être sauvés, les pécheurs de ce monde doivent recevoir une conviction de péché. Ils doivent avoir une réalisation de l’horreur du péché et de ses conséquences.
Mais il en est de même pour les Chrétiens, déjà sauvés! Pour pouvoir pleinement marcher par l’esprit, ils doivent recevoir une révélation de l’horreur de la chair, puissance de péché et de mort qui demeure dans leurs membres, et comprendre de quelle manière ils pourront marcher par l’esprit, dans une pleine victoire sur le péché et la chair.
Pour cela, nous devons attacher la foi à la vérité, chaque fois qu’elle nous est annoncée. Si nous sommes une brebis du Seigneur, nous entendrons toujours Sa voix! (Jean 10: 4-5).
Un Chrétien qui marche dans cette pleine victoire n’éprouvera plus jamais ni le désir ni le besoin d’accepter des compromis avec la vérité, car il aura compris de quelle manière il peut marcher pleinement dans la vérité de son Dieu. Il saura que le fait de prendre plaisir à l’injustice vient de la chair, et non de notre esprit régénéré! Et il saura qu’il a échappé, en Christ, à toute domination de la chair et du péché!
Le fait d’avoir connu la vérité, et d’y avoir cru, nous libère de l’esclavage de la chair! Pourquoi accepterions-nous alors le moindre compromis, par rapport aux exigences du Seigneur, puisque nous savons de quelle manière nous pouvons marcher par l’esprit, c’est-à-dire marcher comme Jésus Lui-même a marché sur cette terre?
Jésus ne S’est jamais abaissé au moindre compromis, par rapport à la volonté de Son Père! Par notre nouvelle naissance, Il nous a donné une nouvelle nature semblable à la Sienne! Il nous a affirmé que nous ferions les mêmes oeuvres que Lui, et de plus grandes encore! Et la plus grande de ces oeuvres, d’est de marcher sur cette terre comme Lui-même a marché! (Col 2: 6-7).
Mais, afin de vivre cela, il nous faut pleinement renoncer à tout ce que nous étions, avant notre nouvelle naissance, et nous revêtir de tout ce que nous sommes devenus en Christ, en tant que nouvelle création à Son image, nous qui sommes à présent justice même de Dieu en Christ!
Prenons un premier exemple pratique, celui du divorce et du remariage des divorcés. Si nous étudions le Nouveau Testament dans un esprit débarrassé de tout préjugé, de tout parti pris, et de toute idée préconçue, nous aboutissons à la conclusion que le mariage est pour toute la vie, que Dieu ne permet la séparation que pour cause d’adultère ou d’impureté sexuelle grave, mais que Dieu demande de rester fidèle au conjoint infidèle, en acceptant de se faire eunuque pour le Royaume de Dieu, tout remariage de divorcés étant un adultère.
Reconnaissons tout de suite que de telles exigences sont impossibles à respecter, que ce soit pour le monde qui nous entoure, ou pour l’Eglise qui a laissé entrer en elle l’esprit du monde, et qui marche donc selon la chair et non selon l’esprit.
Devant une telle impossibilité, nous ne sommes en présence que d’une seule alternative: soit, après avoir connu la vérité, nous cherchons auprès du Seigneur à comprendre de quelle manière nous pouvons Lui obéir, car Dieu ne peut pas nous ordonner quelque chose qu’il nous serait impossible de faire. Soit nous concluons que Dieu n’a pas vraiment voulu dire ce qu’Il a dit, ou qu’Il est prêt à Se contenter d’une situation de compromis, dans Sa compassion et Sa miséricorde.
La seule manière d’obéir à Dieu, d’une manière qui Le satisfasse pleinement, est de crucifier la chair et de marcher par l’esprit. Et Dieu révélera toujours comment marcher par l’esprit à tous ceux qui veulent absolument connaître la vérité, même au prix d’une douloureuse mort à eux-mêmes.
Tous ceux qui veulent vivre dans le compromis pourront toujours trouver dans la Bible des versets qui sembleront les conforter dans leur compromis. Ou bien ils pourront toujours invoquer les enseignements de tel ou tel grand ministère, qui a écrit un livre "remarquable" sur les raisons pour lesquelles on peut divorcer et se remarier. Ou bien encore ils pourront toujours invoquer de quelle manière Dieu bénit le ministère de certains Chrétiens divorcés et remariés. Ou, enfin, qu’il n’est pas acceptable de rejeter nos frères divorcés et remariés, etc, etc…
Aucun de ces arguments ne pourra jamais satisfaire pleinement le coeur de ceux qui veulent connaître la vérité, et marcher dans cette vérité. Pour la simple raison que le Saint-Esprit de Vérité ne pourra jamais leur accorder une pleine paix au fond de leur coeur! Ils seront toujours enclins soit à étouffer la voix de l’Esprit, qui insiste pour leur révéler la vérité, soit à penser que cette voix est celle du légalisme religieux.
Je sais très bien que l’enseignement que je donne sur le divorce et le remariage me fait traiter de légaliste religieux, d’homme sévère ("plus sévère que Dieu le Père!"), manquant de compassion et d’amour, et divisant inutilement l’Eglise.
Mais de tels jugements m’importent peu, et sont même à considérer comme une grâce, pourvu que mon coeur demeure dans une profonde paix spirituelle véritable, paix que partagent tous ceux qui ont reçu la même révélation de la vérité.
Je sais qu’il est parfaitement inutile de "pousser" les Chrétiens à ne pas divorcer, lorsqu’ils veulent refaire leur vie parce qu’ils pensent y "avoir droit." Je sais aussi qu’il est parfaitement inutile de "pousser" des Chrétiens divorcés et remariés à "mettre leur vie en ordre" et à se séparer, pour se mettre en accord avec la volonté du Seigneur.
En effet, si l’on a compris que le remariage d’un divorcé est un adultère devant Dieu, il ne suffit pas de demander pardon, puis de continuer à vivre dans l’adultère, dans la même situation. Encore faut-il cesser de vivre cette relation d’adultère.
Il en est de même pour tout péché confessé, il doit être réparé. Accepteriez-vous qu’un Chrétien qui a volé une somme d’argent se contente de confesser son péché au Seigneur, tout en continuant à profiter du produit de son vol, sous prétexte que Dieu lui a fait grâce?
Mais il doit comprendre lui-même qu’il doit faire cette réparation, si sa repentance est réelle. Cela serait parfaitement inutile de le "pousser" à le faire.
"Pousser" les Chrétiens à mettre leur vie en ordre est donc du parfait légalisme, qui ne fait qu’ajouter à leur problème. La seule vraie attitude consiste à enseigner la vérité avec amour, en laissant ensuite à chacun une pleine liberté, pour rechercher sincèrement auprès du Seigneur et de Sa Parole une confirmation de cette vérité, et le moyen pratique de la vivre, conformément à la volonté parfaite de Dieu.
Dieu est assez grand pour nous montrer comment réparer nos erreurs les plus graves! Non pas en nous faisant accepter des compromis qu’Il hait, mais en nous permettant de comprendre quelles sont les solutions parfaites qu’Il tient en réserve pour nous, pourvu que nous acceptions de renoncer à nous-mêmes, de crucifier la chair, et d’apprendre à marcher par l’esprit!
Prenons un autre exemple pratique, celui de la guérison divine par la foi en l’oeuvre de Jésus-Christ sur la croix.
La Parole de Dieu nous enseigne clairement que, sur la croix, Jésus a pris dans Son corps non seulement nos péchés et nos iniquités, mais aussi nos maladies et nos infirmités. Nous avons été rachetés de nos péchés par Son sang, et nous nous avons été guéris de nos maladies par Ses meurtrissures (Esaïe 53: 4-5, Matthieu 8: 16-17, 1 Pierre 2: 24).
Normalement, si nous avons foi en ces paroles, et si nous résistons au malin jusqu’à ce qu’il s’enfuie loin de nous, cela devrait suffire à obtenir la guérison de toutes nos maladies et infirmités. Tout devrait se passer comme nous le voyons dans le ministère terrestre du Seigneur Jésus, qui a toujours guéri tous les malades qui venaient à Lui, par la puissance du Saint-Esprit, et comme nous le voyons dans l’Eglise primitive, depuis le début des Actes des Apôtres (Actes 5: 16), et jusqu’à la fin de ce livre (Actes 28: 8).
Si les choses ne se passent pas ainsi, et si nous avons eu recours à la science des hommes pour être guéris, cela ne signifie nullement que Dieu a changé d’avis, qu’Il ne guérit pas toujours, ou qu’Il ne veut plus guérir maintenant comme nous le voyons écrit dans Sa Parole, ou que le temps des miracles est passé, ou encore qu’il est plus important, et suffisant, d’obtenir le pardon de nos péchés!
Si nous affirmons tout cela, c’est que nous accordons plus d’importance à des expériences personnelles et à des traditions humaines, et que nous avons déjà accepté un compromis spirituel.
Nous rendons alors Dieu responsable de nos échecs, ce qui est plus confortable que de nous remettre en cause, devant la clarté de la Parole de Dieu!
Il serait plus honnête de reconnaître que notre foi avait besoin d’être perfectionnée, et que nous avons eu recours à l’aide de la science des hommes parce que nous avions atteint les limites de notre foi; mais que notre désir sincère est de reconnaître nos limites et nos manquements devant Dieu, d’invoquer Sa grâce, et de progresser dans la foi (Hébreux 12: 2), par une meilleure connaissance de Sa Parole, et une élimination complète de nos doutes et de nos craintes.
C’est pour cela que Paul faisait, pour ses chers convertis, cette prière constante:
"C’est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire,vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre coeur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force" (Ephésiens 1: 15-19).
Soulignons ici que l’expression "son héritage qu’il réserve aux saints" est fort mal traduite. Le texte grec dit exactement ceci: "son héritage dans les saints."
Il ne s’agit donc pas d’un héritage futur qui nous serait réservé plus tard, mais d’un héritage actuel, qui se trouve en nous qui sommes en Christ, et qui est déjà disponible pour nous, si nous savons y puiser!
"Oui, Père, donne-nous, à nous qui voulons T’obéir, un esprit de sagesse et de révélation, dans Ta connaissance, et illumine les yeux de notre coeur,pour que nous sachions…!"
Cette prière est conforme au conseil que le Seigneur Jésus donnait à l’Eglise tiède de Laodicée:
"Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises!" (Apoc 3: 15-22).
L’or éprouvé par le feu représente la justice et la sainteté, purifiées dans la fournaise de l’épreuve. Les vêtements blancs représentent cette justice dont nous nous sommes revêtus, une fois que nous avons renoncé à toutes les oeuvres du vieil homme et crucifié la chair. Le collyre est justement cet esprit de sagesse et de révélation, dans la connaissance de Christ, qui nous permet d’avoir les yeux spirituels ouverts, d’une part sur nos compromis, mais surtout sur la vérité de Dieu, et sur la manière de la vivre concrètement.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises! Le Seigneur revient très bientôt, et Il revient subitement! Mais, jusqu’au bout, le Seigneur continuera dans Sa grâce à nous avertir!
Notre but actuel, c’est non seulement d’être sauvés, mais aussi d’être enlevés à la rencontre du Seigneur Jésus!
Source: bloghenriviaudmurat.wordpress.com