Les ennemis chiites d’Israël se sont répandus en menaces contre Israël cette semaine, réagissant aux raids israéliens qui ont dernièrement eu lieu en territoire syrien. C’est tout d’abord le Hezbollah qui s’est présenté comme prêt à soutenir une éventuelle tentative syrienne de reprendre le plateau du Golan à Israël (un plateau qu’Israël a conquis lors de la guerre des Six-jours, dans son effort pour repousser les armées arabes dans leur offensive, et qu’il a conservé pour se protéger des tirs syriens continuels jusqu’alors sur la région de la Galilée). Face à l’intrusion d’Israël dans le conflit syrien ces derniers jours, la milice terroriste a déclaré : « Si l’objectif des attaques israéliennes était d’empêcher le renforcement du potentiel de résistance [la lutte pour la disparition d’Israël porte le nom de résistance, détournant ce mot des lettres de noblesse qu’il s’est acquis lors de la seconde guerre mondiale], alors la Syrie fournira à la résistance des armes de pointe comme elle n’en a pas vu jusqu’à présent », a déclaré Hassan Nasrallah dans une allocution télévisée. Le Liban craint bien évidemment d’être entraîné dans le conflit généralisé qui se profile, avec ce que pourrait entreprendre le Hezbollah, cet « Etat dans l’Etat ». Un responsable libanais a ainsi vivement réagi à l’annonce de Nasrallah selon laquelle la milice pourrait bénéficier d’un armement « brisant l’équilibre des forces » dans la région du Moyen-Orient, en disant du Hezbollah : « Il continue à sombrer dans la boue syrienne et à entraîner avec lui le Liban tout entier pour défendre un régime criminel qui tombera sous peu ». D’après des informations rapportées par le journal koweïtien A-Siassa, le Hezbollah aurait déjà reçu un armement de pointe, et il travaillerait activement à s’approprier les dépôts d’armes laissés à l’abandon par les gradés syriens ayant rejoint la rébellion. Et c’est pour sa part au transfert russe d’armes à la Syrie que s’est fortement opposé Benjamin Netanyahou, tenant à éviter la vente de missiles S-300, qui pourraient tomber entre les mains du Hezbollah ; selon un quotidien londonien arabe, cette vente aurait déjà eu lieu. Enfin, dans cet effort de toutes parts pour éviter que la question des armes ne deviennent alarmante dans ce conflit, le Qatar a quant à lui annoncé qu’il faisait ce qui était en son pouvoir pour contrôler la masse d’armes arrivant aux rebelles syriens afin qu’elle ne parvienne pas à des combattants islamistes liés à Al-Qaïda, comme le front Al-Nousra, élément majeur de la rébellion affilié à Al-Qaïda comme nous l’avons appris dernièrement. Concernant l’Iran, le secrétaire d’Etat américain à la défense Chuck Hagel a déclaré cette semaine : « Le soutien de l’Iran au régime d’Assad et au Hezbollah libanais, ses efforts pour déstabiliser les activités dans le Golfe persique et ses ambitions nucléaires représentent une réelle menace pour les Etats-Unis, Israël, les pays membres du conseil de coopération du Golfe et pour le monde entier ». Et les Etats-Unis ont aussi annoncé boycotter une conférence de l’ONU sur le désarmement présidée par… la « République » islamique ! Cet incident illustre encore s’il en était besoin le caractère absurde et illusoire qu’a revêtu l’Organisation des Nations-Unies au regard de l’intention qui était à la base de sa création. Une nouvelle nous parvient cette semaine selon laquelle Israël a ouvert une nouvelle mission diplomatique dans un pays du Golfe dont le nom reste secret. Interrogé sur cette question, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères n’a ni confirmé ni infirmé l’information afin de ne pas mettre dans l’embarras l’Etat en question.
Les dernières informations relatives au conflit syrien nous apprennent que le bilan est d’environ 94 000 morts depuis le début de la révolte. Face à la situation des réfugiés syriens, l’Union Européenne parle de « la plus grave crise humanitaire jamais observée », « bien au-delà des capacités de la communauté humanitaire internationale ». Le Liban fait face pour sa part à un flot de 4 000 nouveaux réfugiés chaque jour en moyenne et ne sait plus que faire ; le nombre de réfugiés représente à ce jour un dixième de sa population, selon l’ONU. L’ONU qui a par ailleurs adopté une résolution soutenant la coalition syrienne d’opposition, résolution à laquelle la Russie s’opposait vivement.
En Turquie, 51 personnes ont été tuées et 140 blessées dans l’explosion de deux voitures piégées à la frontière syrienne, attentat condamnée par la communauté internationale. Le ministre turc de l’Intérieur a fait savoir que les auteurs de l’attentat étaient liés au régime syrien, et le premier ministre a dénoncé une tentative « visant à attirer la Turquie dans le bourbier syrien » pour l’entraîner dans un « scénario catastrophe ». En Irak, une série d’attentats a fait plus de 35 morts.
En Egypte, face à la crise profonde que traverse le pays au plan économique et social, Israël a été désigné comme l’origine de tous les maux lors d’une manifestation des Frères musulmans au Caire vendredi dernier. Dans la même lignée, le Conseil de la Choura (instance législative) a appelé à l’expulsion immédiate de l’ambassadeur israélien et à la suspension des relations avec Israël, pour la manière dont sont traités les diplomates égyptiens en Israël. L’opposition à Mohamed Morsi ne désarme pas quant à elle : une pétition réclamant son départ a rassemblé deux millions de signatures, sous le nom « Tamarrod » (« rébellion »). Et un attentat contre l’ambassade américaine au Caire a été déjoué avec l’arrestation de trois membres présumés d’AlQaïda.
Un événement en Libye peut symboliser la situation dans ce pays : une milice qui devait intégrer les rangs de la police nationale est devenue en réalité plus puissante que cette dernière, et c’est dimanche seulement que le siège de deux semaines qu’elle imposait au ministère des Affaires étrangères a pris fin.
L’actualité internationale est notamment politique cette semaine, et se signale aussi par des faits divers particulièrement sinistres. En matière de politique, les élections législatives qui se sont tenues au Pakistan ont donné pour futur premier ministre un homme qui devrait rester allié des Etats-Unis et poursuivre la lutte contre les talibans. En Bulgarie ont eu lieu des législatives tendues, avec une affaire d’impression de bulletins de vote destinés à infléchir les résultats du vote ; c’est le parti conservateur qui arrive en tête. Enfin, le nouveau président vénézuélien a dénoncé la non-reconnaissance de son élection par les Etats-Unis, la qualifiant de « grave erreur ». En Californie, un garçon de 12 ans a été arrêté pour avoir assassiné sa petite sœur de huit ans à l’arme blanche. Dans la Nouvelle-Orléans, 19 personnes ont été abattues lors d’une fusillade au cours de la fête des mères. En France, un homme a mis fin à sa vie par un fusil à canon devant une soixantaine d’enfants dans une école maternelle. Au Nigéria, une véritable « usine à bébés » a été découverte ; dix-sept adolescentes étaient prisonnières dans une maison où un homme les avait mises enceintes pour vendre leurs bébés (onze enfants en bas âge ont été retrouvés). Selon un site pour les chrétiens persécutés, 140 enfants chrétiens étaient contraints aux travaux forcés et à l’exploitation sexuelle dans des centres de formation islamiques au Bangladesh, et ont pu être libérés. Enfin, alors qu’en Espagne, 12 tonnes de haschich ont été saisies à Cordoue, le Canada annonce son inquiétude après avoir découvert lundi une drogue de synthèse quarante fois plus puissante que l’héroïne, lors du démantèlement d’un laboratoire clandestin. Plusieurs séismes ont eu lieu cette semaine : un tremblement de terre de magnitude 6,2 dans le sud de l’Iran, faisant 20 blessés, un séisme de magnitude 6,3 dans le nord du sultanat d’Oman, ainsi que dans l’Océan pacifique. Une tornade a par ailleurs fait 6 morts dans le nord du Texas.
En Egypte, face à la crise profonde que traverse le pays au plan économique et social, Israël a été désigné comme l’origine de tous les maux lors d’une manifestation des Frères musulmans au Caire vendredi dernier. Dans la même lignée, le Conseil de la Choura (instance législative) a appelé à l’expulsion immédiate de l’ambassadeur israélien et à la suspension des relations avec Israël, pour la manière dont sont traités les diplomates égyptiens en Israël. L’opposition à Mohamed Morsi ne désarme pas quant à elle : une pétition réclamant son départ a rassemblé deux millions de signatures, sous le nom « Tamarrod » (« rébellion »). Et un attentat contre l’ambassade américaine au Caire a été déjoué avec l’arrestation de trois membres présumés d’AlQaïda.
Un événement en Libye peut symboliser la situation dans ce pays : une milice qui devait intégrer les rangs de la police nationale est devenue en réalité plus puissante que cette dernière, et c’est dimanche seulement que le siège de deux semaines qu’elle imposait au ministère des Affaires étrangères a pris fin.
L’actualité internationale est notamment politique cette semaine, et se signale aussi par des faits divers particulièrement sinistres. En matière de politique, les élections législatives qui se sont tenues au Pakistan ont donné pour futur premier ministre un homme qui devrait rester allié des Etats-Unis et poursuivre la lutte contre les talibans. En Bulgarie ont eu lieu des législatives tendues, avec une affaire d’impression de bulletins de vote destinés à infléchir les résultats du vote ; c’est le parti conservateur qui arrive en tête. Enfin, le nouveau président vénézuélien a dénoncé la non-reconnaissance de son élection par les Etats-Unis, la qualifiant de « grave erreur ». En Californie, un garçon de 12 ans a été arrêté pour avoir assassiné sa petite sœur de huit ans à l’arme blanche. Dans la Nouvelle-Orléans, 19 personnes ont été abattues lors d’une fusillade au cours de la fête des mères. En France, un homme a mis fin à sa vie par un fusil à canon devant une soixantaine d’enfants dans une école maternelle. Au Nigéria, une véritable « usine à bébés » a été découverte ; dix-sept adolescentes étaient prisonnières dans une maison où un homme les avait mises enceintes pour vendre leurs bébés (onze enfants en bas âge ont été retrouvés). Selon un site pour les chrétiens persécutés, 140 enfants chrétiens étaient contraints aux travaux forcés et à l’exploitation sexuelle dans des centres de formation islamiques au Bangladesh, et ont pu être libérés. Enfin, alors qu’en Espagne, 12 tonnes de haschich ont été saisies à Cordoue, le Canada annonce son inquiétude après avoir découvert lundi une drogue de synthèse quarante fois plus puissante que l’héroïne, lors du démantèlement d’un laboratoire clandestin. Plusieurs séismes ont eu lieu cette semaine : un tremblement de terre de magnitude 6,2 dans le sud de l’Iran, faisant 20 blessés, un séisme de magnitude 6,3 dans le nord du sultanat d’Oman, ainsi que dans l’Océan pacifique. Une tornade a par ailleurs fait 6 morts dans le nord du Texas.
Sur la question du mariage homosexuel, le Minnesota est devenu cette semaine le 12ème Etat américain à l’autoriser. Et suite aux incidents qui ont eu lieu au cours des manifestations des opposants au projet de loi du « mariage pour tous » en France, le président du Parti populaire européen (droite), Luca Volontè, a saisi le Conseil de l’Europe, pour « la répression croissante et inquiétante » de ces opposants.
Source: www.lespoir.fr
