« Je suis nerveuse et en colère, comme tout le monde ici. Les rues sont vides. Les prix de la nourriture ont doublé. Une bombe peut exploser n’importe quand et il y a des snipers partout » Explique Hanna. Cette chrétienne vit à Damas avec son mari. Ils ont deux filles. Hanna à témoigné à un équipier de Portes Ouvertes de son quotidien, dans une lettre qui reprend ses propos ont peut lire :
« Hier, j’étais dans un taxi avec mon mari, quand, à 5 mètres de nous, une bombe a explosé. J’entends encore mes oreilles siffler. Dieu merci, il y avait un mur assez haut entre la bombe et nous, et nous avons été épargnés. Heureusement, les filles n’étaient pas avec nous et elles n’ont pas vécu l’horreur de la situation. Vivre dans la présence de Dieu est la seule façon de faire face à cette guerre. J’ai vraiment peur d’amener mes filles à l’école. Quand elles sont parties, mon mari et moi nous jeûnons et prions jusqu’à ce qu’elles soient revenues à la maison. J’espère et je prie pour qu’elles survivent à cette guerre. Ca me brise le cœur d’avouer que je n’en suis pas sûre, le danger est partout, j’essaie de me préparer pour ce moment fatidique en espérant qu’il n’arrive jamais. Je leur enseigne une chose, la seule chose à faire : de dire à leurs assassins : « Jésus vous aime. »
Hanna, fait partie des chrétiens qui ont choisi de rester en Syrie, malgré les souffrances de la guerre. La communauté chrétienne syrienne s’essouffle mais continue à Espérer en Dieu. Il est possible de prier et de faire un don aux chrétiens syriens dans le cadre de la campagne La Syrie, à bout de souffle, ne laissons pas l’Eglise s’éteindre.
« Hier, j’étais dans un taxi avec mon mari, quand, à 5 mètres de nous, une bombe a explosé. J’entends encore mes oreilles siffler. Dieu merci, il y avait un mur assez haut entre la bombe et nous, et nous avons été épargnés. Heureusement, les filles n’étaient pas avec nous et elles n’ont pas vécu l’horreur de la situation. Vivre dans la présence de Dieu est la seule façon de faire face à cette guerre. J’ai vraiment peur d’amener mes filles à l’école. Quand elles sont parties, mon mari et moi nous jeûnons et prions jusqu’à ce qu’elles soient revenues à la maison. J’espère et je prie pour qu’elles survivent à cette guerre. Ca me brise le cœur d’avouer que je n’en suis pas sûre, le danger est partout, j’essaie de me préparer pour ce moment fatidique en espérant qu’il n’arrive jamais. Je leur enseigne une chose, la seule chose à faire : de dire à leurs assassins : « Jésus vous aime. »
Hanna, fait partie des chrétiens qui ont choisi de rester en Syrie, malgré les souffrances de la guerre. La communauté chrétienne syrienne s’essouffle mais continue à Espérer en Dieu. Il est possible de prier et de faire un don aux chrétiens syriens dans le cadre de la campagne La Syrie, à bout de souffle, ne laissons pas l’Eglise s’éteindre.